La première chose qui me tient à cœur, c’est la sécurité sur le campus. Et par sécurité, je n’entends pas seulement les cas d’agressions, même si évidemment, c’est une priorité absolue, mais une sécurité au sens large. Se sentir bien à l’UNamur, c’est aussi se sentir écouté, accompagné et soutenu dans les moments plus difficiles.
L’université a mis en place plusieurs cellules essentielles comme le PHARE (Protection Harcèlement Étudiant), les services psychologiques et médicaux (CMP). Je trouve qu’il est important de mieux les faire connaître aux étudiants. Parce qu’on ne réagit pas toujours bien, par manque d'information, par peur, ou parce qu’on se sent seul. Ces structures existent, elles sont accessibles, et elles peuvent vraiment faire la différence.
Mais au-delà de cela, je crois beaucoup à la prévention et à la sensibilisation. Il est essentiel d’ouvrir le dialogue autour de sujets comme l’alcool, la consommation de drogues, la vie affective et sexuelle, ou encore le respect en soirée. Ce sont des réalités de la vie étudiante, et les ignorer ne fait que renforcer les risques.
De plus, nous avons à Namur la chance de proposer une animation riche et variée. En effet, les cercles étudiants regroupent les étudiants par faculté, les kots-à-projet par une thématique commune et les régionales par région. Bien sûr, nous sommes à l’université avant tout pour étudier, mais il est tout aussi important de vivre pleinement sa vie étudiante. Or, ces dernières années, on constate un véritable désintéressement : bunker qui se vide, recrutement compliqué, conseil étudiant dont le nombre est divisé par trois… L’AGE, en tant que structure fédératrice, a un rôle à jouer pour redynamiser les collectifs, remettre du sens dans l’engagement, et donner envie aux étudiants de s’impliquer à nouveau. Là aussi, il faudra écouter, dialoguer, et surtout agir ensemble, avec toutes les assemblées.