La Faculté de droit inscrit sa formation dans une perspective de l'accompagnement de l'étudiant vers l'excellence et l'autonomie. Elle mène une recherche scientifique pointue et interdisciplinaire dans des domaines clés, notamment au travers de ses centres de recherche, le CRIDS et Vulnérabilités et Sociétés. Elle organise divers services à la société comme la formation continuée à l'attention des professionnels du droit.

Chaire Francqui 2025-2026 | Besoin d'environnement, besoin de droit ?

Leçon inaugurale | 27 novembre 2025 - Protéger l’environnement au-delà du politique

La Faculté de droit accueille la professeure Delphine Misonne à l’occasion d’une Chaire Francqui qui lui a été décernée par la Fondation Francqui : « Besoin d’environnement, besoin de droit ? ». L’organisation de cette chaire s’intègre pleinement dans le Fil Rouge de la Faculté de droit dédiée à ce substrat essentiel à la vie qu’est l’environnement, la nature, notre terre : « Réenchanter la terre »

Chaire Francqui 2025-2026 en Faculté de droit Delphine Misonne

Les études

La Faculté de droit offre une formation de bachelier en 3 ans, soit en horaire de jour, soit en horaire décalé. Les études de bachelier en droit à l’Université de Namur offrent une formation juridique de base complète, visant à faire des étudiantes et étudiants d’excellents juristes généralistes aptes à suivre le programme de Master en droit.

Droit études

La recherche

La Faculté de droit mène une recherche scientifique pointue et interdisciplinaire. Ancrée dans la société actuelle, elle axe ses priorités de recherche, notamment, autour de ses deux centres de recherche : le CRIDS et le Centre Vulnérabilités et Sociétés. Une formation doctorale est proposée aux juristes désireux d’effectuer une thèse de doctorat.

Droit études

Service à la société

À côté de l’enseignement et de la recherche, l’Université a une mission de service à la société. Dans ce cadre, la Faculté de droit propose diverses activités de formation continuée à l’attention des professionnels du droit. Le blog de la faculté est également disponible et partage l’actualité juridique belge et internationale. Enfin, l'Association des Anciens de la Faculté de droit est active : impossible d'oublier la Faculté après y être passé !

Service à la société - Faculté de droit

Organisation

La Faculté s'est organisée de manière optimale afin de gérer ses missions d'enseignement, de recherche et de service à la société.

Le fil rouge de droit

Depuis 2022, la Faculté de droit fait le choix d’un thème d’année qui réunit toute la Faculté, étudiants et enseignants, tous blocs et programmes confondus. Ce fil conducteur est exploité dans les cours, encadrements, travaux, tournois d'éloquence, et lors de conférences et activités pédagogiques et culturelles proposées au fil de l'année académique. Une dynamique enthousiaste et porteuse de valeurs qui rend toujours un peu plus unique l'encadrement de l'Université de Namur.

Logo du fil rouge de la Faculté de droit : Réanchantons la Terre (2025-2026)

La Faculté de droit en quelques chiffres

2000
étudiants
53
académiques dont 8 professeurs émérites
48
membres du personnel scientifique
12
membres du personnel administratif et technique

Bibliothèque de la Faculté

La bibliothèque de la Faculté de droit possède environ 20.000 ouvrages et est abonnée à environ 150 périodiques couvrant les différentes branches du droit. Elle abrite également le Centre de documentation du CRIDS (Centre de Recherche Information, Droit, Société) mais aussi le centre de documentation de Vulnérabilités et Sociétés.

À la une

Actualités

Article
-
Faculté de droit

Immersion dans la plaidoirie environnementale pour les étudiants de droit

Droit
Durable

Ce 18 novembre 2025, la Faculté de droit organisait la quatrième édition de son traditionnel procès simulé en droit pénal. Sept étudiants, issus des horaires de jour et décalé, ont endossé leur toge pour incarner les différents acteurs d’un procès consacré à une affaire de rave party illégale en pleine zone naturelle protégée. Plaidoiries et réquisitoires endiablés étaient au programme. L'occasion aussi de rappeler comment le droit pénal de l'environnement protège la nature et de découvrir la justice pénale d'un peu plus près. 

Procès simulé en droit

Cette année, le procès portait sur un dossier datant de juillet 2025 : une rave party illégale, rassemblant quelque 1 200 personnes s’étant tenue à Ohey, près de Namur, en pleine zone naturelle protégée. « Cette affaire est en lien avec le Fil Rouge de cette année, "Réenchantons la Terre".Il s’agit d’un dossier ayant causé des dommages importants à la nature, mais aussi de faits de violences, avec et sans mobile discriminatoire, entre un participant et un riverain », explique Emma Bourcelet, assistante à la Faculté de droit et co-organisatrice de l’événement. « L’idée était notamment de montrer comment le droit pénal de l’environnement peut être un outil pour la défense de la nature. »

Sept étudiantes et étudiants ont préparé avec soin leurs interventions, chacun dans un rôle différent : Théophile Renier, Aurélie Lemmens, Albiona Sefedini, Louis Jaspard, Dorien Huys, Nateo Carnot et Laly Vadevorst. Le staff entourant le projet rassemblait notamment : Nathalie Colette-Bazecq, doyenne de la Faculté de droit, Amani Pici, doctorant, Amélie Lachapelle, docteure en sciences juridiques de l'UNamur, l’ELSA Namur (European Law Students’ Association) et Emma Bourcelet.

