Le Département de pharmacie de l'Université de Namur est dédié à l'avancement des connaissances dans le domaine de la pharmacologie et de la recherche pharmaceutique. Il organise des programmes de formation couvrant les sciences pharmaceutiques, la biochimie, l'analyse pharmaceutique et la chimie médicinale. De plus, il contribue à la formation continue des pharmaciens en collaboration avec la Société scientifique des pharmaciens francophones, et accueille l'association d'anciens étudiants PHARMAFUN. Il s'engage enfin vers une formation axée sur l'ouverture internationale, la mise en place d'un système qualité et l'intégration de pédagogies innovantes.

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Deux chercheuses de l’UNamur récompensées au concours Ma thèse en 180 secondes

Vulgarisation scientifique
Biologie
Prix

Belle victoire pour Margaux Mignolet, chercheuse au sein de l'Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM) de la Faculté de médecine, qui remporte le 1er prix de la finale belge interuniversitaire du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180). Sa recherche ? Mieux comprendre les mécanismes des anticorps actifs dans les cas de COVID long. Le deuxième prix de ce concours national a, lui aussi, été remporté par une candidate namuroise. Il s’agit de Petra Manja, issue de l'Unité de Recherche en biologie des micro-organismes (URBM), Département de biologie de la Faculté des sciences et qui poursuit une thèse visant à comprendre les mécanismes de résistance de la bactérie E. coli. Toutes deux sont également chercheuses au sein de l'Institut NARILIS.

Les candidats unamur à MT180 2025

Le premier prix pour Margaux Mignolet et sa recherche sur le COVID long

« Le monde de Dory l'anticorps », tel est le titre vulgarisé de la thèse de Margaux Mignolet.  Cette chercheuse en neurosciences fait partie de l'Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM) de la Faculté de médecine.  Elle travaille sous la supervision du Professeur Charles Nicaise et est également membre de l'Institut NARILIS.  Elle  étudie les auto-anticorps pathogènes chez les patients présentant des séquelles neurologiques post-aiguës de le COVID-19. 

« Beaucoup de personnes souffrent toujours de symptômes persistants après le COVID (ex: troubles de la mémoire, fatigue, douleurs,...). Cette condition est appelée le COVID long. On n’en connait toujours pas le mécanisme. Une des hypothèses est que les patients ont des anticorps qui s'attaquent à leur système nerveux, induisant une maladie auto-immune. Le but de ma thèse est de déterminer si les patients possèdent ces anticorps. Cela permettra une meilleure prise en charge des patients », explique Margaux Mignolet.

Le mercredi 21 mai 2025, elle a brillamment réussi à vulgariser son sujet de recherche et à captiver l'audience en utilisant un langage clair et simple, à l’occasion de la finale nationale interuniversitaire du concours MT 180. L’objectif de ce concours est d’informer le grand public sur la richesse et l’intérêt des recherches scientifiques, tout en développant les compétences communicationnelles des doctorants. Chaque participant (doctorant ou docteur diplômé de l’année académique précédente) présente, en trois minutes, un exposé de vulgarisation en français, clair, concis et convaincant sur sa thèse. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !

Et Margaux Mignolet a réussi à convaincre le jury puisqu’elle a remporté le premier prix du concours ! 

Une belle reconnaissance pour cette passionnée du corps humain et de la médecine. « J'ai toujours été fascinée par le fonctionnement de notre corps et j'ai toujours voulu comprendre comment fonctionnent les maladies et comment les soigner. J'ai donc étudié les sciences biomédicales à Namur pour pouvoir travailler dans la recherche », confie-t-elle. « Je ne m’attendais pas à remporter ce prix !  Les quatorze autres participants ont présenté des sujets tous plus passionnants les uns que les autres, et les pitchs étaient vraiment bien écrits. Je suis très heureuse d’avoir remporté ce prix, avec Petra à mes côtés, et d’avoir pu vivre ce concours aux côtés de Thomas et Petra ».

Le deuxième prix pour Petra Manja et sa recherche en microbiologie

Lors de ce concours, les doctorantes de l’UNamur ont particulièrement été brillantes puisque le deuxième prix a été remporté par Petra Manja, chercheuse en microbiologie au sein de l'Unité de Recherche en Biologie des Micro-organismes (URBM) de la Faculté des sciences (Institut NARILIS). Elle fait partie du groupe de recherche du Profeseur Régis Hallez.  Sa thèse vise à comprendre les mécanismes de persistance de la bactérie E. coli uropathogène. 

« E. coli uropathogène est une des bactéries qui cause la cystite. Le traitement de la cystite est difficile, notamment en raison de sa persistance. Quand les bactéries sont traitées avec des antibiotiques, la majorité de la population meurt sauf une petite population qui rentre en dormance et évite ainsi le traitement. Des études ont montré qu'une molécule appelée alarmone, joue un rôle dans cette forme de persistance. La question de ma recherche est de savoir quel est plus précisément ce rôle. Pour le comprendre, je m'intéresse à la protéine qui produit l'alarmone est qui s'appelle SpoT. L'idée est de trouver un régulateur de SpoT qui sera activé quand les bactéries sont traitées avec des antibiotiques. Ce régulateur va à son tour activer SpoT ce qui entraine la production de l'alarmone et la dormance des bactéries », explique-t-elle. « J’ai beaucoup aimé cette expérience, j'ai appris à vulgariser mon travail pour le rendre  accessible au grand public. C'est aussi pour eux qu'on fait de la science », réagit-elle. 

