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Discours de rentrée 2005-2006

L'UNIVERSITE AU COEUR DE LA CITE, AU SERVICE DE SA REGION

Chaque rentrée académique est pour notre communauté universitaire le temps de nouvelles initiatives, de nouveaux projets, mais aussi celui de la réflexion indispensable à notre action, celui du recul nécessaire pour fixer les objectifs et en déterminer les moyens. Il y a un an, dans le cadre de l’ouverture des premières années du grade de bachelier, je vous invitais à nous poser cette question fondamentale : « L’université : pour qui et pour quoi ? » et donc, « Quelle formation universitaire mettre en place aujourd’hui pour assurer un plus grand service à la société de demain ? » Et je précisais d’emblée : « Accepter de se poser ces questions, c’est déjà convenir qu’un des objectifs prioritaires des études universitaires est de former des femmes et des hommes compétents, capables de se mettre au service de leurs semblables, soucieux d’améliorer les conditions de vie de leurs contemporains et des générations futures ».

Je souhaite prolonger aujourd’hui cette question en débordant la problématique de la « formation » sensu stricto pour l’élargir au rôle d’acteur de citoyenneté que doit avoir toute communauté universitaire, et donc, en son sein, tout membre de cette communauté, qu’il soit étudiant, chercheur, enseignant ou membre du personnel administratif, technique et ouvrier. Et cette citoyenneté se vit à des échelles différentes et requiert donc l’engagement des universitaires que nous sommes, tantôt dans cette ville de Namur qui nous est chère, mais aussi dans notre province, notre région, notre pays, l’Europe en construction, et de plus en plus souvent à l’échelle de la planète.

Le Petit Larousse définit le citoyen comme un « membre d’un État, considéré du point de vue de ses devoirs envers la patrie et de ses droits politiques ». Mais cette citoyenneté, cet engagement au service de la « cité », nous avons tous à le vivre comme universitaires, ayant la chance inouïe de bénéficier d’espaces de liberté et appelés à en faire des espaces de responsabilité ! Comment notre communauté universitaire, dans sa globalité mais aussi dans chacune de ses composantes (facultés, départements, unités, services, centres de recherche…), comment chacun de ses membres peut-il vivre cette exigence de citoyenneté et donc d’engagement, en transformant nos espaces de liberté en espaces de responsabilité : telle est la question que je tenterai d’éclaircir quelque peu avec vous.

Le 8 septembre 2000, les chefs d’État de la planète réunis dans le cadre de l’ONU ont célébré l’arrivée du troisième millénaire en adoptant la « Déclaration du Millénaire », ce pacte solennel passé entre les nations du globe pour l’élimination de la pauvreté humaine. Cette déclaration engage aussi bien les pays riches que les pays pauvres à tout mettre en œuvre pour éliminer la pauvreté, à promouvoir la dignité de l’homme et l’égalité en droit, et à réaliser la paix, la démocratie et la durabilité écologique. Ce texte s’ouvre sur les propos suivants : « Nous, chefs d’État et de gouvernement… rassemblés au siège de l’Organisation des Nations Unies à l’aube d’un nouveau millénaire…nous reconnaissons que, en plus des responsabilités propres que nous devons assumer à l’égard de nos sociétés respectives, nous sommes collectivement tenus de défendre, au niveau mondial, les principes de la dignité humaine, de l’égalité et de l’équité. En tant que dirigeants, nous avons donc des devoirs à l’égard de tous les citoyens du monde, en particulier les personnes les plus vulnérables, et tout spécialement les enfants à qui l’avenir appartient ».

Cette déclaration, approuvée par 189 pays, s’est ensuite concrétisée par un plan de campagne qui a fixé huit objectifs à atteindre d’ici 2015 ; parmi ceux-ci « réduire l’extrême pauvreté et la faim », « assurer l’éducation primaire pour tous », « combattre le sida et d’autres maladies », « mettre en place un partenariat mondial pour le développement »...