Des invités de marque

Des invités de marque 

La Faculté de droit accueillait deux invités : Julien Moinil, Procureur du Roi à Bruxelles et collaborateur didactique en droit pénal, président de la Cour lors du procès simulé et Sarah Coisne, juge à la Cour d’appel de Liège, qui avait fourni le dossier réel ayant servi de base aux faits soumis aux étudiants.

« L’expérience de Julien Moinil, en tant que praticien et ancien de la Faculté, a été une réelle source d’inspiration », souligne Emma Bourcelet. « Quant à Sarah Coisne, elle a non seulement contribué aux délibérations pour le verdict, mais aussi partagé son expérience et la diversité des dossiers en droit pénal de l’environnement. L’auditoire a ainsi pu prendre la mesure de la beauté et du rôle du droit pour façonner notre monde au service de la protection du vivant. »

Entre dépassement de soi et émotions

Les avantages pédagogiques d’un tel exercice pour les étudiants sont nombreux ! « C’est avant tout un vrai processus d’intelligence collective où les personnalités se conjuguent pour donner une couleur unique au projet. La rigueur imposée pousse les participants à développer une analyse juridique appliquée à des faits réels, ce qui permet de dépasser la théorie pure. Construire un argumentaire cohérent et pertinent est un exercice précieux pour la suite de leurs parcours, quels qu’ils soient. Enfin, l’apprentissage de la prise de parole, du jeu de rôle et le dépassement de certaines craintes représentent un défi majeur. Voir leur évolution en un mois est impressionnant », se réjouit Emma Bourcelet.

Ce 18 novembre, l’émotion était palpable dans l’auditoire Pedro Arrupe de l’UNamur. « Ces étudiantes et étudiants sont en deuxième année, ils n’ont pas encore toute la matière de droit pénal, ils découvrent le dossier un mois avant l’événement… et pourtant, la magie opère ! » confie Emma Bourcelet. 

Image
Emma Bourcelet

Mention spéciale pour Dorien, étudiante néerlandophone, qui a relevé le défi en français. Voir leur dépassement, l’esprit collectif, et même la présence d’anciens participants dans le public… c’est aussi le signe que cette expérience marque positivement et c’est un des plus beaux cadeaux de nos métiers. 

Emma Bourcelet Assistante à la Faculté de droit

Deux points de vue complémentaires pour remettre la protection de l’environnement au centre du débat public

Droit
Environnement

L’Université de Namur propose prochainement deux leçons inaugurales de deux Chaires Francqui, l’une en Faculté des sciences et l’autre en Faculté de droit. Accessibles à tous et toutes, les leçons inaugurales seront suivies par un drink local. Ces évènements sont gratuits, sur inscription.

Affiches d'annonce des deux Chaires Francqui 2025-2026 à l'UNamur - Sander Jacobs (sciences) et Delphine Misonne (droit)

Chaire Francqui 2025-2026 en sciences | Réparer notre relation à la Nature pour transformer nos sociétés

La crise de la biodiversité ne détruit pas seulement la nature : elle menace aussi nos sociétés, notre bien-être et notre survie.  À partir des évaluations scientifiques et des constats de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), cette Chaire Francqui explorera notre relation toxique avec la nature, l’échec global de sa protection et les valeurs multiples du vivant. 

Orateur : Sander Jacobs, chercheur senior à l'INBO (Institut pour la nature et la forêt), groupe de recherche Nature & Société, Coordinateur du programme de recherche sur la nature urbaine et Professeur invité à l'Université de Gand.

19/11/2025 - Leçon inaugurale | Crise de la biodiversité : causes, conséquences, et comment (ne pas) s'en sortir.

Chaire Francqui 2025-2026 en droit | Besoin d'environnement, besoin de droit ?

Cette Chaire Francqui offre un regard neuf sur les avancées mais aussi les tensions qui caractérisent aujourd’hui la manière dont le droit organise la relation de la société à l’environnement. Si l’ambition de protéger l’environnement est bien devenue une question juridique, comment ses ressorts essentiels sont-ils en train d’évoluer, que ce soit en matière climatique, dans le rapport à la santé humaine ou encore au statut accordé à la nature ?

L’organisation de cette chaire s’intègre pleinement dans le Fil Rouge 2025-2026 de la Faculté de droit dédiée à ce substrat essentiel à la vie qu’est l’environnement, la nature, notre terre : « Réenchanter la terre ». 

Oratrice : Delphine Misonne, Maître de recherches FNRS, Professeure à l'UCLouvain, Directrice du CEDRE et membre de l'Académie royale de Belgique.