Son exposé s'intitulait : "Dormir pour ne pas mourir".

Une belle performance pour Thomas Rouma et sa recherche sur les réponses immunes

Thomas Rouma, également chercheur en URBM (Faculté des sciences) et à l'Institut NARILIS et dont la thèse de doctorat est co-dirigée par les professeurs Eric Muraille et Xavier De Bolle, étudie la réponse immunitaire protectrice contre les infections pulmonaires causées par Acinetobacter baumannii chez la souris. 

Sa présentation s'intitulait : « Comment se débarrasser d'un pique-assiette ? ! »

Félicitations à Margaux, Petra et Thomas qui ont relevé le défi de présenter leur thèse en 180 secondes !

15 doctorants, 180 secondes pour convaincre

Chaque année, le concours MT180 se déroule dans un premier temps dans les cinq universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles : l’UCLouvain, l’ULB, l’ULiège, l’UMONS, l’UNamur. Chaque université désigne des candidats qui participeront à la finale inter-universitaire. Cette année, la finale inter-universitaire rassemblait 15 doctorants, dont les 3 candidats de l’UNamur : Margaux Mignolet, Petra Manja et Thomas Rouma.

DJESA : sensibilisation et interdisciplinarité dans l’enseignement médical

Biodiversité
Médecine
ODD 3 - Bonne santé et bien-être
ODD 4 - Éducation de qualité
ODD 9 - Industrie, innovation et infrastructure
ODD 17 - Partenariats pour la réalisation des objectifs

Ce vendredi 1er mars, la Faculté de Médecine accueillait une Demi-Journée d’Échange sur la Souveraineté Alimentaire (DJESA), organisée par le consortium UNI4COOP, Humundi et Vétérinaires Sans Frontières. Sous l’impulsion du Professeur et directeur du Département de médecine de l'UNamur, Grégoire Wiëers et de Madame Caroline Canon, maître en didactique, cet événement était dédié aux étudiants de bloc 2 de médecine, pharmacie et sciences biomédicales. Une après-midi ponctuée d'une conférence gesticulée de Corentin Hecquet et d'ateliers de sensibilisation sur le développement durable et l’interdisciplinarité dans le domaine médical.

Photo plante

Pour sa seconde édition, le projet DJESA a été accueilli par l’Université de Namur pour les étudiants en Faculté de médecine. L’occasion de les sensibiliser à la compréhension de la souveraineté alimentaire et ses enjeux. Mais qu'entend-on réellement par souveraineté alimentaire ? Ce concept englobe le droit des peuples à une alimentation saine et adéquate, assurant ainsi leur sécurité alimentaire. Selon Caroline Canon, maître en didactique à la Faculté de médecine de l’UNamur, « il est essentiel d'intégrer les objectifs de développement durable dans les programmes d'enseignement afin que les futurs professionnels soient sensibilisés aux enjeux environnementaux et sociétaux, et qu'ils puissent agir en tant que citoyens universitaires informés. »

Parallèlement, la FUCID (Forum Universitaire pour la Coopération Internationale au Développement), ONG du campus namurois, souhaite déployer DJESA dans différentes facultés. Sensibiliser aux enjeux actuels tels que la souveraineté alimentaire est crucial pour envisager d'autres modèles pour demain, et ce, de manière interdisciplinaire. Maxime Giegas, chargé de projets à la FUCID, souligne : « Avec les étudiants en médecine, nous pouvons établir de nombreux liens entre leur cursus et les sujets abordés lors de DJESA. Cette initiative les confronte à des problématiques qu'ils ne rencontrent pas quotidiennement, ce qui enrichit leur apprentissage. »

DJESA, c'est quoi ?

Demi-journée d’Échange sur la Souveraineté Alimentaire, organisée par le consortium Uni4Coop (Eclosio, FUCID, Louvain Coopération, ULB-Coopération), Humundi et Vétérinaires Sans Frontières. Destiné aux différents campus francophones de Belgique, le projet DJESA propose une conférence sur la souveraineté alimentaire suivie de divers ateliers liés à la thématique.

La conférence inaugurale, animée par Corentin Hecquet, diplômé en sociologie à l’Université catholique de Louvain et docteur en sciences de l’environnement, a mis en lumière l'urgence de promouvoir la souveraineté alimentaire dans un monde en mutation et exploré les liens étroits entre alimentation, santé et environnement. Les étudiants ont eu l'opportunité d'approfondir leur compréhension des politiques agricoles, des pratiques alimentaires durables et de leur impact sur la santé publique. « Lors de ma conférence, j'essaie d'aborder l'ouverture interdisciplinaire à d'autres types de connaissances, telles que celles des patients, ainsi que l'esprit critique », partage Corentin Hecquet. Plus qu'une simple discussion académique, cette rencontre visait à susciter une réflexion active sur le rôle des professionnels de la santé dans la promotion de systèmes alimentaires justes et écologiquement responsables.

