Le Département de médecine vétérinaire forme les médecins d’aujourd’hui en un scientifique qui peut exercer son talent dans des domaines variés et stratégiques tels que la santé des animaux de compagnie, la médecine collective et individuelle des animaux de rente, la santé publique, la recherche scientifique, l’enseignement, l’aide humanitaire, l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire,…
C’est à ces nombreuses facettes du métier que le Département de médecine vétérinaire prépare ses bacheliers, soucieux de développer chez eux les ressources indispensables à l’acquisition des compétences professionnelles qui leur permettra de gérer les situations complexes auxquelles ils seront confrontés.
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Plongée au cœur des agnelages pour les étudiants vétérinaires
Plongée au cœur des agnelages pour les étudiants vétérinaires
Des bottes en caoutchouc, des bleus de travail, le bêlement des brebis, l’odeur de la paille… Le décor est planté. À la ferme du Centre de Recherche Ovine, située dans la campagne namuroise, les étudiants en médecine vétérinaire vivent, l’espace de quelques jours, au rythme des naissances des agneaux. Une expérience intense et formatrice, remplie de gestes techniques et d’émotions, encadrée par une équipe composée d'une vétérinaire, d'un professeur et de trois techniciens de l'Université de Namur.

Ce printemps 2025, la bergerie du Centre de Recherche Ovine (CRO de l'UNamur) à Faulx-les-Tombes est entré dans une période d’effervescence : celle de l’agnelage. Durant trois semaines, les quelque 70 brebis de race Île-de-France mettent bas. À cette occasion, deux types de stages sont proposés aux étudiants de bachelier en médecine vétérinaire : un stage d’agnelage de trois jours et un internat plus approfondi. Deux formats complémentaires qui poursuivent un même objectif : former les étudiants au plus près de la réalité de terrain.
« Pour être un bon vétérinaire, il faut d’abord connaître le fonctionnement d’un élevage et comprendre le métier d’éleveur », explique Astrid Petit, vétérinaire et membre du CRO. « C’est pourquoi nous demandons aux étudiants de participer à toutes les tâches de la ferme : soins quotidiens, nourrissage, paillage, surveillance des brebis prêtes à agneler, assistance aux mises bas, réanimation des agneaux, vérification de la prise de colostrum, soins néonataux, etc. »
Le stage : une transmission entre étudiants
Étudiante en première année de médecine vétérinaire, Valentine vit au rythme des naissances depuis deux jours : « Nos journées dépendent des mises bas. C’est à nous d’être attentifs, de détecter les premiers signes et de veiller à ce que tout se passe bien. Mais à côté des naissances, il y a énormément d’autres choses à faire : nourrir les petits que la mère n’a pas reconnus, vérifier qu’ils prennent bien le colostrum, pailler, remplir les abreuvoirs… ». Un travail qui demande une présence constante, de jour comme de nuit. C’est pourquoi les étudiants logent sur place, ce qui leur permet d’intervenir à toute heure et de suivre les brebis de manière continue. « Ce sont trois jours intenses où on ne dort pas beaucoup la nuit, mais notre fatigue est largement compensée par le “taux de mignonnerie” des agneaux », sourit-elle.
Réalisable dès la première année de médecine vétérinaire, le stage en agnelage repose sur une pédagogie active et une transmission entre étudiants. Chaque jour, les étudiants progressent dans leur rôle à la ferme. Ils commencent le stage en tant que « débutants », puis évoluent au jour deux en tant que « stagiaires confirmés », avant de terminer en étant « stagiaire expérimenté » le dernier jour. « Ce sont les étudiants eux-mêmes qui assurent la transmission des savoirs, ce qui leur permet d’évoluer rapidement et en totale autonomie », précise Astrid Petit. « Avoir trois niveaux différents, apprendre grâce aux autres étudiants puis transmettre notre savoir aux suivants, c’est vraiment très enrichissant et responsabilisant », ajoute Valentine.