27/11/2025 - Leçon inaugurale I Protéger l’environnement au-delà du politique

Éduquer au numérique par la fiction : l’initiative interdisciplinaire du NaDI

Intelligence Artificielle
Transition numérique
Pédagogie
Vulgarisation scientifique
Evénement

Le Namur Digital Institute (NaDI) lance un cycle de rendez-vous originaux : « Les Séances du Numérique ». Des films suivis de débats avec des experts et expertes pour comprendre les défis du numérique et stimuler la réflexion collective. Un projet porté par Anthony Simonofski, Anne-Sophie Collard, Benoît Vanderose et Fanny Barnabé. 

image du film ex_machina

Les Séances du Numérique sont une initiative lancée par le NaDI, l’institut de recherche sur le numérique à l’UNamur. Ce dernier regroupe des chercheurs et chercheuses issues des Facultés de droit, d’informatique et EMCP

Pour stimuler la collaboration interdisciplinaire, le NaDI a lancé un appel à projets. Un des projets retenus ? Les Séances du Numérique, format original où la fiction devient le point de départ d’un débat. Chaque rencontre commence par la projection d’un film, suivie d’une conférence interdisciplinaire sur une question de société liée au numérique. 

Une première Séance du Numérique marquante

Pour inaugurer le cycle, l’équipe a choisi de projeter The Social Network en mai dernier. Le film retrace la création de Facebook par Mark Zuckerberg et le débat portait sur la modération des réseaux sociaux, un sujet brûlant depuis l’élection de Donald Trump. Deux experts ont animé la discussion : Julien Albert, expert du centre PReCISE, et Jérémy Grossman, expert au CRIDS.

Affiche du film "The social network"

Éduquer par la fiction

L’ambition de ces séances est simple : éduquer au numérique par la fiction et confronter des points de vue variés.

Ce format prolonge l’expérience du podcast Pop-Code déjà animé par Anthony Simonofski et Benoît Vanderose, mais avec une dimension supplémentaire : l’interdisciplinarité et l’échange direct avec le public. Après le film, chacun peut interpeller les experts et expertes et enrichir la réflexion.

Et la suite ?

Le numérique sera au cœur des prochaines projections, en s’inscrivant dans une dynamique à la fois collaborative et ancrée dans l’actualité :

  1. En favorisant la collaboration entre plusieurs centres du NaDI pour faire dialoguer les disciplines (comme ce fut le cas lors de la première séance avec le CRIDS et PReCISE).
  2. En rebondissant sur des thématiques liées à l’actualité pour garantir la pertinence des échanges.

Quatre séances seront proposées par an, ouvertes à toutes et tous, avec une priorité : toucher les citoyens et citoyennes. Les films sont là pour donner un rayonnement culturel et scientifique à l’événement.

À terme, l’équipe aimerait diversifier ses formats : projections dans des cinémas comme le Caméo, diffusion de séries, voire des playconférences où l’on joue à un jeu vidéo pendant le débat. L’idée : utiliser la fiction sous toutes ses formes pour lancer la discussion.

L’équipe derrière le projet

  • Fanny Barnabé, chargée de cours au CRIDS / NaDI
  • Anne-Sophie Collard, professeure à la Faculté EMCP
  • Anthony Simonofski, professeur à la Faculté EMCP
  • Benoît Vanderose, professeur à la Faculté d’informatique

En collaboration avec le Confluent des savoirs et l'Administration de la communication

Prochaine séance : 4 novembre – “L’IA a-t-elle une conscience ?”

Projection du film Ex Machina suivie d’un débat avec Isabelle Linden et Benoît Frenay.

Penser, réfléchir : l’être humain est-il encore unique ? 

Derrière la révolution de l’IA, une question se pose : l'IA a-t-elle une conscience ? Pour cette deuxième projection-débat des Séances du Numérique, nous vous invitons à plonger dans le film Ex_machina, un face-à-face troublant entre création et créateur, entre humain et machine, entre futur et humanité. 

Programme : 

  • 17h : Accueil & présentation du film
  • 17h15 :  Projection du film Ex machina
  • 19h05 : Débat « L’IA a-t-elle une conscience ? » (avec Isabelle Linden & Benoît Frenay)
  • 19h45 : fin

Deux experts prendront part au débat : 

  • Benoît Frenay, qui apportera un éclairage sur les logiques d’apprentissage des intelligences artificielles actuelles et les limites de leur « autonomie ». Peut-on vraiment parler d’intelligence sans conscience ? Jusqu’où peut aller l’imitation ?
  • Isabelle Linden, qui interrogera les fondements mêmes de ce que nous appelons « penser » dans une logique informatique. Peut-on créer une machine consciente ? Ou ne sommes-nous que face à des miroirs de nos propres désirs ?
affiche séance du numérique 25.11.04

Intelligence artificielle, un danger pour la démocratie ?

Paroles d'experts
Démocratie

Peut-on encore parler de démocratie lorsque des algorithmes influencent nos choix électoraux ou participent à la rédaction des lois ? Cette thématique est étudiée par Aline Nardi, chercheuse à la Faculté de droit et membre du Namur Digital Institute (NADI). 

 

Aline Nardi

Plusieurs projets visent déjà à confier une partie du travail législatif à l’intelligence artificielle (IA). Si pour l’instant, il s’agit essentiellement d’outils de retranscription des débats parlementaires, de traduction ou d’analyse des archives, des outils de rédaction ou des textes de loi sont également envisagés. Recourir à l’IA peut paraître intéressant : elle peut améliorer la lisibilité ou faciliter la standardisation. Mais, selon ses usages, elle ne respecte pas spontanément les principes fondamentaux du processus législatif tels que la légalité, la proportionnalité ou l’égalité. Ces exigences établies par la Cour constitutionnelle font l’objet de nombreuses décisions jurisprudentielles. Dans le cadre d’une thèse de doctorat, Aline Nardi, les passe au crible pour voir si l’utilisation de l’IA est possible dans les processus législatifs.

