Inclusion des personnes transgenres
Au regard des valeurs de pluralité, de respect, d’ouverture et d’épanouissement personnel qui la fonde, ainsi que dans le respect des dispositions légales figurant dans le droit belge [1], l’Université de Namur tient à garantir à toute personne transgenre le droit d’être reconnue par le prénom de son choix, qui correspond mieux à son identité de genre et par lequel celle-ci souhaite être appelée. Cela, indépendamment du fait que le changement de prénom et/ou l’enregistrement du sexe aient été entérinés à l’état civil.
Dans un souci de cohérence, l’UNamur veillera à ce que les documents à usage interne (dont la carte d’étudiant∙e) reprennent le prénom choisi par les étudiants ou membres du personnel concernés.
Dans le respect des prescrits légaux actuels, l’UNamur ne peut malheureusement pas indiquer le prénom d’usage de l’étudiant∙e sur les documents officiels à destination d’un tiers (transports publics, mutuelles, bourses d’étude, CPAS, Erasmus et mobilité, relevé de notes, diplôme, etc.). Ces documents seront établis à partir des informations mentionnées sur la carte d’identité, telles qu’enregistrées à l’état civil.
Cependant, l’UNamur s’engage à fournir une attestation tenant lieu de diplôme reprenant le nouveau prénom à tout étudiant∙e qui en fait la demande auprès du Service des Inscriptions.
La procédure précise permettant aux personnes transgenres de faire reconnaitre leur prénom d’usage au sein de l’Université sera prochainement diffusée sur cette page.
[1] Décret définissant le paysage de l’enseignement supérieur et l’organisation académique des études, D. 07-11-2013, mis à jour au 20-03-2023. Chapitre VIII. – Inscription aux études, article 102, aliéna inséré par D. 02-12-2021. https://www.gallilex.cfwb.be/document/pdf/39681_029.pdf
Ressources
Guide d’accompagnement ARES-FWB pour l’inclusion des personnes transgenres dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles
Pendant longtemps, nous avons structuré notre pensée sur un mode binaire. Les êtres humains étaient soit des femmes, soit des hommes et, à cette classification était accolée une définition assez précise des rôles respectifs que nous devions remplir dans notre société. Cette conception fait l’impasse sur les personnes qui ne se sentent pas à leur place dans le sexe qui leur a été assigné à la naissance. Ce choix, qui n’est pas le leur, les affecte profondément selon leur identité de genre. En soutenant la rédaction de ce guide, notre volonté est de simplifier, mais également d’humaniser le parcours des étudiants et étudiantes transgenres en mettant à leur disposition ainsi qu’à celle des établissements d’enseignement supérieur à la fois un recueil des textes légaux et administratifs existant, mais aussi un répertoire des bonnes pratiques qui évitent l’inutile stigmatisation d’un groupe déjà largement opprimé. Ce document a été élaboré en étroite concertation avec les associations de terrain.
