Le combat contre la maladie est une science et un art. La connaissance de l’être humain, des pathologies et des médicaments est la clé de la lutte contre la maladie. Mais l’essentiel de l’art médical se pratique au contact des patients qui cherchent un médecin rigoureux, aux connaissances solides, au raisonnement sûr, mais aussi profondément chaleureux et humain. 

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Actualités

Face aux pénuries médicales, l’UNamur propose une solution innovante : des stages intégrés dans les zones en difficulté

Étudiants
Santé

L’UNamur a été pionnière en créant, en 2014, un stage en médecine générale, obligatoire pour tous les étudiants bachelier 3. Face à la pénurie croissante de médecins généralistes dans plusieurs zones du territoire belge, l’Université de Namur lance une nouvelle initiative concrète et ambitieuse : l’envoi de stagiaires de niveau bachelier 3 dans les régions médicalement sous-dotées.

Médecine rurale

Ces stages ont pour objectif de sensibiliser les étudiants en médecine à ces régions avec l’espoir que certains puissent y revenir faire leur assistanat voire s’y installer durablement comme médecins généralistes. Cette première immersion sur le terrain permet de créer un lien concret avec les réalités locales et de susciter une véritable dynamique de retour.  

Médecine rurale

Organisé par l’UNamur, ce projet repose sur une collaboration étroite avec les médecins installés dans les zones concernées, qui joueront un rôle central en tant que tuteurs et partenaires de terrain.

La proposition se distingue par sa formule « tout-en-un » : les étudiants bénéficient d’un stage encadré, d’un logement sur place, ainsi que d’un transport organisé lorsque nécessaire. Ce dispositif vise à supprimer tous les freins logistiques pouvant décourager les jeunes d’aller se former dans ces zones.

La première édition de ce stage « all-in » s’est déroulée durant le mois de juin 2025 dans la commune de Florennes, avec le soutien actif des autorités locales. Ce projet pilote marque une étape importante pour valider le modèle proposé.

D’autres communes, comme Libin, Ohey et Bouillon (en collaboration avec Santé Ardenne), ont déjà manifesté leur intérêt pour accueillir le programme en 2026.

Découvrez le projet en images :

Médecine rurale

Un appel au soutien des communes

Pour que cette initiative prenne pleinement forme, le soutien des communes concernées est indispensable. L’implication des autorités locales, notamment pour la mise à disposition de logements et la facilitation des déplacements, conditionne la réussite et la pérennité de ce programme.

L’UNamur appelle donc les communes à s’engager à ses côtés dans cette démarche solidaire et structurante pour le futur du système de soins belge. 

Actualité
-
Faculté de médecine

L’UNamur et la Mutualité chrétienne nouent un partenariat pour mieux comprendre la pénurie en médecine générale en milieu rural

Médecine
Géographie
Santé

L’Université de Namur (UNamur) et la Mutualité chrétienne (MC) annoncent une collaboration inédite visant à mieux comprendre et à combattre la pénurie de médecins généralistes en milieu rural. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’Observatoire Universitaire en Médecine Rurale (OUMRu), lancé en 2023 par l’UNamur. 

équipe-unamur-mutualité-chrétienne

Ce partenariat consiste en le cofinancement d’un projet de recherche ambitieux et multidisciplinaire mené par l’UNamur durant 4 ans. Objectifs ? Comprendre les différents mécanismes contribuant à la disparité de l’offre en médecine générale en Wallonie et objectiver les pénuries à l’échelle locale. 

Un partenariat stratégique

Ce projet contribue directement à l’engagement de la MC pour une meilleure accessibilité aux soins. En soutenant la recherche, la MC aide à orienter les politiques de santé vers les besoins réels des territoires. La démarche est un levier précieux pour renforcer une offre de soins équitable et durable, en phase avec les valeurs de solidarité portées par la MC.

Image
Annick Castiaux

« Pour l’UNamur, il est aussi primordial de pouvoir agir sur cette thématique de l’accessibilité aux soins, non seulement dans nos recherches, mais aussi en incluant cette dimension dès la formation des futurs professionnels de la santé et des soins. Grâce à ce partenariat avec la Mutualité chrétienne, nous pourrons compter sur la plus-value d’un écosystème performant en bénéficiant de l’expertise de terrain de la MC. »

Annick Castiaux Rectrice de l’UNamur

Ce projet marque la première collaboration formelle entre l’UNamur et la MC, permettant de mettre en lumière les recherches de l’UNamur auprès des acteurs de terrain et du grand public. L’Observatoire Universitaire en Médecine Rurale, au sein duquel sont réunis médecins généralistes, sociologues et géographes, bénéficiera de l’expertise et du réseau de la MC pour mener à bien ses enquêtes sur le terrain et projets de recherche appliquée.

Objectifs et résultats attendus

Plus précisément, le projet poursuit trois objectifs spécifiques :

  • Comprendre les mécanismes de la disparité de l’offre en médecine générale en Wallonie, et en particulier en province de Namur.
  • Créer un indice d’attractivité des lieux d’implantation de pratique pour les jeunes médecins.
  • Évaluer la perception de l’accessibilité aux soins en médecine générale du point de vue des patients.