Son constat ? « Pour certaines tâches plus critiques, qui dépassent la simple édition, des problèmes se posent ». Elle pointe notamment l’opacité du raisonnement, puisqu’« il est difficile de retracer pourquoi l’IA suggère telle piste à partir de la requête qu’on lui soumet ». Or, dans un État de droit, cheminement législatif doit être transparent et compréhensible afin d’être éventuellement contesté par les parlementaires et les citoyens.

À cela s’ajoutent des enjeux de légitimité démocratique : « La société qui va développer le système utilisé par les assemblées parlementaires peut influencer des décisions extrêmement importantes pour une nation. Un parlementaire est-il encore utile s’il n’est là que pour ratifier des décisions prises par une machine ? », s’interroge la juriste. 

Des élections influencées par l’IA

Côté citoyens, l’IA transforme depuis quelques années déjà les campagnes électorales. Microciblage, désinformation automatisée, manipulation des émotions via les réseaux sociaux : autant d’outils redoutables qui peuvent biaiser le débat public. La campagne présidentielle américaine de 2016 illustre clairement cette problématique. « La société Cambridge Analytica a par exemple ciblé et influencé les électeurs indécis dont les positions pouvaient être orientées au profit de Donald Trump. Environ 20 millions d’indécis ont ainsi reçu des messages sur mesure, tels que des mèmes, des vidéos, des articles de blog en faveur de Trump », rappelle Aline Nardi. Combinée aux réseaux sociaux, l’IA remet donc en cause le droit des électeurs à se forger une opinion à partir d’une information pluraliste et fiable.

Plus récemment, la Cour constitutionnelle roumaine a invalidé l’élection présidentielle de 2024 pour cause d’usage abusif de l’IA et de manque de transparence dans les campagnes numériques. « Cela a affecté le caractère librement exprimé du vote des citoyens et en particulier leur droit d’être correctement informés », explique Aline Nardi

L’Union européenne tente d’agir face à ces dérives. Plusieurs règlements ont été mis en place. Ils visent à encadrer les technologies numériques et à limiter leurs effets néfastes sur l’espace informationnel, notamment lors de processus électoraux. Parmi ces règlements : le Digital Services Act (DSA), le règlement sur l’IA et le règlement relatif à la transparence et au ciblage de la publicité à caractère politique (TTPA). Ces règlements ont d’ailleurs poussé Google et plus récemment Meta, à ne plus autoriser les publicités politiques, électorales et portant sur les enjeux sociaux dans l’Union européenne.

« Il subsiste toutefois une interrogation quant à l’applicabilité, la mise en œuvre concrète et l’effectivité de certaines normes issues des corpus de droit du numérique », alerte Aline Nardi qui appelle à « sortir de ce flou juridique ».

Une année académique placée sous la thématique de la démocratie

Retrouvez le discours prononcé par la Rectrice Annick Castiaux lors de la Cérémonie de rentrée académique 2025-2026.

Discours de la Rectrice à la Cérémonie de rentrée académique 2025-2026

Cet article est tiré de la rubrique "Experte" du magazine Omalius #38 (Septembre 2025).

cover-omalius-septembre-2025
Article
-
Faculté de droit

Immersion dans la plaidoirie environnementale pour les étudiants de droit

Droit
Durable

Ce 18 novembre 2025, la Faculté de droit organisait la quatrième édition de son traditionnel procès simulé en droit pénal. Sept étudiants, issus des horaires de jour et décalé, ont endossé leur toge pour incarner les différents acteurs d’un procès consacré à une affaire de rave party illégale en pleine zone naturelle protégée. Plaidoiries et réquisitoires endiablés étaient au programme. L'occasion aussi de rappeler comment le droit pénal de l'environnement protège la nature et de découvrir la justice pénale d'un peu plus près. 

Procès simulé en droit

Cette année, le procès portait sur un dossier datant de juillet 2025 : une rave party illégale, rassemblant quelque 1 200 personnes s’étant tenue à Ohey, près de Namur, en pleine zone naturelle protégée. « Cette affaire est en lien avec le Fil Rouge de cette année, "Réenchantons la Terre".Il s’agit d’un dossier ayant causé des dommages importants à la nature, mais aussi de faits de violences, avec et sans mobile discriminatoire, entre un participant et un riverain », explique Emma Bourcelet, assistante à la Faculté de droit et co-organisatrice de l’événement. « L’idée était notamment de montrer comment le droit pénal de l’environnement peut être un outil pour la défense de la nature. »

Sept étudiantes et étudiants ont préparé avec soin leurs interventions, chacun dans un rôle différent : Théophile Renier, Aurélie Lemmens, Albiona Sefedini, Louis Jaspard, Dorien Huys, Nateo Carnot et Laly Vadevorst. Le staff entourant le projet rassemblait notamment : Nathalie Colette-Bazecq, doyenne de la Faculté de droit, Amani Pici, doctorant, Amélie Lachapelle, docteure en sciences juridiques de l'UNamur, l’ELSA Namur (European Law Students’ Association) et Emma Bourcelet.

