Bien sûr, on n’en est pas encore là, mais si nos étudiants parviennent à utiliser l’outil correctement, ne fût-ce que pour débroussailler une partie de la matière, ce sera déjà très bien. On peut envisager différents scénarios pédagogiques : ils pourraient s’en servir pour un résumé de cours, du mindmapping, la redéfinition de certains concepts... Maintenant, je reste quand même sceptique et prudent car nous sommes dans la phase initiale. J’ai soumis à ChatGPT trois problèmes de physique et il s’est planté sur deux d’entre eux... » L’objectif n’est cependant pas de « piéger » ChatGPT : ce serait en faire un rival et oublier qu’il n’est qu’une machine promise à se perfectionner. « Si je me sers d’un marteau, je ne me mets pas en compétition avec le marteau...

Prof. Michaël Lobet, Faculté des sciences, Département de physique, Institut NISM