Acquis d'apprentissage

Au terme de l’unité d’enseignement, l’étudiant·e est capable :

  • de définir et problématiser les concepts fondamentaux de l’épistémologie (vérité, croyance, preuve, indice, vertu, injustice épistémique, science…).
  • de restituer et de comparer les grandes orientations de l’épistémologie contemporaine (réalisme, relativisme, scepticisme, cohérentisme, féminisme…).
  • de restituer les méthodes philosophiques utilisées en épistémologie (expériences de pensée, philosophie du langage ordinaire, philosophie expérimentale, la méthode généalogique, la méthode ethnographique).
  • d’analyser des événements politiques ou des politiques scientifiques eu égard aux théories épistémologiques (procès Galilée, procès du singe, affaire Lyssenko, autoritarisme contemporain…).


Objectifs

Le cours vise à donner aux étudiant·es un aperçu général de l’épistémologie, tant de la tradition anglo-saxonne que de la tradition continentale, tout en tentant de montrer l’importance de cette discipline pour analyser l’histoire des politiques scientifiques.

Contenu

Partie 1) Théorie de la connaissance (le problème de Gettier, les réponses aux problèmes, les sources historiques...).


Partie 2) Philosophie des sciences (Carnap, Popper, Kuhn, Feyerabend, Latour).

Table des matières

donnée au cours

Exercices

néant

Méthodes d'enseignement

Cours ex cathedra + Lecture obligatoire

Méthode d'évaluation

- Evaluation continue : tests durant l’année sur des lectures obligatoires.

- Examen écrit : portant sur toute la matière (question ouverte, question courte, vrai/faux, QCM…)

Sources, références et supports éventuels

Chalmers, Qu'est-ce que la science ?

Bernecker & Pritchard, The Routledge Compaion to Epistemology.

Bibliographie plus précise donnée au cours.


Langue d'enseignement

Français