Des invités de marque

Des invités de marque 

La Faculté de droit accueillait deux invités : Julien Moinil, Procureur du Roi à Bruxelles et collaborateur didactique en droit pénal, président de la Cour lors du procès simulé et Sarah Coisne, juge à la Cour d’appel de Liège, qui avait fourni le dossier réel ayant servi de base aux faits soumis aux étudiants.

« L’expérience de Julien Moinil, en tant que praticien et ancien de la Faculté, a été une réelle source d’inspiration », souligne Emma Bourcelet. « Quant à Sarah Coisne, elle a non seulement contribué aux délibérations pour le verdict, mais aussi partagé son expérience et la diversité des dossiers en droit pénal de l’environnement. L’auditoire a ainsi pu prendre la mesure de la beauté et du rôle du droit pour façonner notre monde au service de la protection du vivant. »

Entre dépassement de soi et émotions

Les avantages pédagogiques d’un tel exercice pour les étudiants sont nombreux ! « C’est avant tout un vrai processus d’intelligence collective où les personnalités se conjuguent pour donner une couleur unique au projet. La rigueur imposée pousse les participants à développer une analyse juridique appliquée à des faits réels, ce qui permet de dépasser la théorie pure. Construire un argumentaire cohérent et pertinent est un exercice précieux pour la suite de leurs parcours, quels qu’ils soient. Enfin, l’apprentissage de la prise de parole, du jeu de rôle et le dépassement de certaines craintes représentent un défi majeur. Voir leur évolution en un mois est impressionnant », se réjouit Emma Bourcelet.

Ce 18 novembre, l’émotion était palpable dans l’auditoire Pedro Arrupe de l’UNamur. « Ces étudiantes et étudiants sont en deuxième année, ils n’ont pas encore toute la matière de droit pénal, ils découvrent le dossier un mois avant l’événement… et pourtant, la magie opère ! » confie Emma Bourcelet. 

Image
Emma Bourcelet

Mention spéciale pour Dorien, étudiante néerlandophone, qui a relevé le défi en français. Voir leur dépassement, l’esprit collectif, et même la présence d’anciens participants dans le public… c’est aussi le signe que cette expérience marque positivement et c’est un des plus beaux cadeaux de nos métiers. 

Emma Bourcelet Assistante à la Faculté de droit

Deux points de vue complémentaires pour remettre la protection de l’environnement au centre du débat public

Droit
Environnement

L’Université de Namur propose prochainement deux leçons inaugurales de deux Chaires Francqui, l’une en Faculté des sciences et l’autre en Faculté de droit. Accessibles à tous et toutes, les leçons inaugurales seront suivies par un drink local. Ces évènements sont gratuits, sur inscription.

Affiches d'annonce des deux Chaires Francqui 2025-2026 à l'UNamur - Sander Jacobs (sciences) et Delphine Misonne (droit)

Chaire Francqui 2025-2026 en sciences | Réparer notre relation à la Nature pour transformer nos sociétés

La crise de la biodiversité ne détruit pas seulement la nature : elle menace aussi nos sociétés, notre bien-être et notre survie.  À partir des évaluations scientifiques et des constats de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), cette Chaire Francqui explorera notre relation toxique avec la nature, l’échec global de sa protection et les valeurs multiples du vivant. 

Orateur : Sander Jacobs, chercheur senior à l'INBO (Institut pour la nature et la forêt), groupe de recherche Nature & Société, Coordinateur du programme de recherche sur la nature urbaine et Professeur invité à l'Université de Gand.

19/11/2025 - Leçon inaugurale | Crise de la biodiversité : causes, conséquences, et comment (ne pas) s'en sortir.

Chaire Francqui 2025-2026 en droit | Besoin d'environnement, besoin de droit ?

Cette Chaire Francqui offre un regard neuf sur les avancées mais aussi les tensions qui caractérisent aujourd’hui la manière dont le droit organise la relation de la société à l’environnement. Si l’ambition de protéger l’environnement est bien devenue une question juridique, comment ses ressorts essentiels sont-ils en train d’évoluer, que ce soit en matière climatique, dans le rapport à la santé humaine ou encore au statut accordé à la nature ?

L’organisation de cette chaire s’intègre pleinement dans le Fil Rouge 2025-2026 de la Faculté de droit dédiée à ce substrat essentiel à la vie qu’est l’environnement, la nature, notre terre : « Réenchanter la terre ». 

Oratrice : Delphine Misonne, Maître de recherches FNRS, Professeure à l'UCLouvain, Directrice du CEDRE et membre de l'Académie royale de Belgique.