Ensuite, des ateliers liés à la thématique ont permis aux étudiants de réfléchir aux problématiques de manière pro-active. L’organisation de DJESA a fait appel à l’interdisciplinarité – diverses disciplines doivent collaborer pour atteindre une justice alimentaire et donc, la pérennité de la vie. En ce sens, cette conférence ouvre aussi, pour les étudiants en médecine, la discussion à la philosophie du « One Health », qui vise à favoriser une interaction entre différentes disciplines pour atteindre la reconnaissance de l’interconnexion du vivant, d’« une seule santé ». Les professeurs souhaitent intégrer cette philosophie au cursus de médecine, favorisant ainsi une harmonie entre interdisciplinarité et développement durable. « Nous voulons faire prendre conscience aux étudiants de l’importance du rôle qu’ils vont devoir jouer. Cette philosophie demande de l’interdisciplinarité, du respect et de l’acceptation sur le fait qu’une seule solution n’existe pas. Il va falloir avancer, avec nos limites certes, mais ne pas reculer devant la problématique et collaborer », appuie Caroline Canon.

Il semblerait que l’objectif ait été atteint, beaucoup d’étudiants ont été sensibilisés, partageant des avis positifs. « Je trouve très intéressant d’aborder ce sujet dans notre cursus car certains étudiants se dirigeront vers ce domaine. Les confronter à ces questions dès maintenant les préparera pour l'avenir », relate Livia Saccon, étudiante en sciences biomédicales. « Cette conférence m'a beaucoup appris sur des sujets que j'ignorais », se réjouit Alexandra Priso, étudiante en pharmacie.

 

En conclusion, DJESA était l’occasion pour les étudiants dans les domaines des sciences de la vie, de la santé et de la maladie, d'élargir leurs horizons et de prendre conscience de l'importance cruciale de la souveraineté alimentaire dans le contexte actuel. Cette initiative interdisciplinaire favorise une réflexion critique et prépare les futurs professionnels de la santé à jouer un rôle clé de manière juste et écologiquement responsable.

L'UNamur durable sur le fond comme sur la forme

L’université se doit d’être exemplaire en matière de développement durable, dans les trois dimensions de celui-ci (économique, sociale et environnementale). Notamment par sa manière de gérer ses infrastructures et son patrimoine pour un « campus durable sur la forme », ainsi que, en tant qu’institution d’enseignement et  de recherche, par son engagement afin de contribuer activement à la transition environnementale « campus durable sur le fond ». C'est d'ailleurs l'un des objectifs du plan stratégique Univers2025.  Le tout en concordance avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies.

Des outils pour aider à la régulation des médicaments : Le projet ERAMET

Médecine
Pharmacologie, toxicologie et pharmacie
Santé
Sciences biomédicales
ODD 3 - Bonne santé et bien-être
ODD 9 - Industrie, innovation et infrastructure
ODD 17 - Partenariats pour la réalisation des objectifs

Améliorer la base de données scientifiques qui guide les décisions des organismes de régulation en matière de médicaments, notamment pour les affections rares et pédiatriques : tel est l’objectif du projet ERAMET. Porté au sein de l’UNamur par Flora Musuamba Tshinanu, Professeure au sein du Département de Pharmacie, ERAMET vient de se voir attribuer un financement de 6 millions d'euros dans le cadre du programme Horizon Europe.

Ce projet ambitieux débutera en janvier 2024 et impliquera pas moins de 17 partenaires, dont sept universités dont l’UNamur, quatre agences nationales de réglementation des médicaments et des entreprises privées.

Pendant une période de quatre ans, des chercheurs issus de Belgique, d'Espagne, d'Italie, d'Allemagne, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de Norvège uniront leurs expertises dans les domaines du numérique, de l’intelligence artificielle, de la modélisation mathématique et de la pharmacologie. Leur objectif est de combiner des données provenant de sources en ligne, telles que les dossiers de santé électroniques, avec des données issues de la modélisation et de la simulation, afin de fournir aux organismes de régulation des informations actualisées leur permettant de prendre des décisions éclairées. Pour ce faire, le projet analysera cinq cas d'utilisation spécifique de médicaments pour des affections pédiatriques et orphelines, dans le but d'en évaluer les bénéfices et les risques. Chacun de ces cas d’étude devrait conduire à l'approbation d'au moins un outil de modélisation et de simulation par l'Agence européenne des médicaments (EMA).

Les livrables attendus pour un projet d'une telle envergure sont nombreux. Ils comprennent notamment la création d'un référentiel, l'établissement de normes de qualité, la mise en place de formations destinées aux acteurs de la santé, et le développement d'une plateforme d'intelligence artificielle dédiée à l'automatisation de la collecte, de la mise en forme, de l'analyse et de l'évaluation des données.

Le projet ERAMET

Ce projet a reçu un financement du programme de recherche et d'innovation Horizon Europe de l'Union européenne dans le cadre de la convention de subvention n° 101137141.