Les résultats attendus incluent la création d’indices spécifiques et la formulation de recommandations pour améliorer la situation dans les zones en pénurie. Ces résultats seront valorisés via de multiples canaux : formation académique à l’UNamur, milieu scientifique, secteur médical, politiques, grand public. 

Le projet s’articulera autour de trois phrases complémentaires : 

  1. Évolution du métier de médecin généraliste en milieu rural : Cette phase qualitative inclut des entretiens semi-directifs avec des médecins généralistes pour comprendre les transformations du métier et identifier les facteurs influençant l’attractivité des zones rurales.
  2. Attractivité des lieux d’implantation de pratique pour les jeunes médecins : Un indice d’attractivité sera affiné et implémenté dans un Système d’Information Géographique (SIG) pour évaluer les lieux propices à l’installation des jeunes praticiens.
  3. Accessibilité aux soins pour les patients : Une analyse mixte des données quantitatives et qualitatives permettra de comprendre les perceptions des patients concernant l’accessibilité aux soins en milieu rural.

Le projet a donc la particularité de prendre en compte à la fois le point de vue des patients et des prestataires de soins afin de donner un aperçu à 360 ° de la problématique de la raréfaction de l’offre en médecine générale, et en particulier dans les zones rurales.

Projets de recherche précédents

Ce projet vient prolonger deux recherches déjà réalisées dans le cadre de l’OUMRu :

  1. Indice de ruralité pour la Région Wallonne : De décembre 2023 à avril 2024, la géographe Aliz Hevesi, sous la direction de Catherine Linard (Instituts NARILIS-ILEE), a créé un indice de ruralité à l’échelle infracommunale, pertinent pour évaluer les situations de pénurie au niveau local. Cette recherche a également intégré un travail de définition théorique d’un indice d’attractivité pour les jeunes praticiens.
  2. Perception de l’accessibilité aux soins : De janvier à juin 2025, la sociologue Amélie Pierre (Institut Transitions), en collaboration avec le Docteur Dominique Henrion, coordinateur de l’OUMRu, mène une étude pour évaluer la perception de l’accessibilité aux soins en médecine générale dans différentes régions, en interrogeant un panel de 5.000 citoyens belges via le dispositif « The Social Study » ainsi que des focus groups de patients en province de Namur et de Luxembourg.

À propos de l’UNamur

Fondée en 1831, l’Université de Namur (UNamur) a pour mission l'enseignement, la recherche et le service à la communauté. L’UNamur se compose de : 7 Facultés, 1 Département inter-facultaire, 11 Instituts de recherche et 10 Plateformes technologiques. Elle accueille plus de 7 300 étudiants de 75 nationalités différentes et compte par ailleurs plus de 1 300 membres du personnel. 

logo-université-de-namur

À propos de la Mutualité Chrétienne

Avec 1 125 000 affiliés en zones francophone et germanophone, la MC défend des soins de qualité accessibles à tous. Elle offre des services solidaires, où chacun cotise pour la santé de tous. À travers ses assurances, elle propose un accompagnement professionnel adapté aux besoins. Elle contribue aussi aux politiques de santé et encourage les comportements favorables à la santé.

logo-mutualité-chrétienne

Thomas Balligand : de la Médecine à la Recherche Fondamentale à l’UNamur

Médecine
Durable
ODD 3 - Bonne santé et bien-être

Thomas Balligand, désormais chargé de cours à l'UNamur, allie sa passion pour la recherche fondamentale et l'enseignement en histologie et cytologie. Après un parcours diversifié en médecine interne et en recherche, notamment à Harvard, il se consacre à la formation de la prochaine génération de scientifiques tout en poursuivant ses travaux sur les nanobodies et leur potentiel en immunothérapie. Sa volonté d'éveiller la curiosité scientifique chez ses étudiants illumine son nouveau rôle au sein de l'université.

Thomas Balligand

L’Université de Namur accueille avec enthousiasme Thomas Balligand, qui a récemment rejoint ses rangs comme chargé de cours. Diplômé en médecine de l'UCLouvain en 2012, Thomas a d’abord fait ses preuves en tant qu'assistant en médecine interne au Grand Hôpital de Charleroi, où il a pu évoluer dans plusieurs spécialités comme la cardiologie, la gastro-entérologie et la pneumologie. Son parcours l’a également conduit au CHU Saint-Luc, où il a approfondi ses connaissances en néphrologie. 

Tout au long de son parcours, Thomas a développé un intérêt marqué pour la recherche. Son parcours académique a débuté lorsqu'il est devenu étudiant chercheur au sein du laboratoire du Prof. Emile Van Schaftingen de l’Institut de Duve, une opportunité offerte aux étudiants en médecine de l'UCLouvain pour les initier à la recherche fondamentale. Cette expérience a été déterminante pour lui, car elle lui a permis de réaliser plus tard que la pratique clinique ne correspondait pas entièrement à ses aspirations. Il a alors décidé de se consacrer à une thèse en recherche fondamentale, travaillant sous la direction du Prof. Stefan Constantinescu à l’institut de Duve pour explorer les voies de signalisation dans l’hématopoïèse, en se concentrant particulièrement sur les syndromes myéloprolifératifs. 