Au-delà des compétences cliniques, ce stage développe aussi des qualités humaines essentielles pour les futurs vétérinaires : gestion du stress, travail en équipe, capacité d’observation, sens des priorités…
L’internat : une immersion prolongée
En parallèle des stages de trois jours, le CRO propose également une autre formule, plus poussée : l’internat d’agnelage. Ce programme de huit à neuf jours permet de vivre au rythme de la ferme et d’assurer la coordination des stagiaires ainsi que la supervision des soins en dehors des heures de présence du personnel. « Cette immersion offre aux étudiants une opportunité unique d’acquérir des connaissances approfondies et des compétences opérationnelles essentielles à la gestion des parturitions et des premières étapes de la vie du nouveau-né (néonatologie) », explique Astrid Petit.
Avant de commencer, les internes bénéficient d’une formation théorique et d’un entraînement clinique. Ils apprennent à repérer certaines pathologies (métrites, rétentions, mammites...), à intervenir lors de complications obstétricales, à pratiquer certains gestes médicaux autorisés sous supervision (prise de sang, injection, pose d’une sonde, réanimation néonatale…) et à assurer un suivi attentif des brebis et des agneaux.
« Ce qui nous manque lors des études c’est le contact avec l’animal, surtout l’animal vivant. Pouvoir être sur place et appliquer des informations théoriques que l’on a reçues en cours, c’est vraiment une opportunité incroyable », témoigne Chloé, étudiante en troisième année. « Ici, on est aussi encadré par des professionnels de l’Université et par des vétérinaires. Ils sont là pour nous aider et nous apporter des informations supplémentaires, tout en nous laissant une très grande autonomie. Le fait de se retrouver entre stagiaires et internes crée une vraie dynamique d’apprentissage, avec des échanges très riches », conclut-elle.
Découvrez l'internat d'agnelage en vidéo
Les agnelages en chiffres
- 70 brebis de race Île-de-France
- Environ 140 naissances (appelée « prolificité » : deux agneaux par brebis)
- Une vingtaine d’étudiants stagiaires
- Trois à cinq internes mobilisés sur la période

Le Centre de Recherche Ovine (CRO)
Situé dans un cadre naturel exceptionnel à Faulx-les-Tombes, le CRO fait partie de l’Unité de Recherche Vétérinaire Intégrée du Département de médecine vétérinaire. Le Centre combine trois missions principales :
- La recherche : le centre étudie le mouton comme modèle pour les maladies locomotrices, les pathologies néonatales et les enjeux de durabilité dans l’élevage. Il accueille des chercheurs universitaires et des industriels.
- L’enseignement : il sert de ferme pédagogique pour les étudiants en médecine vétérinaire (depuis la 1re année), leur permettant de mettre en pratique la théorie (examens cliniques, manipulation des animaux, agnelages, soins périnataux…).
- L’élevage : en tant que site d’élevage ovin, le centre produit de la viande d’agneau et des animaux reproducteurs. Le CRO propose également divers services aux éleveurs : analyses, conseils, fourniture de semences, accompagnement sanitaire, etc.
Le Centre a l’ambition de devenir un lieu de convergence où les chercheurs, les étudiants et les éleveurs partagent et développent les connaissances de manière collaborative.
Cet article est tiré de la rubrique "Tomorrow Learn" du magazine Omalius #37 (Juillet 2025).


Une mission exploratoire pour tisser des liens avec le Sénégal
Une mission exploratoire pour tisser des liens avec le Sénégal
Une délégation de l’Université de Namur a participé à une mission exploratoire à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, au Sénégal. L’objectif : découvrir les recherches menées sur le terrain, rencontrer les chercheurs de l’UCAD et initier de futures collaborations entre les deux institutions.