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Pharmacie à l'UNamur

Médecine rurale : l’UNamur inaugure un observatoire universitaire

Géographie
Médecine
Pharmacologie, toxicologie et pharmacie
Psychologie
Santé

C’est une première dans le paysage médico-académique belge : un observatoire universitaire en médecine rurale voit le jour à l’UNamur. Sa mission : comprendre la pénurie médicale en zones rurales et identifier des solutions en collaboration avec les acteurs de terrain, pour favoriser l’installation de futurs médecins généralistes dans ces régions.

Photo d'une doctoresse qui prend la tension d'une patiente

Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les médecins généralistes dans les zones rurales ? Quels sont les freins à leur installation sur ces territoires ? Comment s’organisent les visites, les déplacements, la permanence des soins ou encore de la garde en milieu rural ? Quelles sont les nouvelles pratiques et comment sont exploitées les nouvelles technologies par les médecins généralistes ? C’est pour comprendre et répondre à une série de problématiques rencontrées par la première ligne de soins en zones rurales, que l’UNamur se dote d’un nouvel observatoire universitaire en médecine rurale.

Trois missions

Encadré par un comité de guidance multidisciplinaire composé de médecins généralistes et d’académiques dans le domaine de la pharmacie, de la psychologie et de la géographie de la santé, ce nouvel observatoire poursuivra trois missions principales :

  • Comprendre les difficultés rencontrées par les médecins généralistes dans les zones rurales; 
  • Proposer des pistes de solution réalistes et concrètes pour améliorer la situation de la médecine en zones rurales ;
  • Donner la parole aux acteurs de la médecine rurale en créant une communauté académique et de soignants.

« Comprendre les réalités de terrain avec un maximum de nuances implique aussi de donner la parole à tous les acteurs de la médecine rurale sur le terrain. Ceux-ci seront sollicités à la fois dans le cadre d’enquêtes ; mais également lors de conférences et des tables rondes organisées dans le cadre de ce projet », précise le Docteur Dominique Henrion, chargé de cours au sein de la Faculté de médecine, et médecin généraliste.    L’observatoire sera donc aussi un lieu de dialogue entre l’ensemble des acteurs de la première ligne de soins (médecins, infirmières, pharmaciens…) et de formation continue pour les médecins généralistes.

Les résultats des travaux seront diffusés largement au travers de rapports et d'un mémorandum adressé à l’ensemble des acteurs, y compris politiques. Ils seront intégrés à la formation dispensée au sein du nouveau master de spécialisation en médecine générale (lire par ailleurs) qui s’ouvre à l’UNamur, en vue de préparer au mieux les futurs médecins généralistes et favoriser leur installation en zones rurales.

Une première étude : définir la médecine rurale en Belgique

Une première étude est lancée : elle porte sur la définition de la médecine rurale en Belgique, et en particulier en Wallonie et l’identification des principales zones d’intérêt. Cette recherche sera menée au département de géographie de l’UNamur, sous la supervision de Catherine Linard experte en géographie de la santé et Directrice du Département de géographie de l’UNamur.

Un déploiement en 5 ans

L’observatoire universitaire en médecine rurale propose un déploiement d’activités en 5 ans, entre 2023 et 2028 et sous réserve de financement. Lancé à l’automne 2023, il proposera une première table ronde l’automne 2024 et organisera deux conférences par an, chaque année entre 2024 et 2028. Une deuxième table ronde se tiendra en 2028.

Des rapports d’avancement seront régulièrement produits : deux rapports intermédiaires, en 2024 et en 2026 et un rapport final ainsi que le mémorandum en 2028.

Un crowdfunding pour soutenir la démarche

Pour atteindre ses ambitions, l’observatoire universitaire en médecine rurale est à la recherche de soutiens et de partenaires désireux de s’engager à ses côtés pour apporter des solutions à une question majeure de santé publique. Une campagne de crowdfunding est lancée auprès de partenaires et du grand public. 100 % des fonds récoltés seront utilisés pour mener des recherches sur les problématiques spécifiques qui affectent la médecine rurale et y apporter des solutions.

La médecine générale à l’UNamur

« La médecine générale est un enjeu crucial de santé publique, qu’il semble indispensable d’aborder dès le démarrage de la formation des jeunes médecins. C’est la raison pour laquelle l’UNamur a été la première université francophone à intégrer un stage en médecine générale, obligatoire pour l’ensemble des étudiants dès la troisième année de bachelier », souligne le professeur Jean-Michel Dogné, Doyen de la Faculté de médecine de l’UNamur. 

"L’UNamur organisera un Master de spécialisation en médecine générale dès septembre 2024 en co-diplomation avec l’UClouvain et en co-organisation avec l’Université du Luxembourg"

Jean-Michel Dogné Doyen de la faculté de médecine

Les études en médecine à l'UNamur

La médecine générale vous intéresse ?  Découvrez toutes les informations sur ce master qui sera proposé dès septembre 2024.

