Le Laboratoire de Physiologie Évolutive et Adaptative (LEAP) est dirigé par le Professeur Frédéric Silvestre.  C'est l'un des 4 laboratoires appartenant à l'Unité de Recherche en Biologie Environnementale et Évolutive (URBE) au sein du Département de biologie. Le LEAP est également membre de l'Institute of Life, Earth and Environment (ILEE).

Les recherches relèvent de la physiologie intégrative, comparative et évolutive. Nous visons à étudier les impacts des changements environnementaux (pollution, température, salinité, etc.) sur les organismes aquatiques à différents niveaux : moléculaire, physiologique, phénotypique. 

Promoteur (PI) | Frédéric Silvestre

Frédéric Silvestre et les logos de ses affiliations (UNamur, Institut ILEE, Département de biologie, laboratoire LEAP)
Frédéric Silvestre

Les recherches au LEAP

Nos recherches font le lien entre la génomique, la physiologie, l'écotoxicologie, l'écologie comportementale et la biologie évolutive afin de comprendre comment les organismes réagissent, s'adaptent et évoluent face aux changements environnementaux.

Nos travaux se concentrent sur trois domaines interdépendants :

L'épigénétique adaptative et évolutive 

Etudier comment les mécanismes épigénétiques favorisent l'adaptation et l'évolution dans les populations à faible diversité génétique, afin de mieux comprendre la résilience et la conservation en cas de goulots d'étranglement génétiques.

Les effets à long terme et transgénérationnels du stress environnemental

Exploration de la manière dont les polluants et autres facteurs de stress déclenchent des effets différés et héréditaires sur la physiologie, le comportement, la neurodégénérescence et le vieillissement, afin de mieux comprendre les origines environnementales de la santé et de la maladie.

L'épigénétique en biologie de la conservation et en aquaculture

Application d'outils épigénomiques pour surveiller la santé des populations, orienter les stratégies de gestion et améliorer la durabilité des espèces sauvages et d'élevage.


À l'aide de modèles de poissons tels que le rivulus des mangroves (Kryptolebias marmoratus) - le seul vertébré à s'auto-féconder - et le killi turquoise (Nothobranchius furzeri) - un vertébré à courte durée de vie idéal pour étudier le vieillissement - nous intégrons des analyses moléculaires, physiologiques et comportementales à l'écologie de terrain et à la bio-informatique.

Nous avons récemment mis au point une horloge épigénétique chez le rivulus des mangroves, un biomarqueur reliant l'histoire environnementale, le stress et le vieillissement biologique. Cette approche est actuellement étendue à des contextes de conservation, notamment aux espèces menacées telles que le béluga et les poissons endémiques d'Équateur, afin de mieux comprendre comment l'environnement et le temps façonnent la résilience de la vie.

On en parle dans la newsroom

  • Comprendre pour mieux protéger - un projet de recherche conjoint FNRS-FRQ novateur sur le béluga du Saint-Laurent - Lire l'article
  • Comprendre l’épigénétique pour conserver la biodiversité - Lire l'article
  • Les effets à long terme de la pollution dans nos rivières, océans et lacs -  Lire l'article

Documentaire | A la recherche du rivulus des mangroves

Documentaire scientifique réalisé par Frédéric Silvestre sur le rivulus des mangroves, Kryptolebias marmoratus, l'une des seules espèces de vertébré à pouvoir se reproduire par auto-fécondation. Il a été réalisé lors d'une campagne de terrain, dans les mangroves du Belize et de Floride en 2019. Il s'intègre dans la thèse de doctorat de Valentine Chapelle à l'UNiversité de Namur, Belgique (Laboratory of Evolutionary and Adaptive Physiology - LEAP). 

The mangrove rivulus hermaphrodite (foreground) and male (background)
© Frédéric Silvestre 2023

Contact

Frédéric Silvestre

@fsilvestrelab.bsky.social