Dix membres du corps académique et scientifique de l’UNamur, accompagnés par le Service des relations internationales et de l’ONG FUCID, le Forum Universitaire pour la Coopération Internationale au Développement, ont participé à une mission exploratoire co-organisée avec l’UCAD. Cette mission s’inscrivait dans la volonté de l’université de renforcer les partenariats avec le Sud, en favorisant les échanges, en sensibilisant les chercheurs aux enjeux du Sud global et en faisant émerger de nouveaux projets.
Pendant une semaine, plusieurs activités ont été organisées pour permettre aux membres de la délégation de découvrir l’université sénégalaise : visite de l’UCAD et découverte de ses enjeux, échanges autour du concept « One Health », rencontres entre chercheurs, visite de terrain et moment de clôture en présence de partenaires institutionnels.
Catherine Linard, professeure à la Faculté des sciences, faisait partie de la délégation namuroise « Se rendre sur place et échanger avec nos collègues sénégalais est très important. Cela nous permet de découvrir la richesse de leurs recherches, dans des domaines souvent directement connectés aux réalités du terrain », explique-t-elle.
Depuis 2015, Catherine Linard collabore avec l’UCAD, notamment dans le cadre d’un projet de recherche et développement soutenu par l’ARES. « De cette première collaboration sont nées de nombreuses dynamiques. Plusieurs doctorants sénégalais sont venus en Belgique pour poursuivre leurs recherches. Et inversement, une de mes doctorante belge, Camille Morlighem, qui travaille sur la création de cartes de risque de malaria au Sénégal, a pu bénéficier de bourses de mobilité pour des séjours de recherche à l’UCAD. Nous avons également établi des échanges d’enseignement : je me suis rendue à Dakar pour donner une semaine de formation aux doctorants en géographie, et une collègue géographe de la santé, Aminata Niang Diène, vient chaque année en Belgique pour intervenir dans un de mes cours de master », poursuit la professeure.
Les participants
La délégation rassemblait des profils issus de plusieurs facultés de l’UNamur et de services :
- Francesca Cecchet, Faculté des sciences, présidente de l’Institut de recherche NISM (Namur Institute of Structured Matter) et membre de l’Institut de recherche (NaRILIS Namur Research Institute for Life Sciences)
- Laurent Houssiau, Faculté des sciences et membre de l’Institut de recherche NISM (Namur Institute of Structured Matter)
- Charles Nicaise, Faculté de médecine et président de l’Institut de recherche NaRILIS (Namur Research Institute for Life Sciences)
- Denis Saint-Amand, Faculté de philosophie et de lettres et membre de l’Institut de recherche NaLTT (Namur Institute of Language, Text and Transmediality)
- Laurent Ravez, Facultés de médecine et des sciences et membre des Instituts de recherche NaRILiS (Namur Research Institute for Life Sciences) et EsPhiN (Espace Philosophique de Namur)
- Anne Vermeyen, membre de la Cellule bien-être animal
- Flora Musuamba, Faculté de médecine et membre de l’Institut de recherche NaRILIS (Namur Research Institute for Life Sciences)
- Florence Georges, Faculté de droit et membre de l’Institut de recherche NaDI (Namur Digital Institute)
- Nathanaël Laurent, Faculté des sciences et membre de l’Institut de recherche EsPhiN (Espace Philosophique de Namur)
- Catherine Linard, Faculté des sciences et membre des Instituts de recherche NaRILIS (Namur Research Institute for Life Sciences) et ILEE (Institute of Life-Earth-Environment)
- Rita Rixen, directrice de la FUCID, le Forum universitaire pour la coopération internationale au développement
- Amélie Schnock, membre du Service des relations internationales
L’Université de Namur à l’international
Engagée dans la coopération internationale et au développement, l’Université de Namur entretient de nombreuses collaborations avec plusieurs institutions dans le monde entier. Ces collaborations se réalisent à travers des projets de recherche, des missions d’enseignement ou de formation, ou encore des formations d'étudiants dans le cadre de l'offre d'enseignement de l'UNamur ou dans le cadre de stages de courte durée, notamment de recherche.