De 2015 à 2019, Thomas a été un chercheur financé à 100 % par le Télévie, ce qui lui a permis de se plonger profondément dans ses travaux de recherche. À la fin de son doctorat, il avait le choix de poursuivre son assistanat en médecine ou de se lancer dans une carrière de chercheur post-doctorant. Il a opté pour la recherche, poursuivant son chemin à Harvard en 2020, où il a travaillé sur des nanobodies avec des applications en biologie appliquée. Cette expérience a conduit à des résultats concrets, illustrés par un article collaboratif avec son collègue Xin Lui, montrant comment les nanobodies se lient aux chaînes légères des immunoglobulines circulantes permettent le développement d’un traitement contre la grippe. Il a ainsi contribué à la création d'une couverture antivirale universelle, capable de s'attaquer à toutes les variantes de la grippe, et pas uniquement aux souches saisonnières. 

En parallèle, Thomas a également exploré l'utilisation des lectines pour cibler des cellules infectées par des virus ou des cellules cancéreuses, soulignant ainsi son intérêt pour les potentielles applications thérapeutiques de ses recherches. En 2024, il a rejoint l’UNamur comme chargé de cours en remplacement d’Yves Poumay, où il transmet ses connaissances en histologie et en cytologie tout en poursuivant ses travaux de recherche fondamentale. 

« Ce qui me passionne, c’est d’amener l’éveil et la curiosité scientifique chez les plus jeunes. J'ai déjà pu encadrer plusieurs étudiants à Boston, des doctorants et des mémorants. J’apprécie le rôle de mentor », explique Thomas Balligand. À l’UNamur, il noue des collaborations avec ses collègues Stéphane Vincent, Yoann Wouters et Xavier De Bolle, et bénéficie d'un financement CDR pour ses projets. 

il va prochainement créer son propre groupe de recherche au sein de l'Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM, NARILIS, UNamur). 

Son ambition est de travailler sur les phénomènes de glycosylation de protéines transmembranaires, notamment pour cibler les cellules cancéreuses ou infectées par des virus à travers ses recherches sur les lectines, ainsi que l’usage de nanobodies dans le domaine de l’immunothérapie. Grâce à son expertise et à sa passion pour la recherche, Thomas Balligand est bien positionné pour faire progresser la recherche à l'UNamur tout en inspirant la prochaine génération de scientifiques. 

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Une nouvelle unité d'enseignement à l'UNamur : « One Health »

Médecine
Santé
Durable
ODD 3 - Bonne santé et bien-être
ODD 4 - Éducation de qualité
ODD 8 - Travail décent et croissance économique

Dans un monde en perpétuel changement, où les crises sanitaires, environnementales et sociétales s'entrelacent, il devient impératif de repenser la santé dans une approche globale et interconnectée. C'est dans ce contexte que la Faculté de médecine de l'Université de Namur a inauguré sa nouvelle unité d'enseignement (UE) « One Health » ce jeudi 06 février 2025, en présence du Ministre Yves Coppieters. Cette initiative, proposée à tous les bacheliers de l’UNamur, ambitionne de former les professionnels de la santé de demain à une vision systémique, où la santé humaine, animale et environnementale sont envisagées comme une seule et même réalité. 

Visuel de l'inauguration de l'UE OneHealth

Développée en accord avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'ONU, l'UE « One Health » illustre l'engagement de l'UNamur à promouvoir un enseignement actif et interdisciplinaire. Comme l'a souligné Annick Castiaux, Rectrice de l'université, « la santé doit être considérée comme un enjeu du développement durable. La question cruciale à poser est : Que doit devenir la formation en santé pour répondre à ces enjeux ? » 

Cette nouvelle unité vise par ailleurs à renforcer les trois missions fondamentales de l'université : l'enseignement, la recherche et le service à la société. En effet, l’UE « One Health » s'inscrit dans la volonté de mieux former pour innover, en favorisant l'interdisciplinarité et les partenariats, indispensables pour avoir un impact réel sur les défis de santé publique actuels. La Rectrice appuie aussi l’excellence en recherche en santé à l’UNamur, via l’Institut de recherche Narilis, qui met tout en œuvre pour mener une recherche fondamentale de qualité via des recherches innovantes, collaboratives et pluridisciplinaires en santé. Enfin, la philosophie du « One Health » entend aussi considérer la santé comme bien commun et ainsi, agir au service de la société via des politiques durables et soutenables.  