Chacun d’entre nous, quelle que soit la spécialisation de ses travaux de recherche, les disciplines enseignées, le domaine de son engagement professionnel ou le choix de son cursus d’études, se trouve interpellé par l’un ou l’autre de ces objectifs auquel sa responsabilité d’universitaire l’appelle à collaborer !

En ce qui concerne la première priorité (réduire l’extrême pauvreté et la faim), le texte de la déclaration est on ne peut plus clair : « Nous décidons de réduire de moitié, d’ici à 2015, la proportion de la population mondiale dont le revenu est inférieur à un dollar par jour et celle des personnes qui souffrent de la faim et de réduire de moitié, d’ici à la même date, la proportion des personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable ou qui n’ont pas les moyens de s’en procurer ».

Aujourd’hui même, les chefs d’état de la planète sont à nouveau réunis à New York, à l’approche de la fin 2005, soit au tiers de l’échéance fixée par la « Déclaration du Millénaire » pour réduire de moitié la proportion de la population mondiale qui vit avec des revenus inférieurs à un dollar par jour ! Sur une population mondiale estimée à 6 milliards, il y avait en 2000 2,7 milliards de « pauvres », c'est-à-dire vivant en dessous du seuil de pauvreté fixé à moins de deux dollars par jour, et parmi ceux-ci, 1,3 milliard considérés comme « extrêmement pauvres », car disposant de moins d’un dollar par jour pour leur survie. Fin 2003, le nombre d’habitants de la planète vivant en dessous du seuil de pauvreté était hélas passé en trois ans de 2,7 à 2,8 milliards ! Si l’objectif onusien est partiellement rencontré en Asie orientale et dans le Pacifique, c’est une tendance inverse qui est malheureusement observée en Afrique subsaharienne où près de 50% de la population vit à l’heure actuelle avec moins d’un dollar par jour.

D’où l’inquiétude du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) telle qu’exprimée dans son rapport 2005 paru la semaine dernière : « Au moment où les gouvernements se préparent pour le Sommet des Nations Unies, la projection pour 2015 lance un avertissement sans équivoque. Le monde se dirige tout droit vers une catastrophe annoncée au niveau du développement humain, dont les coûts se compteront en décès évitables, en enfants non scolarisés et en occasions manquées de réduire la pauvreté ».

Comment l’université peut-elle, en tant qu’institution d’enseignement et de recherche, apporter sa contribution propre à la construction d’un monde dans lequel les objectifs du Millénaire seraient, non plus un objectif, mais un acquis vraiment indiscutable pour tous, riches ou pauvres, au Nord comme Sud ?

Je vois au moins trois manières d’assumer une telle responsabilité :

-          Premièrement, en ouvrant nos campus aux réalités du Sud, réalités saisies dans leur vérité, souvent criante,  mais aussi réalités soumises, dans leur complexité parfois inattendue, à une explicitation et une analyse approfondies.  Que ce soit par des conférences, des séminaires, des journées d’étude, des colloques ou des cours faisant partie intégrante des programmes d’enseignement, il s’agit, pour les membres de la communauté universitaire, non seulement de se sensibiliser à ces réalités vis-à-vis desquelles la tentation d’un fatalisme désabusé est tellement grande, mais aussi - et surtout - d’appliquer à cette problématique une réelle démarche universitaire, analytique et critique. Seul un réel engagement intellectuel, fondé sur la rigueur scientifique et non contraint par les exigences du « politiquement correct », permettra de mieux cerner et de mieux comprendre les conditions climatiques, technologiques, économiques, sociales et politiques à l’origine de ce fossé Nord-Sud, pour ensuite évaluer, ou mieux encore, imaginer les changements de comportements et de politiques, nécessaires tant au Nord qu’au Sud, pour recréer une dynamique de convergence vers un monde plus juste !