Une nouvelle fresque pour la Faculté des sciences
Une nouvelle fresque pour la Faculté des sciences
Étudiante en 3e année de médecine vétérinaire et passionnée par le dessin, Élise Hottois a transformé un des murs de la Faculté des sciences en une véritable œuvre d'art.

C’est à l'occasion d’un appel à projets visant à embellir les locaux de la Faculté des sciences qu’Élise a été retenue parmi d’autres candidats. L’objectif : mettre en lumière ses huit départements : biologie, chimie, géographie, géologie, mathématiques, médecine vétérinaire, physique et sciences philosophiques. Après une présélection, Elise a proposé un croquis qui a rapidement séduit le jury. « J’ai voulu illustrer chaque discipline dans une esthétique douce et joyeuse, en mélangeant des objets anciens avec quelques éléments plus artistiques », explique-t-elle. On peut notamment y découvrir une sphère armillaire, un squelette ou encore une représentation du système solaire.

Un soutien familial
« Depuis toute petite, j’adore le dessin, c’est une passion que je tiens de ma maman », se confie Élise. « Dès que j’ai commencé les croquis pour la fresque, je lui ai demandé des idées et des conseils. Elle est très créative et m’a beaucoup aidée », raconte-t-elle. Ensemble, elles ont cherché des inspirations et peaufiné leurs croquis, avant de se lancer dans la peinture de l’entièreté de la fresque.

Le projet a nécessité plusieurs semaines de préparation en amont et près de deux semaines de travail intensif pour achever cette œuvre de 15 mètres de long.
La fresque est visible dans le passage entre le bâtiment des sciences et l’auditoire Pedro Arrupe, accessible à partir du bâtiment des sciences, en descendant au -1.
D’autres réalisations
Pour Élise, ce n’était pas la première fois qu’elle s’essayait à ce genre d’exercice. « L’année dernière, j’avais réalisé deux fresques en collaboration avec le comité dans le Cercle vétérinaire. Je réalise aussi des tablars pour les étudiants, c’est ça qui m’a lancé dans la peinture. J’aimerais bien continuer de développer cette partie artistique à côté de mes études », conclut l’étudiante.


Au cœur de nos ruchers : entre recherche et pédagogie
Au cœur de nos ruchers : entre recherche et pédagogie
Le 20 mai a été désigné par les Nations Unies comme Journée mondiale des abeilles. Des insectes indispensables à la biodiversité, qui sont pourtant menacés par de nombreux facteurs externes. Il y a deux ans, le Département de médecine vétérinaire de l’UNamur installait des ruchers pour former et sensibiliser ses étudiants et membres enseignants à l’apiculture.


Plongée au cœur des agnelages pour les étudiants vétérinaires
Plongée au cœur des agnelages pour les étudiants vétérinaires
Des bottes en caoutchouc, des bleus de travail, le bêlement des brebis, l’odeur de la paille… Le décor est planté. À la ferme du Centre de Recherche Ovine, située dans la campagne namuroise, les étudiants en médecine vétérinaire vivent, l’espace de quelques jours, au rythme des naissances des agneaux. Une expérience intense et formatrice, remplie de gestes techniques et d’émotions, encadrée par une équipe composée d'une vétérinaire, d'un professeur et de trois techniciens de l'Université de Namur.