Lors de l'inauguration, Yves Coppieters, Ministre de la Santé, de l'Environnement, des Solidarités, de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes, a mis en avant l'importance d'une approche globale et connectée. « Il faut considérer la santé comme un orchestre avec différents instruments qui, au final, ne font qu’un. La crise sanitaire du Covid-19 nous a rappelé que tout interagit, tout est connecté. Or, nous manquons aujourd’hui d’une vision globale. Il faut l’opérationnaliser et je remercie l’Université de Namur d’être parvenue à la mise en place d’une telle unité d’enseignement », partage le Ministre.  

Yves Coppieters a également insisté sur la nécessité d'actions concrètes pour repenser la prévention. « Pour mieux prévenir, il ne faut pas croire en un simple changement du comportement des individus. Il faut plutôt transformer les environnements dans lesquels ils évoluent et ainsi, véritablement promouvoir la santé ». Le Ministre a aussi évoqué les grands défis auxquels nous sommes confrontés et pour lesquels il s’engage à mettre en place des initiatives concrètes : « Nous avons été confrontés à bon nombres de cas qui ont engendré des conséquences à grande échelle. Prenons le problème d’antibiorésistance qui cause des risques pour la santé humaine et animale. Ou encore, les PFAS, qui ont aussi des conséquences importantes sur les écosystèmes. D’où à nouveau, l’intérêt de n’agir que pour une seule santé », explique Yves Coppieters. 

De cette inauguration, nous retiendrons que pour faire du « One Health » une réalité, il fallait intégrer trois principes fondamentaux : 

  1. L’interdisciplinarité : réunir des experts de différentes disciplines pour une approche complète. 
  2. L’opérationnalisation : traduire les concepts en actions concrètes. 
  3. Une vision systémique et globale : ne pas limiter la santé à un cadre restreint, mais l'inscrire dans une dynamique mondiale. 

Un enjeu transversal pour la formation des soignants

Grégoire Wiëers, Directeur du Département de médecine, a insisté sur la nécessité d'intégrer le lien entre environnement et santé dès la formation universitaire.

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L’objectif de cette nouvelle unité d’enseignement est de développer une littératie en médecine pour agir en vue de l’amélioration d’un environnement commun. 

Grégoire Wiëers Directeur du Département de médecine

L’unité d’enseignement s’appuiera sur l’expertise de nombreux enseignants-chercheurs issus de différentes disciplines, notamment Frédéric Silvestre, Nathalie Kirschvink ou aussi, Caroline Canon. Elle encouragera également les étudiants à travailler ensemble sur des problématiques liées à la santé environnementale, en produisant des supports concrets (posters, vidéos, articles) pour sensibiliser à ces enjeux. Par ailleurs, l’UE « One Health » tend à répondre aux différents objectifs du développement durable en faisant constamment des liens entre les différents événements climatiques et environnementaux et les thématiques abordées au sein des différents ODD.  

L’instauration d’une telle UE n’est pas sans défi. Amélie Lachapelle, professeure à la Faculté de droit, a mis en lumière les difficultés liées au cadre juridique belge. « Décloisonner les disciplines et relier leurs dimensions n'est pas simple dans un État fédéral comme la Belgique, où les compétences sont réparties entre différents niveaux de pouvoir. Mais il faut trouver des solutions pour progresser vers une évolution significative », explique la professeure.  

Jean-Michel Dogné, Doyen de la Faculté de médecine, a d’ailleurs rappelé l'importance de la collaboration interdisciplinaire post-Covid. « Depuis la crise sanitaire, nous parlons d’un « monde d’après » ». Ce monde doit être celui de la coopération entre disciplines. C’est l’essence même du « One Health » et de cette nouvelle unité d’enseignement », conclut le Doyen. 

Les enjeux liés à la santé globale, l'environnement et le développement durable sont aujourd’hui au cœur des préoccupations sociétales. L’UE « One Health » constitue une réponse concrète à ces défis. Son objectif final est clair : permettre aux étudiants de développer des compétences transversales pour identifier les causes et conséquences des altérations environnementales sur la santé et être en mesure d’agir concrètement pour une meilleure prévention. 

Avec cette initiative, l’UNamur s’inscrit pleinement dans une dynamique d’innovation pédagogique et sociétale, contribuant à façonner les acteurs de la santé de demain, capables d’inscrire leur pratique dans une vision interconnectée et durable du monde. 

Face aux pénuries médicales, l’UNamur propose une solution innovante : des stages intégrés dans les zones en difficulté

Étudiants
Santé

L’UNamur a été pionnière en créant, en 2014, un stage en médecine générale, obligatoire pour tous les étudiants bachelier 3. Face à la pénurie croissante de médecins généralistes dans plusieurs zones du territoire belge, l’Université de Namur lance une nouvelle initiative concrète et ambitieuse : l’envoi de stagiaires de niveau bachelier 3 dans les régions médicalement sous-dotées.

Médecine rurale

Ces stages ont pour objectif de sensibiliser les étudiants en médecine à ces régions avec l’espoir que certains puissent y revenir faire leur assistanat voire s’y installer durablement comme médecins généralistes. Cette première immersion sur le terrain permet de créer un lien concret avec les réalités locales et de susciter une véritable dynamique de retour.  