-          Deuxièmement en encourageant spécifiquement, grâce à des financements fédéraux, communautaires ou sur fonds propres, les recherches disciplinaires qui sont susceptibles d’avoir un impact direct, à court, moyen ou long terme, sur le bien-être des populations les plus défavorisées du globe, qu’il s’agisse de recherches en médecine, en économie, en biologie, en droit ou en sciences politiques.

-          Troisièmement, en établissant des partenariats directs avec des universités et des centres de recherche du Sud, en accueillant leurs étudiants et leurs chercheurs et en créant ainsi, à travers des liens professionnels et personnels, un tissu de coopération et de solidarité.

Ces trois voies, les FUNDP s’y sont engagées depuis de nombreuses années, que ce soit à travers la FUCID, notre ONG de développement, active au Sud dans des projets et, ici sur le campus, dans la sensibilisation à la problématique du développement ; que ce soit aussi par la création de centres de recherches et, dans différentes facultés, de filières d’enseignement, en deuxième et troisième cycle, orientées « développement » ; la création de bourses institutionnelles spécifiques destinées aux étudiants de troisième cycle originaires du Sud ; ou encore la participation active de nos professeurs et chercheurs aux projets de recherche de la coopération universitaire au développement (CUD), coopération qui mériterait pleinement un soutien financier renforcé de la part de nos autorités politiques.

La situation de la population de notre région et de notre pays peut être considérée à juste titre comme privilégiée par rapport à ce fléau mondial de la pauvreté ; ceci ne peut nous faire oublier la paupérisation constante d’une frange de cette population ainsi qu’une dualisation de nos sociétés occidentales. Les récents incendies tragiques au cœur de Paris ont révélé à bon nombre de français toute l’horreur des conditions de vie imposées à de nombreuses familles africaines au cœur de leur capitale prestigieuse ! Les images en provenance de La Nouvelle Orléans sont aussi des plus éloquentes et des plus choquantes pour la majorité des habitants des États-unis habitués à regarder sur leur petit écran les scènes de désolation et de famine en Afrique ou les conséquences dramatiques du tsunami en Asie : aujourd’hui, c’est chez eux, dans leur propre pays reconnu comme la première puissance mondiale, que plusieurs centaines, voire des milliers de concitoyens, ont perdu la vie, entraînés par les flots suite au cyclone Katrina, que les secours n’arrivent que trop lentement et ce sont bien évidemment les populations les plus pauvres et les plus vulnérables qui en sont les victimes.

La récente initiative du gouvernement wallon en matière d’actions prioritaires, dite « plan Marshall », nous ramène à un horizon géographique beaucoup plus proche : c’est au coeur même de notre région que les questions de paupérisation, de chômage, d’accès aux soins de santé, de fragilisation sociale sont présentes et doivent faire l’objet d’actions prioritaires auxquelles l’université se doit d’être prête à s’associer, dans le cadre de ses compétences et de sa méthode.

La démarche citoyenne peut amener les universités à se tourner vers les pouvoirs publics pour exiger une meilleure reconnaissance et des moyens correspondant à leurs missions ; le sous-financement de la recherche fondamentale devient dramatique et les titulaires du prix Francqui viennent de nous le rappeler en chœur. Mais cette démarche citoyenne elle peut aussi - et elle le doit – susciter au cœur même de la communauté universitaire un engagement au service de la « cité », laquelle ne se limite plus à notre environnement immédiat mais s’étend à l’horizon du monde. L’univers est devenu notre « cité » : l’université (en un mot) au service de l’« univers - cité » (en deux mots) ! Et ne nous y trompons pas, cet engagement citoyen ne peut être marginal par rapport à notre travail universitaire ; tout au contraire, il n’a de sens que s’il se vit au cœur même de ce qui fait la spécificité de l’université, selon la définition de la Magna Charta des Universités européennes signée à Bologne en 1988, ce « lieu de rencontre privilégié entre professeurs, ayant la capacité de transmettre le savoir et les moyens de le développer par la recherche et l’innovation, et étudiants, ayant le droit, la volonté et la capacité de s’en enrichir ».