27/11/2025 - Leçon inaugurale I Protéger l’environnement au-delà du politique

Éduquer au numérique par la fiction : l’initiative interdisciplinaire du NaDI

Intelligence Artificielle
Transition numérique
Pédagogie
Vulgarisation scientifique
Evénement

Le Namur Digital Institute (NaDI) lance un cycle de rendez-vous originaux : « Les Séances du Numérique ». Des films suivis de débats avec des experts et expertes pour comprendre les défis du numérique et stimuler la réflexion collective. Un projet porté par Anthony Simonofski, Anne-Sophie Collard, Benoît Vanderose et Fanny Barnabé. 

image du film ex_machina

Les Séances du Numérique sont une initiative lancée par le NaDI, l’institut de recherche sur le numérique à l’UNamur. Ce dernier regroupe des chercheurs et chercheuses issues des Facultés de droit, d’informatique et EMCP

Pour stimuler la collaboration interdisciplinaire, le NaDI a lancé un appel à projets. Un des projets retenus ? Les Séances du Numérique, format original où la fiction devient le point de départ d’un débat. Chaque rencontre commence par la projection d’un film, suivie d’une conférence interdisciplinaire sur une question de société liée au numérique. 

Une première Séance du Numérique marquante

Pour inaugurer le cycle, l’équipe a choisi de projeter The Social Network en mai dernier. Le film retrace la création de Facebook par Mark Zuckerberg et le débat portait sur la modération des réseaux sociaux, un sujet brûlant depuis l’élection de Donald Trump. Deux experts ont animé la discussion : Julien Albert, expert du centre PReCISE, et Jérémy Grossman, expert au CRIDS.

Affiche du film "The social network"

Éduquer par la fiction

L’ambition de ces séances est simple : éduquer au numérique par la fiction et confronter des points de vue variés.

Ce format prolonge l’expérience du podcast Pop-Code déjà animé par Anthony Simonofski et Benoît Vanderose, mais avec une dimension supplémentaire : l’interdisciplinarité et l’échange direct avec le public. Après le film, chacun peut interpeller les experts et expertes et enrichir la réflexion.

Et la suite ?

Le numérique sera au cœur des prochaines projections, en s’inscrivant dans une dynamique à la fois collaborative et ancrée dans l’actualité :

  1. En favorisant la collaboration entre plusieurs centres du NaDI pour faire dialoguer les disciplines (comme ce fut le cas lors de la première séance avec le CRIDS et PReCISE).
  2. En rebondissant sur des thématiques liées à l’actualité pour garantir la pertinence des échanges.

Quatre séances seront proposées par an, ouvertes à toutes et tous, avec une priorité : toucher les citoyens et citoyennes. Les films sont là pour donner un rayonnement culturel et scientifique à l’événement.

À terme, l’équipe aimerait diversifier ses formats : projections dans des cinémas comme le Caméo, diffusion de séries, voire des playconférences où l’on joue à un jeu vidéo pendant le débat. L’idée : utiliser la fiction sous toutes ses formes pour lancer la discussion.

L’équipe derrière le projet

  • Fanny Barnabé, chargée de cours au CRIDS / NaDI
  • Anne-Sophie Collard, professeure à la Faculté EMCP
  • Anthony Simonofski, professeur à la Faculté EMCP
  • Benoît Vanderose, professeur à la Faculté d’informatique

En collaboration avec le Confluent des savoirs et l'Administration de la communication

Prochaine séance : 4 novembre – “L’IA a-t-elle une conscience ?”

Projection du film Ex Machina suivie d’un débat avec Isabelle Linden et Benoît Frenay.

Penser, réfléchir : l’être humain est-il encore unique ? 

Derrière la révolution de l’IA, une question se pose : l'IA a-t-elle une conscience ? Pour cette deuxième projection-débat des Séances du Numérique, nous vous invitons à plonger dans le film Ex_machina, un face-à-face troublant entre création et créateur, entre humain et machine, entre futur et humanité. 

Programme : 

  • 17h : Accueil & présentation du film
  • 17h15 :  Projection du film Ex machina
  • 19h05 : Débat « L’IA a-t-elle une conscience ? » (avec Isabelle Linden & Benoît Frenay)
  • 19h45 : fin

Deux experts prendront part au débat : 

  • Benoît Frenay, qui apportera un éclairage sur les logiques d’apprentissage des intelligences artificielles actuelles et les limites de leur « autonomie ». Peut-on vraiment parler d’intelligence sans conscience ? Jusqu’où peut aller l’imitation ?
  • Isabelle Linden, qui interrogera les fondements mêmes de ce que nous appelons « penser » dans une logique informatique. Peut-on créer une machine consciente ? Ou ne sommes-nous que face à des miroirs de nos propres désirs ?
affiche séance du numérique 25.11.04

Intelligence artificielle, un danger pour la démocratie ?

Paroles d'experts
Démocratie

Peut-on encore parler de démocratie lorsque des algorithmes influencent nos choix électoraux ou participent à la rédaction des lois ? Cette thématique est étudiée par Aline Nardi, chercheuse à la Faculté de droit et membre du Namur Digital Institute (NADI). 

 

Aline Nardi

Plusieurs projets visent déjà à confier une partie du travail législatif à l’intelligence artificielle (IA). Si pour l’instant, il s’agit essentiellement d’outils de retranscription des débats parlementaires, de traduction ou d’analyse des archives, des outils de rédaction ou des textes de loi sont également envisagés. Recourir à l’IA peut paraître intéressant : elle peut améliorer la lisibilité ou faciliter la standardisation. Mais, selon ses usages, elle ne respecte pas spontanément les principes fondamentaux du processus législatif tels que la légalité, la proportionnalité ou l’égalité. Ces exigences établies par la Cour constitutionnelle font l’objet de nombreuses décisions jurisprudentielles. Dans le cadre d’une thèse de doctorat, Aline Nardi, les passe au crible pour voir si l’utilisation de l’IA est possible dans les processus législatifs.