Le projet en images

Deux chercheuses de l’UNamur récompensées au concours Ma thèse en 180 secondes

Vulgarisation scientifique
Biologie
Prix

Belle victoire pour Margaux Mignolet, chercheuse au sein de l'Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM) de la Faculté de médecine, qui remporte le 1er prix de la finale belge interuniversitaire du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180). Sa recherche ? Mieux comprendre les mécanismes des anticorps actifs dans les cas de COVID long. Le deuxième prix de ce concours national a, lui aussi, été remporté par une candidate namuroise. Il s’agit de Petra Manja, issue de l'Unité de Recherche en biologie des micro-organismes (URBM), Département de biologie de la Faculté des sciences et qui poursuit une thèse visant à comprendre les mécanismes de résistance de la bactérie E. coli. Toutes deux sont également chercheuses au sein de l'Institut NARILIS.

Les candidats unamur à MT180 2025

Le premier prix pour Margaux Mignolet et sa recherche sur le COVID long

« Le monde de Dory l'anticorps », tel est le titre vulgarisé de la thèse de Margaux Mignolet.  Cette chercheuse en neurosciences fait partie de l'Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM) de la Faculté de médecine.  Elle travaille sous la supervision du Professeur Charles Nicaise et est également membre de l'Institut NARILIS.  Elle  étudie les auto-anticorps pathogènes chez les patients présentant des séquelles neurologiques post-aiguës de le COVID-19. 

« Beaucoup de personnes souffrent toujours de symptômes persistants après le COVID (ex: troubles de la mémoire, fatigue, douleurs,...). Cette condition est appelée le COVID long. On n’en connait toujours pas le mécanisme. Une des hypothèses est que les patients ont des anticorps qui s'attaquent à leur système nerveux, induisant une maladie auto-immune. Le but de ma thèse est de déterminer si les patients possèdent ces anticorps. Cela permettra une meilleure prise en charge des patients », explique Margaux Mignolet.

Le mercredi 21 mai 2025, elle a brillamment réussi à vulgariser son sujet de recherche et à captiver l'audience en utilisant un langage clair et simple, à l’occasion de la finale nationale interuniversitaire du concours MT 180. L’objectif de ce concours est d’informer le grand public sur la richesse et l’intérêt des recherches scientifiques, tout en développant les compétences communicationnelles des doctorants. Chaque participant (doctorant ou docteur diplômé de l’année académique précédente) présente, en trois minutes, un exposé de vulgarisation en français, clair, concis et convaincant sur sa thèse. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !

Et Margaux Mignolet a réussi à convaincre le jury puisqu’elle a remporté le premier prix du concours ! 

Une belle reconnaissance pour cette passionnée du corps humain et de la médecine. « J'ai toujours été fascinée par le fonctionnement de notre corps et j'ai toujours voulu comprendre comment fonctionnent les maladies et comment les soigner. J'ai donc étudié les sciences biomédicales à Namur pour pouvoir travailler dans la recherche », confie-t-elle. « Je ne m’attendais pas à remporter ce prix !  Les quatorze autres participants ont présenté des sujets tous plus passionnants les uns que les autres, et les pitchs étaient vraiment bien écrits. Je suis très heureuse d’avoir remporté ce prix, avec Petra à mes côtés, et d’avoir pu vivre ce concours aux côtés de Thomas et Petra ».

Le deuxième prix pour Petra Manja et sa recherche en microbiologie

Lors de ce concours, les doctorantes de l’UNamur ont particulièrement été brillantes puisque le deuxième prix a été remporté par Petra Manja, chercheuse en microbiologie au sein de l'Unité de Recherche en Biologie des Micro-organismes (URBM) de la Faculté des sciences (Institut NARILIS). Elle fait partie du groupe de recherche du Profeseur Régis Hallez.  Sa thèse vise à comprendre les mécanismes de persistance de la bactérie E. coli uropathogène. 

« E. coli uropathogène est une des bactéries qui cause la cystite. Le traitement de la cystite est difficile, notamment en raison de sa persistance. Quand les bactéries sont traitées avec des antibiotiques, la majorité de la population meurt sauf une petite population qui rentre en dormance et évite ainsi le traitement. Des études ont montré qu'une molécule appelée alarmone, joue un rôle dans cette forme de persistance. La question de ma recherche est de savoir quel est plus précisément ce rôle. Pour le comprendre, je m'intéresse à la protéine qui produit l'alarmone est qui s'appelle SpoT. L'idée est de trouver un régulateur de SpoT qui sera activé quand les bactéries sont traitées avec des antibiotiques. Ce régulateur va à son tour activer SpoT ce qui entraine la production de l'alarmone et la dormance des bactéries », explique-t-elle. « J’ai beaucoup aimé cette expérience, j'ai appris à vulgariser mon travail pour le rendre  accessible au grand public. C'est aussi pour eux qu'on fait de la science », réagit-elle. 

Son exposé s'intitulait : "Dormir pour ne pas mourir".

Une belle performance pour Thomas Rouma et sa recherche sur les réponses immunes

Thomas Rouma, également chercheur en URBM (Faculté des sciences) et à l'Institut NARILIS et dont la thèse de doctorat est co-dirigée par les professeurs Eric Muraille et Xavier De Bolle, étudie la réponse immunitaire protectrice contre les infections pulmonaires causées par Acinetobacter baumannii chez la souris. 

Sa présentation s'intitulait : « Comment se débarrasser d'un pique-assiette ? ! »

Félicitations à Margaux, Petra et Thomas qui ont relevé le défi de présenter leur thèse en 180 secondes !