Ce printemps 2025, la bergerie du Centre de Recherche Ovine (CRO de l'UNamur) à Faulx-les-Tombes est entré dans une période d’effervescence : celle de l’agnelage. Durant trois semaines, les quelque 70 brebis de race Île-de-France mettent bas. À cette occasion, deux types de stages sont proposés aux étudiants de bachelier en médecine vétérinaire : un stage d’agnelage de trois jours et un internat plus approfondi. Deux formats complémentaires qui poursuivent un même objectif : former les étudiants au plus près de la réalité de terrain.
« Pour être un bon vétérinaire, il faut d’abord connaître le fonctionnement d’un élevage et comprendre le métier d’éleveur », explique Astrid Petit, vétérinaire et membre du CRO. « C’est pourquoi nous demandons aux étudiants de participer à toutes les tâches de la ferme : soins quotidiens, nourrissage, paillage, surveillance des brebis prêtes à agneler, assistance aux mises bas, réanimation des agneaux, vérification de la prise de colostrum, soins néonataux, etc. »
Le stage : une transmission entre étudiants
Étudiante en première année de médecine vétérinaire, Valentine vit au rythme des naissances depuis deux jours : « Nos journées dépendent des mises bas. C’est à nous d’être attentifs, de détecter les premiers signes et de veiller à ce que tout se passe bien. Mais à côté des naissances, il y a énormément d’autres choses à faire : nourrir les petits que la mère n’a pas reconnus, vérifier qu’ils prennent bien le colostrum, pailler, remplir les abreuvoirs… ». Un travail qui demande une présence constante, de jour comme de nuit. C’est pourquoi les étudiants logent sur place, ce qui leur permet d’intervenir à toute heure et de suivre les brebis de manière continue. « Ce sont trois jours intenses où on ne dort pas beaucoup la nuit, mais notre fatigue est largement compensée par le “taux de mignonnerie” des agneaux », sourit-elle.
Réalisable dès la première année de médecine vétérinaire, le stage en agnelage repose sur une pédagogie active et une transmission entre étudiants. Chaque jour, les étudiants progressent dans leur rôle à la ferme. Ils commencent le stage en tant que « débutants », puis évoluent au jour deux en tant que « stagiaires confirmés », avant de terminer en étant « stagiaire expérimenté » le dernier jour. « Ce sont les étudiants eux-mêmes qui assurent la transmission des savoirs, ce qui leur permet d’évoluer rapidement et en totale autonomie », précise Astrid Petit. « Avoir trois niveaux différents, apprendre grâce aux autres étudiants puis transmettre notre savoir aux suivants, c’est vraiment très enrichissant et responsabilisant », ajoute Valentine.

Au-delà des compétences cliniques, ce stage développe aussi des qualités humaines essentielles pour les futurs vétérinaires : gestion du stress, travail en équipe, capacité d’observation, sens des priorités…
L’internat : une immersion prolongée
En parallèle des stages de trois jours, le CRO propose également une autre formule, plus poussée : l’internat d’agnelage. Ce programme de huit à neuf jours permet de vivre au rythme de la ferme et d’assurer la coordination des stagiaires ainsi que la supervision des soins en dehors des heures de présence du personnel. « Cette immersion offre aux étudiants une opportunité unique d’acquérir des connaissances approfondies et des compétences opérationnelles essentielles à la gestion des parturitions et des premières étapes de la vie du nouveau-né (néonatologie) », explique Astrid Petit.
Avant de commencer, les internes bénéficient d’une formation théorique et d’un entraînement clinique. Ils apprennent à repérer certaines pathologies (métrites, rétentions, mammites...), à intervenir lors de complications obstétricales, à pratiquer certains gestes médicaux autorisés sous supervision (prise de sang, injection, pose d’une sonde, réanimation néonatale…) et à assurer un suivi attentif des brebis et des agneaux.
« Ce qui nous manque lors des études c’est le contact avec l’animal, surtout l’animal vivant. Pouvoir être sur place et appliquer des informations théoriques que l’on a reçues en cours, c’est vraiment une opportunité incroyable », témoigne Chloé, étudiante en troisième année. « Ici, on est aussi encadré par des professionnels de l’Université et par des vétérinaires. Ils sont là pour nous aider et nous apporter des informations supplémentaires, tout en nous laissant une très grande autonomie. Le fait de se retrouver entre stagiaires et internes crée une vraie dynamique d’apprentissage, avec des échanges très riches », conclut-elle.
Découvrez l'internat d'agnelage en vidéo
Les agnelages en chiffres
- 70 brebis de race Île-de-France
- Environ 140 naissances (appelée « prolificité » : deux agneaux par brebis)
- Une vingtaine d’étudiants stagiaires
- Trois à cinq internes mobilisés sur la période

