L’UNamur contribue à la reconnaissance du Geopark Famenne-Ardenne par l’UNESCO

25/04/18

Niché au cœur des vallées de la Lesse, de la Lomme et de l’Ourthe, nous trouvons le Geopark Famenne-Ardenne. Cette région de 911 km² présente un fabuleux héritage géologique qui vient de recevoir le label de « Géoparc Mondial » de l’UNESCO. Une première en Belgique.

Une aventure à laquelle participe l’UNamur grâce au géologue Vincent Hallet, collaborateur au sein du Géopark.

Un patrimoine Géologique à protéger

A côté de l’UNamur sont associées des institutions scientifiques comme l’UMons, la Commission Wallonne d’Etude et de Protection des Sites Souterrains, et l’Institut Royal des Sciences Naturelles.

Ce label vise à valoriser et à protéger un patrimoine géologique d’importance internationale. Dans le Geopark Famenne-Ardenne se trouvent en effet plusieurs grottes emblématiques, dont les Grottes de Han, et des sites karstiques exceptionnels.

« Cette région représente d’ailleurs l’une des plus riches d’Europe en terme de phénomènes karstiques » souligne Yves Quinif, Président du Geopark Famenne-Ardenne.

Les lagons deS ardenneS

Il est aussi possible d'observer dans cette région des roches constituées de carbonates, caractéristiques de paléo-climats et de paléo-environnements.

« Les plus vieilles roches ont 385 millions d’années, et leurs études nous ont notamment permis d'apprendre que la région avait à une certaine époque des récifs marins » précise le géologue Vincent Hallet. De nombreux organismes fossiles témoignent ainsi de la construction d’une grande barrière de coraux avec des lagons fermés.

Ajoutons enfin que la géomorphologie des paysages du Geopark reflète directement la nature du sol.  « Et nous pouvons établir un lien direct entre la géologie, la géomorphologie, et l’utilisation du territoire par l'Homme, comme par exemple l’exploitation calcaire. C’est un lien très visible chez nous et peut-être même unique en Europe » affirme le Pr. Hallet.

Cette labélisation de l’UNESCO permettra à la région d’améliorer à l'avenir son développement international, socio-économique, touristique, et bien sûr scientifique.

C.S