15 doctorants, 180 secondes pour convaincre

Chaque année, le concours MT180 se déroule dans un premier temps dans les cinq universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles : l’UCLouvain, l’ULB, l’ULiège, l’UMONS, l’UNamur. Chaque université désigne des candidats qui participeront à la finale inter-universitaire. Cette année, la finale inter-universitaire rassemblait 15 doctorants, dont les 3 candidats de l’UNamur : Margaux Mignolet, Petra Manja et Thomas Rouma.

DJESA : sensibilisation et interdisciplinarité dans l’enseignement médical

Biodiversité
Médecine
ODD 3 - Bonne santé et bien-être
ODD 4 - Éducation de qualité
ODD 9 - Industrie, innovation et infrastructure
ODD 17 - Partenariats pour la réalisation des objectifs

Ce vendredi 1er mars, la Faculté de Médecine accueillait une Demi-Journée d’Échange sur la Souveraineté Alimentaire (DJESA), organisée par le consortium UNI4COOP, Humundi et Vétérinaires Sans Frontières. Sous l’impulsion du Professeur et directeur du Département de médecine de l'UNamur, Grégoire Wiëers et de Madame Caroline Canon, maître en didactique, cet événement était dédié aux étudiants de bloc 2 de médecine, pharmacie et sciences biomédicales. Une après-midi ponctuée d'une conférence gesticulée de Corentin Hecquet et d'ateliers de sensibilisation sur le développement durable et l’interdisciplinarité dans le domaine médical.

Photo plante

Pour sa seconde édition, le projet DJESA a été accueilli par l’Université de Namur pour les étudiants en Faculté de médecine. L’occasion de les sensibiliser à la compréhension de la souveraineté alimentaire et ses enjeux. Mais qu'entend-on réellement par souveraineté alimentaire ? Ce concept englobe le droit des peuples à une alimentation saine et adéquate, assurant ainsi leur sécurité alimentaire. Selon Caroline Canon, maître en didactique à la Faculté de médecine de l’UNamur, « il est essentiel d'intégrer les objectifs de développement durable dans les programmes d'enseignement afin que les futurs professionnels soient sensibilisés aux enjeux environnementaux et sociétaux, et qu'ils puissent agir en tant que citoyens universitaires informés. »

Parallèlement, la FUCID (Forum Universitaire pour la Coopération Internationale au Développement), ONG du campus namurois, souhaite déployer DJESA dans différentes facultés. Sensibiliser aux enjeux actuels tels que la souveraineté alimentaire est crucial pour envisager d'autres modèles pour demain, et ce, de manière interdisciplinaire. Maxime Giegas, chargé de projets à la FUCID, souligne : « Avec les étudiants en médecine, nous pouvons établir de nombreux liens entre leur cursus et les sujets abordés lors de DJESA. Cette initiative les confronte à des problématiques qu'ils ne rencontrent pas quotidiennement, ce qui enrichit leur apprentissage. »

DJESA, c'est quoi ?

Demi-journée d’Échange sur la Souveraineté Alimentaire, organisée par le consortium Uni4Coop (Eclosio, FUCID, Louvain Coopération, ULB-Coopération), Humundi et Vétérinaires Sans Frontières. Destiné aux différents campus francophones de Belgique, le projet DJESA propose une conférence sur la souveraineté alimentaire suivie de divers ateliers liés à la thématique.

La conférence inaugurale, animée par Corentin Hecquet, diplômé en sociologie à l’Université catholique de Louvain et docteur en sciences de l’environnement, a mis en lumière l'urgence de promouvoir la souveraineté alimentaire dans un monde en mutation et exploré les liens étroits entre alimentation, santé et environnement. Les étudiants ont eu l'opportunité d'approfondir leur compréhension des politiques agricoles, des pratiques alimentaires durables et de leur impact sur la santé publique. « Lors de ma conférence, j'essaie d'aborder l'ouverture interdisciplinaire à d'autres types de connaissances, telles que celles des patients, ainsi que l'esprit critique », partage Corentin Hecquet. Plus qu'une simple discussion académique, cette rencontre visait à susciter une réflexion active sur le rôle des professionnels de la santé dans la promotion de systèmes alimentaires justes et écologiquement responsables.

Ensuite, des ateliers liés à la thématique ont permis aux étudiants de réfléchir aux problématiques de manière pro-active. L’organisation de DJESA a fait appel à l’interdisciplinarité – diverses disciplines doivent collaborer pour atteindre une justice alimentaire et donc, la pérennité de la vie. En ce sens, cette conférence ouvre aussi, pour les étudiants en médecine, la discussion à la philosophie du « One Health », qui vise à favoriser une interaction entre différentes disciplines pour atteindre la reconnaissance de l’interconnexion du vivant, d’« une seule santé ». Les professeurs souhaitent intégrer cette philosophie au cursus de médecine, favorisant ainsi une harmonie entre interdisciplinarité et développement durable. « Nous voulons faire prendre conscience aux étudiants de l’importance du rôle qu’ils vont devoir jouer. Cette philosophie demande de l’interdisciplinarité, du respect et de l’acceptation sur le fait qu’une seule solution n’existe pas. Il va falloir avancer, avec nos limites certes, mais ne pas reculer devant la problématique et collaborer », appuie Caroline Canon.