Ce privilège d’accès à la connaissance, de production de nouveaux savoirs, de travail dans un véritable espace de liberté, nous rend redevables vis-à-vis de la « cité ». Comme l’affirmait le Professeur Michel FALISE lors de l’ouverture d’un symposium qui s’est tenu à Louvain-la-Neuve en 1998 sur le thème de « l’université européenne, acteur de citoyenneté », « l’université bénéficie d’un impact social important, lié à l’objet même de son activité de recherche, d’enseignement et de service. L’université est, par toutes ses dimensions, présente dans la cité, dans son avenir mais aussi dans son présent… L’université ne peut se borner à proclamer son impact sociétal ; elle doit corrélativement assumer la contrepartie de cet impact, c’est-à-dire sa responsabilité sociétale d’acteur privilégié de la cité ». Il concluait par ces mots : « Comme d’autres et avec d’autres, l’université doit assumer, consciemment et fortement, sa part de préoccupations, d’initiatives et d’actions en faveur du bien commun, et ce à tous les niveaux de sa présence : locale, régionale, nationale et internationale. Les chemins de cet engagement sont certes multiples et doivent sans cesse être redéfinis. Mais la perspective est claire : c’est celle d’une université dépassant ses corporatismes, assurant, dans son travail et dans le cadre de ses espaces de liberté, ses responsabilités propres d’acteur de la cité ».

Tous les membres de la communauté universitaire sont donc amenés à développer, dans l’exercice même de leur travail universitaire, cette citoyenneté responsable.

Être citoyen et étudiant universitaire aujourd’hui, c’est saisir la chance que la société leur offre d’acquérir une formation de haut niveau. Aux jeunes qui ont choisi de s’engager dans des études universitaires au sein de nos facultés, je voudrais dire qu’ils doivent impérativement réaliser combien ils sont privilégiés ; bien d’autres garçons et filles de leur âge n’ont pas cette chance ou ne peuvent la saisir qu’en travaillant eux-mêmes pour payer leurs études, alors qu’en Belgique, elles sont financées à raison de 93% par la collectivité, le solde étant à charge de l’étudiant ou de sa famille, et pouvant faire l’objet de réductions et d’aides financières pour les moins favorisés. Ce privilège a comme corollaire un devoir citoyen, celui de s’engager résolument dans ce travail d’étudiant universitaire. Gaspiller une année universitaire, c’est gaspiller un budget qui serait utile à un autre, c’est aussi hypothéquer son propre avenir dans la société de demain.

Être citoyen et chercheur universitaire aujourd’hui, c’est se donner avec passion et enthousiasme à cette tâche souvent ingrate et austère, mais tellement utile à la société ainsi qu’au bien être et à l’amélioration des conditions de vie de nos contemporains et des générations futures. C’est aussi profiter au maximum de l’encadrement et de l’équipement scientifique mis à la disposition du chercheur par l’université pour produire ces connaissances qui feront progresser l’humanité.

Être citoyen et professeur aujourd’hui, c’est assumer la lourde responsabilité de transmettre un savoir et une passion à la génération des adultes de demain, celle aussi de diriger et d’encadrer les équipes scientifiques pour les mener aux découvertes essentielles à un monde en constante évolution. C’est aussi avoir le courage de donner son avis en tant qu’expert compétent et indépendant quand la société se pose des questions sur un problème particulier ; c’est enfin s’impliquer activement dans la vie socio-économique et culturelle de sa région. Les compétences et savoirs développés dans nos laboratoires et centres de recherche ne sont pas destinés à être soigneusement répertoriés et collectionnés dans nos bibliothèques ou bases de données ; ils sont destinés à être mis en valeur au service de la cité locale ou planétaire afin d’assurer un développement social, culturel, technologique et humain.