Son constat ? « Pour certaines tâches plus critiques, qui dépassent la simple édition, des problèmes se posent ». Elle pointe notamment l’opacité du raisonnement, puisqu’« il est difficile de retracer pourquoi l’IA suggère telle piste à partir de la requête qu’on lui soumet ». Or, dans un État de droit, cheminement législatif doit être transparent et compréhensible afin d’être éventuellement contesté par les parlementaires et les citoyens.

À cela s’ajoutent des enjeux de légitimité démocratique : « La société qui va développer le système utilisé par les assemblées parlementaires peut influencer des décisions extrêmement importantes pour une nation. Un parlementaire est-il encore utile s’il n’est là que pour ratifier des décisions prises par une machine ? », s’interroge la juriste. 

Des élections influencées par l’IA

Côté citoyens, l’IA transforme depuis quelques années déjà les campagnes électorales. Microciblage, désinformation automatisée, manipulation des émotions via les réseaux sociaux : autant d’outils redoutables qui peuvent biaiser le débat public. La campagne présidentielle américaine de 2016 illustre clairement cette problématique. « La société Cambridge Analytica a par exemple ciblé et influencé les électeurs indécis dont les positions pouvaient être orientées au profit de Donald Trump. Environ 20 millions d’indécis ont ainsi reçu des messages sur mesure, tels que des mèmes, des vidéos, des articles de blog en faveur de Trump », rappelle Aline Nardi. Combinée aux réseaux sociaux, l’IA remet donc en cause le droit des électeurs à se forger une opinion à partir d’une information pluraliste et fiable.

Plus récemment, la Cour constitutionnelle roumaine a invalidé l’élection présidentielle de 2024 pour cause d’usage abusif de l’IA et de manque de transparence dans les campagnes numériques. « Cela a affecté le caractère librement exprimé du vote des citoyens et en particulier leur droit d’être correctement informés », explique Aline Nardi

L’Union européenne tente d’agir face à ces dérives. Plusieurs règlements ont été mis en place. Ils visent à encadrer les technologies numériques et à limiter leurs effets néfastes sur l’espace informationnel, notamment lors de processus électoraux. Parmi ces règlements : le Digital Services Act (DSA), le règlement sur l’IA et le règlement relatif à la transparence et au ciblage de la publicité à caractère politique (TTPA). Ces règlements ont d’ailleurs poussé Google et plus récemment Meta, à ne plus autoriser les publicités politiques, électorales et portant sur les enjeux sociaux dans l’Union européenne.

« Il subsiste toutefois une interrogation quant à l’applicabilité, la mise en œuvre concrète et l’effectivité de certaines normes issues des corpus de droit du numérique », alerte Aline Nardi qui appelle à « sortir de ce flou juridique ».

Une année académique placée sous la thématique de la démocratie

Retrouvez le discours prononcé par la Rectrice Annick Castiaux lors de la Cérémonie de rentrée académique 2025-2026.

Discours de la Rectrice à la Cérémonie de rentrée académique 2025-2026

Cet article est tiré de la rubrique "Experte" du magazine Omalius #38 (Septembre 2025).

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Événements

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Chaire Francqui 2025-2026 en Faculté de droit |Besoin d'environnement, besoin de droit ? - Leçon inaugurale

Congrès / Colloque / Conférence
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Faculté de droit

Chaire Francqui 2025-2026 en Faculté de droit |Besoin d'environnement, besoin de droit ? - Leçon inaugurale

Droit
Environnement
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27
17:30 - 20:00
Université de Namur, Auditoire Pedro Arrupe (PA01) - rue de Bruxelles, 65-67 (accès via la cour des sciences) - 5000 Namur
Personne de contact :  Lachapelle Amélie
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Protéger l'environnement au-delà du politique

Oratrice : Delphine Misonne, Maître de recherches FNRS, Professeure à l'UCLouvain, Directrice du CEDRE et membre de l'Académie royale de Belgique.

Chaire Francqui 2025-2026 en Faculté de droit Delphine Misonne

Cette Chaire Francqui offre un regard neuf sur les avancées mais aussi les tensions qui caractérisent aujourd’hui la manière dont le droit organise la relation de la société à l’environnement, en tant que substrat essentiel à la vie humaine et à l’équilibre des écosystèmes. Loin de présenter ce droit comme ayant atteint son paroxysme, ce sont de ses avancées récentes majeures dont il sera discuté, ainsi que des risques de régression qui le menacent. Si l’ambition de protéger l’environnement est bien devenue une question juridique, comment ses ressorts essentiels sont-ils en train d’évoluer, que ce soit en matière climatique, dans le rapport à la santé humaine ou encore au statut accordé à la nature ?

La conférence sera suivie d'un drink local proposé par le Cercle de Droit, la Régionale la Binchoise et la Régionale RTM.

Évènement gratuit.  Inscription vivement souhaitée.

Accueil à partir de 17h30.  Début de la leçon à 18h.