Il semblerait que l’objectif ait été atteint, beaucoup d’étudiants ont été sensibilisés, partageant des avis positifs. « Je trouve très intéressant d’aborder ce sujet dans notre cursus car certains étudiants se dirigeront vers ce domaine. Les confronter à ces questions dès maintenant les préparera pour l'avenir », relate Livia Saccon, étudiante en sciences biomédicales. « Cette conférence m'a beaucoup appris sur des sujets que j'ignorais », se réjouit Alexandra Priso, étudiante en pharmacie.

 

En conclusion, DJESA était l’occasion pour les étudiants dans les domaines des sciences de la vie, de la santé et de la maladie, d'élargir leurs horizons et de prendre conscience de l'importance cruciale de la souveraineté alimentaire dans le contexte actuel. Cette initiative interdisciplinaire favorise une réflexion critique et prépare les futurs professionnels de la santé à jouer un rôle clé de manière juste et écologiquement responsable.

L'UNamur durable sur le fond comme sur la forme

L’université se doit d’être exemplaire en matière de développement durable, dans les trois dimensions de celui-ci (économique, sociale et environnementale). Notamment par sa manière de gérer ses infrastructures et son patrimoine pour un « campus durable sur la forme », ainsi que, en tant qu’institution d’enseignement et  de recherche, par son engagement afin de contribuer activement à la transition environnementale « campus durable sur le fond ». C'est d'ailleurs l'un des objectifs du plan stratégique Univers2025.  Le tout en concordance avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies.

Des outils pour aider à la régulation des médicaments : Le projet ERAMET

Médecine
Pharmacologie, toxicologie et pharmacie
Santé
Sciences biomédicales
ODD 3 - Bonne santé et bien-être
ODD 9 - Industrie, innovation et infrastructure
ODD 17 - Partenariats pour la réalisation des objectifs

Améliorer la base de données scientifiques qui guide les décisions des organismes de régulation en matière de médicaments, notamment pour les affections rares et pédiatriques : tel est l’objectif du projet ERAMET. Porté au sein de l’UNamur par Flora Musuamba Tshinanu, Professeure au sein du Département de Pharmacie, ERAMET vient de se voir attribuer un financement de 6 millions d'euros dans le cadre du programme Horizon Europe.

Ce projet ambitieux débutera en janvier 2024 et impliquera pas moins de 17 partenaires, dont sept universités dont l’UNamur, quatre agences nationales de réglementation des médicaments et des entreprises privées.

Pendant une période de quatre ans, des chercheurs issus de Belgique, d'Espagne, d'Italie, d'Allemagne, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de Norvège uniront leurs expertises dans les domaines du numérique, de l’intelligence artificielle, de la modélisation mathématique et de la pharmacologie. Leur objectif est de combiner des données provenant de sources en ligne, telles que les dossiers de santé électroniques, avec des données issues de la modélisation et de la simulation, afin de fournir aux organismes de régulation des informations actualisées leur permettant de prendre des décisions éclairées. Pour ce faire, le projet analysera cinq cas d'utilisation spécifique de médicaments pour des affections pédiatriques et orphelines, dans le but d'en évaluer les bénéfices et les risques. Chacun de ces cas d’étude devrait conduire à l'approbation d'au moins un outil de modélisation et de simulation par l'Agence européenne des médicaments (EMA).

Les livrables attendus pour un projet d'une telle envergure sont nombreux. Ils comprennent notamment la création d'un référentiel, l'établissement de normes de qualité, la mise en place de formations destinées aux acteurs de la santé, et le développement d'une plateforme d'intelligence artificielle dédiée à l'automatisation de la collecte, de la mise en forme, de l'analyse et de l'évaluation des données.

Le projet ERAMET

Ce projet a reçu un financement du programme de recherche et d'innovation Horizon Europe de l'Union européenne dans le cadre de la convention de subvention n° 101137141.

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Pharmacie à l'UNamur

Médecine rurale : l’UNamur inaugure un observatoire universitaire

Géographie
Médecine
Pharmacologie, toxicologie et pharmacie
Psychologie
Santé

C’est une première dans le paysage médico-académique belge : un observatoire universitaire en médecine rurale voit le jour à l’UNamur. Sa mission : comprendre la pénurie médicale en zones rurales et identifier des solutions en collaboration avec les acteurs de terrain, pour favoriser l’installation de futurs médecins généralistes dans ces régions.

Photo d'une doctoresse qui prend la tension d'une patiente

Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les médecins généralistes dans les zones rurales ? Quels sont les freins à leur installation sur ces territoires ? Comment s’organisent les visites, les déplacements, la permanence des soins ou encore de la garde en milieu rural ? Quelles sont les nouvelles pratiques et comment sont exploitées les nouvelles technologies par les médecins généralistes ? C’est pour comprendre et répondre à une série de problématiques rencontrées par la première ligne de soins en zones rurales, que l’UNamur se dote d’un nouvel observatoire universitaire en médecine rurale.