Être citoyen et membre des services administratifs aujourd’hui, c’est faire fonctionner le mieux possible les rouages de l’université, c’est intégrer la dimension de « service » dans ce qu’elle a de plus noble pour favoriser une production optimale de l’université dans chacune de ses missions.

Je suis bien conscient de l’évolution rapide de ces dernières années : les demandes adressées à l’université se multiplient ; il faut faire des choix et veiller à garder notre spécificité universitaire dans l’ensemble des tâches et services que nous assumons. Depuis plusieurs décennies déjà, il a fallu trouver l’équilibre entre recherche fondamentale et recherche orientée ; plus récemment, ce sont les impératifs de valorisation des résultats de la recherche qui ont amené les universitaires à opérer une véritable révolution culturelle pour prendre leur part dans le redressement économique de leur région, à travers la formation à l’entrepreneuriat et la création d’emplois dans de jeunes sociétés innovantes conçues dans les laboratoires.

Notre université est donc appelée à s’impliquer toujours davantage dans la « cité » namuroise, celle de notre ville et de notre province. Elle l’a fait dès 1969 en devenant membre fondateur du CIGER et, plus récemment, de l’Infopôle, de l’Agrobiopôle et du Namur Entrepreneurship. Depuis plusieurs années, des collaborations fructueuses se sont développées avec la Faculté des Sciences Agronomiques de Gembloux et les quatre Hautes Écoles de Namur. Mais, bien au-delà de ces opportunités bien exploitées de collaborations académiques, nous avons la chance d’être une université au cœur de la cité, en étroite interaction avec elle ; nos bâtiments sont en pleine ville où étudiants, chercheurs, membres du personnel et enseignants ont le bonheur de côtoyer la population namuroise. Les portes de nos bibliothèques sont grandes ouvertes aux habitants de la ville, de la province et de la région, de même que celles de nos auditoires qui accueillent des formations pour adultes, les cours de l’Université du Troisième Age, ainsi que le public intéressé par les cours interfacultaires, les concerts, débats publics, expositions et conférences organisés dans nos murs. Cette interaction permanente avec la ville et ses habitants, nous y tenons beaucoup et sommes, Messieurs les Échevins, absolument ouverts et même demandeurs d’une synergie renforcée avec les responsables politiques et économiques de notre bonne ville de Namur

Monsieur le Gouverneur, dans ces nombreuses interactions avec toutes les forces vives de notre Province, et notamment le Bureau Économique, vous avez toujours été présent pour nous encourager à travailler ensemble, pour soutenir nos projets communs et nous inciter à unir nos forces et nos enthousiasmes pour un meilleur service de la population. Le 24 mai dernier, lors d’une journée d’études consacrée à la promotion de la réussite, tous les responsables de l’enseignement supérieur namurois ont tenu à vous exprimer un cordial et vibrant « merci ». Selon les informations recueillies dans les milieux bien informés, qu’ils soient fédéraux ou régionaux, et malgré les prolongations successives de votre mandat depuis quelques mois, il se pourrait néanmoins que ce soit la dernière fois que vous participiez à la séance de rentrée académique des Facultés namuroises en votre qualité de gouverneur !  Je tenais donc dès aujourd’hui à vous donner rendez-vous pour la rentrée prochaine où nous nous ferons une joie d’accueillir non pas tant le gouverneur honoraire, mai l’ami de toujours des Facultés. Monsieur le Gouverneur, Cher Monsieur DALEM, au nom de toute la communauté universitaire, encore une fois, je tiens à vous exprimer notre profonde gratitude et à vous dire un très cordial « merci » !

Avant de passer la parole à Monsieur Vincent FALLY, Président de l’Assemblée Générale des Étudiants, puis aux Professeurs Claire LOBET et Naji HABRA que je remercie avec vous d’avoir accepté de nous donner la leçon inaugurale, c’est sous l’égide de Notre-Dame de la Paix que je déclare ouverte cette année académique 2005-2006.

Michel Scheuer, recteur des FUNDP.