Le Centre de Recherche Ovine (CRO)
Situé dans un cadre naturel exceptionnel à Faulx-les-Tombes, le CRO fait partie de l’Unité de Recherche Vétérinaire Intégrée du Département de médecine vétérinaire. Le Centre combine trois missions principales :
- La recherche : le centre étudie le mouton comme modèle pour les maladies locomotrices, les pathologies néonatales et les enjeux de durabilité dans l’élevage. Il accueille des chercheurs universitaires et des industriels.
- L’enseignement : il sert de ferme pédagogique pour les étudiants en médecine vétérinaire (depuis la 1re année), leur permettant de mettre en pratique la théorie (examens cliniques, manipulation des animaux, agnelages, soins périnataux…).
- L’élevage : en tant que site d’élevage ovin, le centre produit de la viande d’agneau et des animaux reproducteurs. Le CRO propose également divers services aux éleveurs : analyses, conseils, fourniture de semences, accompagnement sanitaire, etc.
Le Centre a l’ambition de devenir un lieu de convergence où les chercheurs, les étudiants et les éleveurs partagent et développent les connaissances de manière collaborative.
Cet article est tiré de la rubrique "Tomorrow Learn" du magazine Omalius #37 (Juillet 2025).


Une mission exploratoire pour tisser des liens avec le Sénégal
Une mission exploratoire pour tisser des liens avec le Sénégal
Une délégation de l’Université de Namur a participé à une mission exploratoire à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, au Sénégal. L’objectif : découvrir les recherches menées sur le terrain, rencontrer les chercheurs de l’UCAD et initier de futures collaborations entre les deux institutions.