Trois missions

Encadré par un comité de guidance multidisciplinaire composé de médecins généralistes et d’académiques dans le domaine de la pharmacie, de la psychologie et de la géographie de la santé, ce nouvel observatoire poursuivra trois missions principales :

  • Comprendre les difficultés rencontrées par les médecins généralistes dans les zones rurales; 
  • Proposer des pistes de solution réalistes et concrètes pour améliorer la situation de la médecine en zones rurales ;
  • Donner la parole aux acteurs de la médecine rurale en créant une communauté académique et de soignants.

« Comprendre les réalités de terrain avec un maximum de nuances implique aussi de donner la parole à tous les acteurs de la médecine rurale sur le terrain. Ceux-ci seront sollicités à la fois dans le cadre d’enquêtes ; mais également lors de conférences et des tables rondes organisées dans le cadre de ce projet », précise le Docteur Dominique Henrion, chargé de cours au sein de la Faculté de médecine, et médecin généraliste.    L’observatoire sera donc aussi un lieu de dialogue entre l’ensemble des acteurs de la première ligne de soins (médecins, infirmières, pharmaciens…) et de formation continue pour les médecins généralistes.

Les résultats des travaux seront diffusés largement au travers de rapports et d'un mémorandum adressé à l’ensemble des acteurs, y compris politiques. Ils seront intégrés à la formation dispensée au sein du nouveau master de spécialisation en médecine générale (lire par ailleurs) qui s’ouvre à l’UNamur, en vue de préparer au mieux les futurs médecins généralistes et favoriser leur installation en zones rurales.

Une première étude : définir la médecine rurale en Belgique

Une première étude est lancée : elle porte sur la définition de la médecine rurale en Belgique, et en particulier en Wallonie et l’identification des principales zones d’intérêt. Cette recherche sera menée au département de géographie de l’UNamur, sous la supervision de Catherine Linard experte en géographie de la santé et Directrice du Département de géographie de l’UNamur.

Un déploiement en 5 ans

L’observatoire universitaire en médecine rurale propose un déploiement d’activités en 5 ans, entre 2023 et 2028 et sous réserve de financement. Lancé à l’automne 2023, il proposera une première table ronde l’automne 2024 et organisera deux conférences par an, chaque année entre 2024 et 2028. Une deuxième table ronde se tiendra en 2028.

Des rapports d’avancement seront régulièrement produits : deux rapports intermédiaires, en 2024 et en 2026 et un rapport final ainsi que le mémorandum en 2028.

Un crowdfunding pour soutenir la démarche

Pour atteindre ses ambitions, l’observatoire universitaire en médecine rurale est à la recherche de soutiens et de partenaires désireux de s’engager à ses côtés pour apporter des solutions à une question majeure de santé publique. Une campagne de crowdfunding est lancée auprès de partenaires et du grand public. 100 % des fonds récoltés seront utilisés pour mener des recherches sur les problématiques spécifiques qui affectent la médecine rurale et y apporter des solutions.

La médecine générale à l’UNamur

« La médecine générale est un enjeu crucial de santé publique, qu’il semble indispensable d’aborder dès le démarrage de la formation des jeunes médecins. C’est la raison pour laquelle l’UNamur a été la première université francophone à intégrer un stage en médecine générale, obligatoire pour l’ensemble des étudiants dès la troisième année de bachelier », souligne le professeur Jean-Michel Dogné, Doyen de la Faculté de médecine de l’UNamur. 

"L’UNamur organisera un Master de spécialisation en médecine générale dès septembre 2024 en co-diplomation avec l’UClouvain et en co-organisation avec l’Université du Luxembourg"

Jean-Michel Dogné Doyen de la faculté de médecine

Les études en médecine à l'UNamur

La médecine générale vous intéresse ?  Découvrez toutes les informations sur ce master qui sera proposé dès septembre 2024.

Le projet en images

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Événements

15

Rentrée académique 2025-2026

Evénement institutionnel

Au programme pour tous et toutes

09h30 | Cérémonie d'accueil des nouveaux étudiants

11h00 | Célébration de la rentrée à la Cathédrale Saint-Aubain (Place Saint-Aubain - 5000 Namur) puis accueil des étudiants par les Cercles.

25

Cérémonie officelle de rentrée académique 2025-2026

Evénement institutionnel

Cérémonie officelle de rentrée académique 2025-2026

Institution
25
18:00 - 23:00
Université de Namur, Auditoire Pedro Arrupe (PA01) - Rue Joseph Grafé 2 (Faculté des Sciences) / rue Grangagnage, Sentier Thomas - 5000 Namur

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Les défis

Afin de répondre aux défis actuels, le Département de pharmacie se lance dans une réforme dont les principaux axes sont :

  • le développement de l’ouverture à l’international
  • l'habilitation d'un master en sciences pharmaceutiques
  • la mise en place d’un système qualité
  • l'initiation d'une approche-programme
  • l'exploitation des pédagogies innovantes 

Si vous souhaitez plus d'informations sur cette réforme, nous vous invitons à lire notre plan d'action ! 

Contacts du département de pharmacie

Directeur du département

Bernard MASEREEL

Secretariat du département

Amélie DEMEESMAEKER