A la rencontre des noms de lieux de nos contrées

Le propre de l’homme est de dénommer, aussi bien les lieux que les personnes, les animaux ou les objets. Nommer, c’est faire exister, c'est s'approprier. Ainsi, depuis qu’il y a des hommes, il y a des noms de lieux, primitivement surtout des noms de cours d'eau ou de montagnes.

Ces lieux-dits qui égaient les cartes d'état-major et humanisent le cadastre émerveillent toujours notre imaginaire grâce à leur pouvoir évocateur. Les noms de lieux ont en effet ceci de fascinant qu'on ne les comprend pas ou qu'on ne les comprend plus guère, et surtout qu'on aimerait les faire parler. Tâche délicate et difficile !

Ils ne sont pas dus au hasard et ont été créés par nos aïeux, ce qui implique une relation étroite entre le lieu-dit et sa dénomination : on appelait l’endroit d’une certaine manière parce qu’il y avait une raison objective de le faire.

En Wallonie, la possession du sol s’est surtout faite à partir des Francs. C’est la raison pour laquelle beaucoup de toponymes majeurs (noms de villages) sont d’origine franque, datant d’une période allant du 8^e au 11^e siècle. La difficulté est que le francique, la langue originelle des Francs, n’avait pas de tradition écrite comme la langue latine; c’est donc presque toujours des reconstitutions qui ont été faites. Les plus petits lieux-dits, souvent plus récents, posent moins de problèmes et sont plus accessibles, surtout si on peut disposer de la filiation des formes anciennes et de la forme dialectale, c’est-à-dire du wallon ou du picard.

Programme :

12H : Apéritif

12H30 : Repas

13H30 : Conférence

Lieu : l'Arsenal, rue Bruno 11

PAF : 25 euros (à verser au compte IBAN BE10 2500 0740 2704 de l'UNamur avec la mention : nom, CPO 4945850 REHNam, déjeuner/ conférence 8 février 2019).  Pour les personnes ne participant pas au repas : 5 euros, à payer sur place.  Pour les étudiants, l'accès à la conférence est gratuit.

date limite pour l'inscription au repas : lundi 4 février 2019