Médecine rurale

Organisé par l’UNamur, ce projet repose sur une collaboration étroite avec les médecins installés dans les zones concernées, qui joueront un rôle central en tant que tuteurs et partenaires de terrain.

La proposition se distingue par sa formule « tout-en-un » : les étudiants bénéficient d’un stage encadré, d’un logement sur place, ainsi que d’un transport organisé lorsque nécessaire. Ce dispositif vise à supprimer tous les freins logistiques pouvant décourager les jeunes d’aller se former dans ces zones.

La première édition de ce stage « all-in » s’est déroulée durant le mois de juin 2025 dans la commune de Florennes, avec le soutien actif des autorités locales. Ce projet pilote marque une étape importante pour valider le modèle proposé.

D’autres communes, comme Libin, Ohey et Bouillon (en collaboration avec Santé Ardenne), ont déjà manifesté leur intérêt pour accueillir le programme en 2026.

Découvrez le projet en images :

Médecine rurale

Un appel au soutien des communes

Pour que cette initiative prenne pleinement forme, le soutien des communes concernées est indispensable. L’implication des autorités locales, notamment pour la mise à disposition de logements et la facilitation des déplacements, conditionne la réussite et la pérennité de ce programme.

L’UNamur appelle donc les communes à s’engager à ses côtés dans cette démarche solidaire et structurante pour le futur du système de soins belge. 

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Faculté de médecine

L’UNamur et la Mutualité chrétienne nouent un partenariat pour mieux comprendre la pénurie en médecine générale en milieu rural

Médecine
Géographie
Santé

L’Université de Namur (UNamur) et la Mutualité chrétienne (MC) annoncent une collaboration inédite visant à mieux comprendre et à combattre la pénurie de médecins généralistes en milieu rural. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’Observatoire Universitaire en Médecine Rurale (OUMRu), lancé en 2023 par l’UNamur. 

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Ce partenariat consiste en le cofinancement d’un projet de recherche ambitieux et multidisciplinaire mené par l’UNamur durant 4 ans. Objectifs ? Comprendre les différents mécanismes contribuant à la disparité de l’offre en médecine générale en Wallonie et objectiver les pénuries à l’échelle locale. 

Un partenariat stratégique

Ce projet contribue directement à l’engagement de la MC pour une meilleure accessibilité aux soins. En soutenant la recherche, la MC aide à orienter les politiques de santé vers les besoins réels des territoires. La démarche est un levier précieux pour renforcer une offre de soins équitable et durable, en phase avec les valeurs de solidarité portées par la MC.

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Annick Castiaux

« Pour l’UNamur, il est aussi primordial de pouvoir agir sur cette thématique de l’accessibilité aux soins, non seulement dans nos recherches, mais aussi en incluant cette dimension dès la formation des futurs professionnels de la santé et des soins. Grâce à ce partenariat avec la Mutualité chrétienne, nous pourrons compter sur la plus-value d’un écosystème performant en bénéficiant de l’expertise de terrain de la MC. »

Annick Castiaux Rectrice de l’UNamur

Ce projet marque la première collaboration formelle entre l’UNamur et la MC, permettant de mettre en lumière les recherches de l’UNamur auprès des acteurs de terrain et du grand public. L’Observatoire Universitaire en Médecine Rurale, au sein duquel sont réunis médecins généralistes, sociologues et géographes, bénéficiera de l’expertise et du réseau de la MC pour mener à bien ses enquêtes sur le terrain et projets de recherche appliquée.

Objectifs et résultats attendus

Plus précisément, le projet poursuit trois objectifs spécifiques :

  • Comprendre les mécanismes de la disparité de l’offre en médecine générale en Wallonie, et en particulier en province de Namur.
  • Créer un indice d’attractivité des lieux d’implantation de pratique pour les jeunes médecins.
  • Évaluer la perception de l’accessibilité aux soins en médecine générale du point de vue des patients.

Les résultats attendus incluent la création d’indices spécifiques et la formulation de recommandations pour améliorer la situation dans les zones en pénurie. Ces résultats seront valorisés via de multiples canaux : formation académique à l’UNamur, milieu scientifique, secteur médical, politiques, grand public. 

Le projet s’articulera autour de trois phrases complémentaires : 

  1. Évolution du métier de médecin généraliste en milieu rural : Cette phase qualitative inclut des entretiens semi-directifs avec des médecins généralistes pour comprendre les transformations du métier et identifier les facteurs influençant l’attractivité des zones rurales.
  2. Attractivité des lieux d’implantation de pratique pour les jeunes médecins : Un indice d’attractivité sera affiné et implémenté dans un Système d’Information Géographique (SIG) pour évaluer les lieux propices à l’installation des jeunes praticiens.
  3. Accessibilité aux soins pour les patients : Une analyse mixte des données quantitatives et qualitatives permettra de comprendre les perceptions des patients concernant l’accessibilité aux soins en milieu rural.