Dix membres du corps académique et scientifique de l’UNamur, accompagnés par le Service des relations internationales et de l’ONG FUCID, le Forum Universitaire pour la Coopération Internationale au Développement, ont participé à une mission exploratoire co-organisée avec l’UCAD. Cette mission s’inscrivait dans la volonté de l’université de renforcer les partenariats avec le Sud, en favorisant les échanges, en sensibilisant les chercheurs aux enjeux du Sud global et en faisant émerger de nouveaux projets.
Pendant une semaine, plusieurs activités ont été organisées pour permettre aux membres de la délégation de découvrir l’université sénégalaise : visite de l’UCAD et découverte de ses enjeux, échanges autour du concept « One Health », rencontres entre chercheurs, visite de terrain et moment de clôture en présence de partenaires institutionnels.
Catherine Linard, professeure à la Faculté des sciences, faisait partie de la délégation namuroise « Se rendre sur place et échanger avec nos collègues sénégalais est très important. Cela nous permet de découvrir la richesse de leurs recherches, dans des domaines souvent directement connectés aux réalités du terrain », explique-t-elle.
Depuis 2015, Catherine Linard collabore avec l’UCAD, notamment dans le cadre d’un projet de recherche et développement soutenu par l’ARES. « De cette première collaboration sont nées de nombreuses dynamiques. Plusieurs doctorants sénégalais sont venus en Belgique pour poursuivre leurs recherches. Et inversement, une de mes doctorante belge, Camille Morlighem, qui travaille sur la création de cartes de risque de malaria au Sénégal, a pu bénéficier de bourses de mobilité pour des séjours de recherche à l’UCAD. Nous avons également établi des échanges d’enseignement : je me suis rendue à Dakar pour donner une semaine de formation aux doctorants en géographie, et une collègue géographe de la santé, Aminata Niang Diène, vient chaque année en Belgique pour intervenir dans un de mes cours de master », poursuit la professeure.
Les participants
La délégation rassemblait des profils issus de plusieurs facultés de l’UNamur et de services :
- Francesca Cecchet, Faculté des sciences, présidente de l’Institut de recherche NISM (Namur Institute of Structured Matter) et membre de l’Institut de recherche (NaRILIS Namur Research Institute for Life Sciences)
- Laurent Houssiau, Faculté des sciences et membre de l’Institut de recherche NISM (Namur Institute of Structured Matter)
- Charles Nicaise, Faculté de médecine et président de l’Institut de recherche NaRILIS (Namur Research Institute for Life Sciences)
- Denis Saint-Amand, Faculté de philosophie et de lettres et membre de l’Institut de recherche NaLTT (Namur Institute of Language, Text and Transmediality)
- Laurent Ravez, Facultés de médecine et des sciences et membre des Instituts de recherche NaRILiS (Namur Research Institute for Life Sciences) et EsPhiN (Espace Philosophique de Namur)
- Anne Vermeyen, membre de la Cellule bien-être animal
- Flora Musuamba, Faculté de médecine et membre de l’Institut de recherche NaRILIS (Namur Research Institute for Life Sciences)
- Florence Georges, Faculté de droit et membre de l’Institut de recherche NaDI (Namur Digital Institute)
- Nathanaël Laurent, Faculté des sciences et membre de l’Institut de recherche EsPhiN (Espace Philosophique de Namur)
- Catherine Linard, Faculté des sciences et membre des Instituts de recherche NaRILIS (Namur Research Institute for Life Sciences) et ILEE (Institute of Life-Earth-Environment)
- Rita Rixen, directrice de la FUCID, le Forum universitaire pour la coopération internationale au développement
- Amélie Schnock, membre du Service des relations internationales
L’Université de Namur à l’international
Engagée dans la coopération internationale et au développement, l’Université de Namur entretient de nombreuses collaborations avec plusieurs institutions dans le monde entier. Ces collaborations se réalisent à travers des projets de recherche, des missions d’enseignement ou de formation, ou encore des formations d'étudiants dans le cadre de l'offre d'enseignement de l'UNamur ou dans le cadre de stages de courte durée, notamment de recherche.

Une nouvelle fresque pour la Faculté des sciences
Une nouvelle fresque pour la Faculté des sciences
Étudiante en 3e année de médecine vétérinaire et passionnée par le dessin, Élise Hottois a transformé un des murs de la Faculté des sciences en une véritable œuvre d'art.

C’est à l'occasion d’un appel à projets visant à embellir les locaux de la Faculté des sciences qu’Élise a été retenue parmi d’autres candidats. L’objectif : mettre en lumière ses huit départements : biologie, chimie, géographie, géologie, mathématiques, médecine vétérinaire, physique et sciences philosophiques. Après une présélection, Elise a proposé un croquis qui a rapidement séduit le jury. « J’ai voulu illustrer chaque discipline dans une esthétique douce et joyeuse, en mélangeant des objets anciens avec quelques éléments plus artistiques », explique-t-elle. On peut notamment y découvrir une sphère armillaire, un squelette ou encore une représentation du système solaire.

Un soutien familial
« Depuis toute petite, j’adore le dessin, c’est une passion que je tiens de ma maman », se confie Élise. « Dès que j’ai commencé les croquis pour la fresque, je lui ai demandé des idées et des conseils. Elle est très créative et m’a beaucoup aidée », raconte-t-elle. Ensemble, elles ont cherché des inspirations et peaufiné leurs croquis, avant de se lancer dans la peinture de l’entièreté de la fresque.