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Combattre les violences sexuelles

Congrès / Colloque / Conférence
Congrès / Colloque / Conférence
-
Faculté de droit Institut

Combattre les violences sexuelles

Droit
ODD 3 - Bonne santé et bien-être
ODD 10 - Inégalités réduites
ODD 16 - Paix, justice et institutions efficaces
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11
13:00 - 17:30
Université de Namur, Bibliothèque de la Faculté de droit - rue Grandgagnage - 5000 Namur
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Sous la direction de Stéphanie Wattier et Géraldine Mathieu.

Programme

12h45 | Accueil

13h00 – 13h10 | Introduction par les Codirectrices du Centre: Stéphanie Wattier et Géraldine Mathieu:

Combattre les violences sexuelles – Approches juridiques

13h10 – 14h00 | PREMIÈRE TABLE RONDE : LES VIOLENCES SEXUELLES À L’ÉGARD DES ENFANTS

Modératrice : Nathalie Colette-Basecqz (professeure à l’UNamur)

L’autodétermination sexuelle du mineur en ligne à l’aune de sa vulnérabilité | Géraldine Mathieu (professeure à l’UNamur), Emma Bourcelet (assistante à l’UNamur)

Les allégations d’agressions sexuelles sur l’enfant et les contentieux civils d’hébergement | Michaël Mallien (chargé d’enseignement à l’UNamur), Céline Derclaye (assistante à l’UNamur) et Pauline Mailleux (assistante à l’UNamur)

Les violences sexuelles commises par des membres de l’Eglise | Stéphanie Wattier (professeure à l’UNamur) et Romain Mertens (chargé d’enseignement à l’UNamur)

14h05– 14h55 | DEUXIÈME TABLE RONDE : LES VIOLENCES SEXUELLES À L’ÉGARD DES AUTRES PERSONNES VULNÉRABLES

Modératrice : Stéphanie Wattier (professeure à l’UNamur)

  • La libération de la parole des personnes en situation de handicap victimes de violences sexuelles | Justine Dehon (coordinatrice et chargée de projets pour le service Handicap & Santé)
  • Les violences sexuelles à l’égard des personnes âgées | Albert Evrard (maître de conférences à l’Institut catholique de Toulouse)
  • L’approche administrative des violences sexuelles sur les campus de l’enseignement supérieur sous l’angle disciplinaire | Marc Nihoul (professeur à l’UNamur)
  • Les violences sexuelles commises lors du génocide rwandais : 30 ans plus tard, de nouvelles condamnations par la Cour d’assises de Bruxelles |  Elise Delhaise (chargée d’enseignement à l’UNamur)
  • Les violences obstétricales et la question du consentement | Charlotte Lambert (assistante à l’UNamur) et Margaux Thiry (assistante à l’UNamur)
  • L’évaluation des préjudices corporels des victimes de violences sexuelles | Pauline Colson (chargée de cours à l’UNamur)

15h00 | Pause-café

15h20 | TROISIÈME TABLE RONDE: COMBATTRE LES VIOLENCES SEXUELLES SUR LE TERRAIN 

TÉMOIGNAGES

Modératrice: Géraldine Mathieu (professeure à l’UNamur)

  • Introduction aux mécanismes psycho-traumatiques liés aux violences sexuelles | Gwendoline Faravel (chargée de projets et pair-aidante) et Céline Campanella (psychologue)
  • Présentation de la Lawyers Victim assistance | Pascale Poncin (avocate) 

17h10 | Conclusions

17h25 | Verre de l’amitié

Infos pratiques

La demande d’intervention pour les frais des magistrats a été introduite auprès de l’IFJ (en cours).

• 95,00€ TTC : inscription au colloque avec ouvrage 

• Inscription gratuite pour les étudiant.e.s et membres de l'UNamur

Affiche du Colloque
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Chaire Francqui 2025-2026 en Faculté de droit | Besoin d'environnement, besoin de droit ?

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Chaire Francqui 2025-2026 en Faculté de droit | Besoin d'environnement, besoin de droit ?

Droit
Environnement
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17:00 - 19:00
Université de Namur, Faculté de droit (D02) - rue Grangagnage - 5000 Namur
Personne de contact :  Lachapelle Amélie
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Leçon 2 | Le droit de l’environnement menacé de disparition ?

Oratrice : Delphine Misonne, Maître de recherches FNRS, Professeure à l'UCLouvain, Directrice du CEDRE et membre de l'Académie royale de Belgique.

Chaire Francqui 2025-2026 en Faculté de droit Delphine Misonne

Cette Chaire Francqui offre un regard neuf sur les avancées mais aussi les tensions qui caractérisent aujourd’hui la manière dont le droit organise la relation de la société à l’environnement, en tant que substrat essentiel à la vie humaine et à l’équilibre des écosystèmes. Loin de présenter ce droit comme ayant atteint son paroxysme, ce sont de ses avancées récentes majeures dont il sera discuté, ainsi que des risques de régression qui le menacent. Si l’ambition de protéger l’environnement est bien devenue une question juridique, comment ses ressorts essentiels sont-ils en train d’évoluer, que ce soit en matière climatique, dans le rapport à la santé humaine ou encore au statut accordé à la nature ?

La conférence sera suivie d'un drink local proposé par le Cercle de Droit, la Régionale la Binchoise et la Régionale RTM.

Évènement gratuit.  Inscription vivement souhaitée.

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