Le projet a donc la particularité de prendre en compte à la fois le point de vue des patients et des prestataires de soins afin de donner un aperçu à 360 ° de la problématique de la raréfaction de l’offre en médecine générale, et en particulier dans les zones rurales.

Projets de recherche précédents

Ce projet vient prolonger deux recherches déjà réalisées dans le cadre de l’OUMRu :

  1. Indice de ruralité pour la Région Wallonne : De décembre 2023 à avril 2024, la géographe Aliz Hevesi, sous la direction de Catherine Linard (Instituts NARILIS-ILEE), a créé un indice de ruralité à l’échelle infracommunale, pertinent pour évaluer les situations de pénurie au niveau local. Cette recherche a également intégré un travail de définition théorique d’un indice d’attractivité pour les jeunes praticiens.
  2. Perception de l’accessibilité aux soins : De janvier à juin 2025, la sociologue Amélie Pierre (Institut Transitions), en collaboration avec le Docteur Dominique Henrion, coordinateur de l’OUMRu, mène une étude pour évaluer la perception de l’accessibilité aux soins en médecine générale dans différentes régions, en interrogeant un panel de 5.000 citoyens belges via le dispositif « The Social Study » ainsi que des focus groups de patients en province de Namur et de Luxembourg.

À propos de l’UNamur

Fondée en 1831, l’Université de Namur (UNamur) a pour mission l'enseignement, la recherche et le service à la communauté. L’UNamur se compose de : 7 Facultés, 1 Département inter-facultaire, 11 Instituts de recherche et 10 Plateformes technologiques. Elle accueille plus de 7 300 étudiants de 75 nationalités différentes et compte par ailleurs plus de 1 300 membres du personnel. 

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À propos de la Mutualité Chrétienne

Avec 1 125 000 affiliés en zones francophone et germanophone, la MC défend des soins de qualité accessibles à tous. Elle offre des services solidaires, où chacun cotise pour la santé de tous. À travers ses assurances, elle propose un accompagnement professionnel adapté aux besoins. Elle contribue aussi aux politiques de santé et encourage les comportements favorables à la santé.

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Thomas Balligand : de la Médecine à la Recherche Fondamentale à l’UNamur

Médecine
Durable
ODD 3 - Bonne santé et bien-être

Thomas Balligand, désormais chargé de cours à l'UNamur, allie sa passion pour la recherche fondamentale et l'enseignement en histologie et cytologie. Après un parcours diversifié en médecine interne et en recherche, notamment à Harvard, il se consacre à la formation de la prochaine génération de scientifiques tout en poursuivant ses travaux sur les nanobodies et leur potentiel en immunothérapie. Sa volonté d'éveiller la curiosité scientifique chez ses étudiants illumine son nouveau rôle au sein de l'université.

Thomas Balligand

L’Université de Namur accueille avec enthousiasme Thomas Balligand, qui a récemment rejoint ses rangs comme chargé de cours. Diplômé en médecine de l'UCLouvain en 2012, Thomas a d’abord fait ses preuves en tant qu'assistant en médecine interne au Grand Hôpital de Charleroi, où il a pu évoluer dans plusieurs spécialités comme la cardiologie, la gastro-entérologie et la pneumologie. Son parcours l’a également conduit au CHU Saint-Luc, où il a approfondi ses connaissances en néphrologie. 

Tout au long de son parcours, Thomas a développé un intérêt marqué pour la recherche. Son parcours académique a débuté lorsqu'il est devenu étudiant chercheur au sein du laboratoire du Prof. Emile Van Schaftingen de l’Institut de Duve, une opportunité offerte aux étudiants en médecine de l'UCLouvain pour les initier à la recherche fondamentale. Cette expérience a été déterminante pour lui, car elle lui a permis de réaliser plus tard que la pratique clinique ne correspondait pas entièrement à ses aspirations. Il a alors décidé de se consacrer à une thèse en recherche fondamentale, travaillant sous la direction du Prof. Stefan Constantinescu à l’institut de Duve pour explorer les voies de signalisation dans l’hématopoïèse, en se concentrant particulièrement sur les syndromes myéloprolifératifs. 

De 2015 à 2019, Thomas a été un chercheur financé à 100 % par le Télévie, ce qui lui a permis de se plonger profondément dans ses travaux de recherche. À la fin de son doctorat, il avait le choix de poursuivre son assistanat en médecine ou de se lancer dans une carrière de chercheur post-doctorant. Il a opté pour la recherche, poursuivant son chemin à Harvard en 2020, où il a travaillé sur des nanobodies avec des applications en biologie appliquée. Cette expérience a conduit à des résultats concrets, illustrés par un article collaboratif avec son collègue Xin Lui, montrant comment les nanobodies se lient aux chaînes légères des immunoglobulines circulantes permettent le développement d’un traitement contre la grippe. Il a ainsi contribué à la création d'une couverture antivirale universelle, capable de s'attaquer à toutes les variantes de la grippe, et pas uniquement aux souches saisonnières. 

