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Tommy Scholtès

Spécialiste de l’information religieuse, Tommy Scholtès dirige la Radio Chrétienne Francophone à Bruxelles et l’Agence de presse Cathobel. Il assure également le rôle de consultant pour RTL-TVI et Bel-RTL.

Tommy ScholtèsSur le décès de Jean-Paul II, l’élection de Benoît XVI ou encore les Journées mondiales de la Jeunesse... à chaque intervention dans les médias, Tommy Scholtès trouve les mots justes pour intégrer l’information religieuse dans l’actualité générale. C’est à Namur qu’il vit ses premières expériences comme journaliste et aux Facultés qu’il obtient son diplôme de candidature en droit.

Licencié en droit, vous êtes aujourd’hui une figure de l’information religieuse, d’où vient votre intérêt pour celle-ci ?

Lorsque j’étais étudiant à Namur, j’ai commencé à collaborer à la page « Jeunesse » de Vers l’Avenir en tant que responsable d’Infor Jeunes. Puis je me suis occupé de sujets religieux pour Radio Vers l’Avenir (devenue Radio Nostalgie), j’allais à la rencontre des gens. L’information religieuse a toujours été mon plaisir, avec une attention particulière à ce qu’elle trouve sa place dans l’information générale.

Pourquoi avez-vous choisi les FUNDP pour vos études ?

J’habitais Namur et je cherchais des études dont la dimension humaine était importante. J’ai hésité entre la médecine et le droit. Les responsables PMS m’ont à l’époque déconseillé la médecine parce que j’aurais dû abandonner mes autres activités… J’ai donc opté pour le droit et les activités ! Le week-end, je travaillais comme aide soignant dans un hôpital de Namur. Je suis aussi devenu à cette époque visiteur de prison. Ce « pied en prison » me semble encore important aujourd’hui pour garder un ancrage réel dans la vie des gens.

Les études de droit vous ont-elles plu ?

Oui ! Le droit était abordé à Namur d’une façon très humaine et généraliste. Les professeurs que je garde en mémoire sont le Père Maon, M. Cerexhe et M. Duchesne, l’Abbé Troisfontaine, et M Beaufays qui nous a ouvert à la philosophie.

Et après Namur ?

A la fin de mes licences, en 1977, je suis entré au séminaire diocésain de Namur et, après une retraite avec le Père Berleur (devenu par la suite Recteur des FUNDP), j’ai fait la grande retraite de Saint Ignace : c’est alors que j’ai décidé de rentrer au Noviciat des Jésuites à Wépion.

Les universités jésuites ont-elles à votre avis une spécificité ?

Ce sont des universités qui recherchent l’excellence de l’enseignement et offrent à leurs étudiants un cadre de vie humain et une possibilité d’animation spirituelle pour ceux qui le souhaitent.

Les universités catholiques ont-elles intérêt à mettre en avant cette particularité aujourd’hui ?

Pour moi oui, dans la mesure où c’est l’Evangile du Christ qui est sous-jacent ! C’est une dimension importante de la vie et les étudiants sont à l’université à un âge où ils se construisent pour la vie. L’existence de « pôles » différents, qui affirment chacun leur identité, est une des richesses de l’enseignement en Communauté française.

Vous assurez aussi la mission de conseiller ecclésiastique de l’Ambassade de Belgique près le Saint-Siège : de quoi s’agit-il ?

Je passe une semaine sur deux à Rome, comme diplomate, adjoint de l’ambassadeur de Belgique près le St Siège, nommé par le ministre des affaires étrangères. Mon travail consiste à rencontrer les responsables du Vatican, les autres ambassadeurs, etc. pour partager notre vision de la vie des Eglises, des courants d ‘idées... Je rencontre aussi de temps à autre le Père Kolvenbach, Père général de la Compagnie de Jésus, dont j’apprécie la lucidité et la sagesse.

Vous êtes en contact avec le Pape et les autorités religieuses à Rome d’une part, et avec vos paroissiens de Wezembeek Oppem et les prisonniers de Forest à Bruxelles d’autre part...

C’est la richesse de ma vie !