Le projet a nécessité plusieurs semaines de préparation en amont et près de deux semaines de travail intensif pour achever cette œuvre de 15 mètres de long.
La fresque est visible dans le passage entre le bâtiment des sciences et l’auditoire Pedro Arrupe, accessible à partir du bâtiment des sciences, en descendant au -1.
D’autres réalisations
Pour Élise, ce n’était pas la première fois qu’elle s’essayait à ce genre d’exercice. « L’année dernière, j’avais réalisé deux fresques en collaboration avec le comité dans le Cercle vétérinaire. Je réalise aussi des tablars pour les étudiants, c’est ça qui m’a lancé dans la peinture. J’aimerais bien continuer de développer cette partie artistique à côté de mes études », conclut l’étudiante.


Au cœur de nos ruchers : entre recherche et pédagogie
Au cœur de nos ruchers : entre recherche et pédagogie
Le 20 mai a été désigné par les Nations Unies comme Journée mondiale des abeilles. Des insectes indispensables à la biodiversité, qui sont pourtant menacés par de nombreux facteurs externes. Il y a deux ans, le Département de médecine vétérinaire de l’UNamur installait des ruchers pour former et sensibiliser ses étudiants et membres enseignants à l’apiculture.

Événements
Soutenance publique de doctorat en sciences vétérinaires - Laura Rubiano Bonil
Are non-coding Simbuviruses RNA motifs involved in transcription termination and translation?
Abstract
The Simbu serogroup, part of the Peribunyaviridae family, includes arboviruses associated with febrile disease and fetal congenital malformations due to viral neurotropism. These viruses possess a tripartite, negative-sense RNA genome that lacks the poly(A) tail. Notably, the 3' non-translated region of the small (S) genomic segment contains conserved RNA elements, including a stem loop (SL) structure and a sequence-based motif (GC signal) flanking the termination site for messenger RNA (mRNA) synthesis. Although their functions remain unclear, their conservation and specific positions suggest a potential role in mRNA transcription termination and translation initiation. A reverse genetics system for Schmallenberg virus (SBV), a ruminant pathogen, was used to generate a viral recombinant library bearing deliberate mutations. The replication kinetics, S segment transcription termination profile, and nucleoprotein (N) abundance were evaluated in mammalian and insect cell lines. At the same time, the virulence was assessed in an immunocompetent mouse model. Characterization of the mutant viruses indicated that the SL structure is essential for viral production, with the stem length being a key feature; at least five complementary base pairs are necessary between the stem arms. A shorter stem length impaired replicative fitness, N protein abundance, and altered the mRNA to complementary RNA ratio. Point mutations in the GC signal disrupted proper mRNA termination, thereby limiting viral N protein synthesis and, thus, virion assembly. In vivo, attenuated viruses resulted in lower viral loads, reduced neuroinvasion, and improved survival rates compared to the wild type SBV. The GC signal mutants exhibited strong attenuation while still maintaining active transcription. Overall, these findings indicate that the SL and GC signal serve as cis-regulatory elements and are indirect determinants of SBV virulence, regulating viral replication and neuropathogenesis.
Jury
- Prof. Patsy RENARD (UNamur), Présidente
- Dr Damien COUPEAU (UNamur) Secrétaire
- Prof. Damien VITOUR (Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort)
- Prof. Ludovic MARTINELLE (ULiège)
- Prof. Lionel TAFFOREAU (UMons)
- Prof. Charles NICAISE (UNamur)
- Prof. Benoît MUYLKENS (UNamur)
MDAH 2026 conference
15th International Symposium on Marek’s Disease and Avian Herpesviruses.

Every two years, the International Symposium on Marek's Disease and Avian Herpesviruses (MDAH) brings together researchers from around the world to exchange the latest insights on poultry viral diseases — covering their biology, evolution, control strategies, and epidemiology. Attendees include PhD students, postdocs and researchers representing academia, government, and commercial organizations from North and South America, Europe, Asia, the Middle East, Australia, and Africa.
Deadlines
- Opening of abstract submissions and registrations: 20.11.2025
- Deadline for abstract submissions: 20.01.2026
- Early bird registration deadline: 01.03.2026
- Pre-reserved hotel rooms for symposium participants until: 01.03.2026