En parallèle, Thomas a également exploré l'utilisation des lectines pour cibler des cellules infectées par des virus ou des cellules cancéreuses, soulignant ainsi son intérêt pour les potentielles applications thérapeutiques de ses recherches. En 2024, il a rejoint l’UNamur comme chargé de cours en remplacement d’Yves Poumay, où il transmet ses connaissances en histologie et en cytologie tout en poursuivant ses travaux de recherche fondamentale. 

« Ce qui me passionne, c’est d’amener l’éveil et la curiosité scientifique chez les plus jeunes. J'ai déjà pu encadrer plusieurs étudiants à Boston, des doctorants et des mémorants. J’apprécie le rôle de mentor », explique Thomas Balligand. À l’UNamur, il noue des collaborations avec ses collègues Stéphane Vincent, Yoann Wouters et Xavier De Bolle, et bénéficie d'un financement CDR pour ses projets. 

il va prochainement créer son propre groupe de recherche au sein de l'Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM, NARILIS, UNamur). 

Son ambition est de travailler sur les phénomènes de glycosylation de protéines transmembranaires, notamment pour cibler les cellules cancéreuses ou infectées par des virus à travers ses recherches sur les lectines, ainsi que l’usage de nanobodies dans le domaine de l’immunothérapie. Grâce à son expertise et à sa passion pour la recherche, Thomas Balligand est bien positionné pour faire progresser la recherche à l'UNamur tout en inspirant la prochaine génération de scientifiques. 

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Une nouvelle unité d'enseignement à l'UNamur : « One Health »

Médecine
Santé
Durable
ODD 3 - Bonne santé et bien-être
ODD 4 - Éducation de qualité
ODD 8 - Travail décent et croissance économique

Dans un monde en perpétuel changement, où les crises sanitaires, environnementales et sociétales s'entrelacent, il devient impératif de repenser la santé dans une approche globale et interconnectée. C'est dans ce contexte que la Faculté de médecine de l'Université de Namur a inauguré sa nouvelle unité d'enseignement (UE) « One Health » ce jeudi 06 février 2025, en présence du Ministre Yves Coppieters. Cette initiative, proposée à tous les bacheliers de l’UNamur, ambitionne de former les professionnels de la santé de demain à une vision systémique, où la santé humaine, animale et environnementale sont envisagées comme une seule et même réalité. 

Visuel de l'inauguration de l'UE OneHealth

Développée en accord avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'ONU, l'UE « One Health » illustre l'engagement de l'UNamur à promouvoir un enseignement actif et interdisciplinaire. Comme l'a souligné Annick Castiaux, Rectrice de l'université, « la santé doit être considérée comme un enjeu du développement durable. La question cruciale à poser est : Que doit devenir la formation en santé pour répondre à ces enjeux ? » 

Cette nouvelle unité vise par ailleurs à renforcer les trois missions fondamentales de l'université : l'enseignement, la recherche et le service à la société. En effet, l’UE « One Health » s'inscrit dans la volonté de mieux former pour innover, en favorisant l'interdisciplinarité et les partenariats, indispensables pour avoir un impact réel sur les défis de santé publique actuels. La Rectrice appuie aussi l’excellence en recherche en santé à l’UNamur, via l’Institut de recherche Narilis, qui met tout en œuvre pour mener une recherche fondamentale de qualité via des recherches innovantes, collaboratives et pluridisciplinaires en santé. Enfin, la philosophie du « One Health » entend aussi considérer la santé comme bien commun et ainsi, agir au service de la société via des politiques durables et soutenables.  

Lors de l'inauguration, Yves Coppieters, Ministre de la Santé, de l'Environnement, des Solidarités, de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes, a mis en avant l'importance d'une approche globale et connectée. « Il faut considérer la santé comme un orchestre avec différents instruments qui, au final, ne font qu’un. La crise sanitaire du Covid-19 nous a rappelé que tout interagit, tout est connecté. Or, nous manquons aujourd’hui d’une vision globale. Il faut l’opérationnaliser et je remercie l’Université de Namur d’être parvenue à la mise en place d’une telle unité d’enseignement », partage le Ministre.  

Yves Coppieters a également insisté sur la nécessité d'actions concrètes pour repenser la prévention. « Pour mieux prévenir, il ne faut pas croire en un simple changement du comportement des individus. Il faut plutôt transformer les environnements dans lesquels ils évoluent et ainsi, véritablement promouvoir la santé ». Le Ministre a aussi évoqué les grands défis auxquels nous sommes confrontés et pour lesquels il s’engage à mettre en place des initiatives concrètes : « Nous avons été confrontés à bon nombres de cas qui ont engendré des conséquences à grande échelle. Prenons le problème d’antibiorésistance qui cause des risques pour la santé humaine et animale. Ou encore, les PFAS, qui ont aussi des conséquences importantes sur les écosystèmes. D’où à nouveau, l’intérêt de n’agir que pour une seule santé », explique Yves Coppieters. 

De cette inauguration, nous retiendrons que pour faire du « One Health » une réalité, il fallait intégrer trois principes fondamentaux : 

  1. L’interdisciplinarité : réunir des experts de différentes disciplines pour une approche complète. 
  2. L’opérationnalisation : traduire les concepts en actions concrètes. 
  3. Une vision systémique et globale : ne pas limiter la santé à un cadre restreint, mais l'inscrire dans une dynamique mondiale. 

Un enjeu transversal pour la formation des soignants

Grégoire Wiëers, Directeur du Département de médecine, a insisté sur la nécessité d'intégrer le lien entre environnement et santé dès la formation universitaire.

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L’objectif de cette nouvelle unité d’enseignement est de développer une littératie en médecine pour agir en vue de l’amélioration d’un environnement commun. 

Grégoire Wiëers Directeur du Département de médecine

L’unité d’enseignement s’appuiera sur l’expertise de nombreux enseignants-chercheurs issus de différentes disciplines, notamment Frédéric Silvestre, Nathalie Kirschvink ou aussi, Caroline Canon. Elle encouragera également les étudiants à travailler ensemble sur des problématiques liées à la santé environnementale, en produisant des supports concrets (posters, vidéos, articles) pour sensibiliser à ces enjeux. Par ailleurs, l’UE « One Health » tend à répondre aux différents objectifs du développement durable en faisant constamment des liens entre les différents événements climatiques et environnementaux et les thématiques abordées au sein des différents ODD.  

L’instauration d’une telle UE n’est pas sans défi. Amélie Lachapelle, professeure à la Faculté de droit, a mis en lumière les difficultés liées au cadre juridique belge. « Décloisonner les disciplines et relier leurs dimensions n'est pas simple dans un État fédéral comme la Belgique, où les compétences sont réparties entre différents niveaux de pouvoir. Mais il faut trouver des solutions pour progresser vers une évolution significative », explique la professeure.  

Jean-Michel Dogné, Doyen de la Faculté de médecine, a d’ailleurs rappelé l'importance de la collaboration interdisciplinaire post-Covid. « Depuis la crise sanitaire, nous parlons d’un « monde d’après » ». Ce monde doit être celui de la coopération entre disciplines. C’est l’essence même du « One Health » et de cette nouvelle unité d’enseignement », conclut le Doyen. 

Les enjeux liés à la santé globale, l'environnement et le développement durable sont aujourd’hui au cœur des préoccupations sociétales. L’UE « One Health » constitue une réponse concrète à ces défis. Son objectif final est clair : permettre aux étudiants de développer des compétences transversales pour identifier les causes et conséquences des altérations environnementales sur la santé et être en mesure d’agir concrètement pour une meilleure prévention. 

Avec cette initiative, l’UNamur s’inscrit pleinement dans une dynamique d’innovation pédagogique et sociétale, contribuant à façonner les acteurs de la santé de demain, capables d’inscrire leur pratique dans une vision interconnectée et durable du monde. 

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Événements

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Cours préparatoires

Evénement institutionnel

Un programme pour chaque discipline

Durant la fin du mois d’août et début septembre, l’UNamur propose aux élèves de rhéto des cours préparatoires adaptés à leur future formation.

Ces sessions de révisions sont spécialement conçues pour accompagner les élèves dans leur transition vers l’université. En renforçant leurs bases dans les matières clés de leur future discipline, elles leur permettent d’aborder leur première année avec confiance. 

Ces cours préparatoires sont aussi une excellente opportunité pour découvrir le campus, rencontrer de futurs camarades et se familiariser avec les méthodes d’apprentissage propres à l’enseignement supérieur.

Une préparation au concours d’entrée en médecine

Pour les élèves qui souhaitent commencer les études de médecine, deux sessions sont également organisées selon un calendrier spécifique pour préparer le concours d’entrée.

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PhD Student Day - UNamur & UCLouvain

Congrès / Colloque / Conférence
Congrès / Colloque / Conférence
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Faculté des sciences Faculté de médecine Institute Narilis

PhD Student Day - UNamur & UCLouvain

Sciences de la vie et de la santé
Biologie
Chimie
Médecine
S'inscrire à l'événement
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08:00 - 18:00
Université de Namur, Faculté des sciences, auditoire S01 - rue Grafé, 2 - 5000 Namur
Personne de contact :  Van Scherpenzeel-Thim Virginie
S'inscrire à l'événement

Cet événement offre une excellente occasion aux doctorants des instituts NARILIS (UNamur) et LIBST (UCLouvain) de présenter leurs recherches, de recevoir des commentaires et de nouer des contacts avec d'autres chercheurs. Les présentations prendront la forme de courtes communications orales ou posters.

Visuel de l'évènement PhD student day UNamur-UCLouvain

La deadline d'inscription et de soumission pour les abstracts : 20 août 2025. 

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Rentrée académique 2025-2026

Evénement institutionnel

Au programme pour tous et toutes

09h30 | Cérémonie d'accueil des nouveaux étudiants

11h00 | Célébration de la rentrée à la Cathédrale Saint-Aubain (Place Saint-Aubain - 5000 Namur) puis accueil des étudiants par les Cercles.

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