La Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP) a accueilli de nombreux événements au cours de son histoire. Retour en images sur quelques moments marquants de notre Faculté.
Les 60 ans de la Faculté
En octobre 2022, la Faculté fêtait ses 60 ans. Pour marquer cet anniversaire, la Faculté a organisé deux grands événements qui ont donné à tous l’occasion de se retrouver et de partager parcours, expériences, talents et souvenirs !
Le 13 octobre, une conférence-débat autour de la thématique « Nouveaux rythmes scolaires : A l’Université aussi ? » en présence de la Ministre de l’enseignement supérieur et de représentants de partis. Le débat a été modéré par Béatrice Delvaux (Editorialiste en chef, Le Soir). La conférence-débat en intégralité est disponible sur Youtube.
Le 15 octobre, une soirée anniversaire autour du thème « La Faculté a des talents ». Anciens, professeurs, chercheurs et étudiants ont confronté leurs talents à l'aune des défis d’aujourd'hui et de demain: entrepreneuriat, développement durable, transition digitale et pédagogies innovantes ont été au menu d'une séance académique haute en couleur. La séance académique a été suivie par une soirée festive et conviviale autour d'un cocktail, d'un repas et d'un after-dinner. Toutes les photos de l'événement sont disponibles sur la photothèque.
Découvrez la vidéo souvenir de l'événement ici :

Cérémonie de diplomation en bachelier
Le 16 février 2024 a eu lieu la cérémonie de remise des diplômes des programmes de bachelier en information et communication, en Ingénieur de gestion, en sciences économiques et de gestion et en sciences politiques. Cette cérémonie a été suivie d’un verre de l’amitié, servi par le Cercle des étudiants, rassemblant les diplômés, leurs proches et les membres du personnel de la Faculté. Cette cérémonie a marqué le couronnement de plusieurs années d’efforts et de partage, tant pour les étudiants et leurs proches que pour les membres du personnel.
Colloque "Réformer la Belgique"
Le 10 octobre 2023, un colloque autour du thème « Faut-il réformer la Belgique » a été organisé à la Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP). Celui-ci proposait différents panels et également un débat politique entre les représentants des six partis de la Fédération Wallonie Bruxelles et animé par Arnaud Ruyssen (RTBF).
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Motivation, leadership et IA : trois leviers pour transformer les pratiques hospitalières
Motivation, leadership et IA : trois leviers pour transformer les pratiques hospitalières
Dans un secteur hospitalier en pleine mutation, où les exigences de performance et d’innovation ne cessent de croître, la gestion des projets joue un rôle clé. Kevin Lejeune, Chef de Programme au CHU UCL Namur, s’attaque à ces défis dans le cadre d’une thèse en management à l’Université de Namur, au sein de la Faculté EMCP (Économie, Management, Communication et sciencesPo), sous la direction du Professeur Corentin Burnay. Son ambition : comprendre et structurer les dynamiques humaines et technologiques qui façonnent la gouvernance hospitalière, et proposer des leviers concrets pour accompagner sa transformation.

Avec ses 5 000 collaborateurs, le CHU UCL Namur constitue un terrain d’étude unique. Hôpital universitaire et premier employeur privé de la province de Namur, il combine des missions de soins, d’enseignement et de recherche, tout en faisant face aux défis d’une organisation en constante évolution. Dans ce contexte, mieux structurer les projets, renforcer le pilotage stratégique et intégrer intelligemment l’innovation technologique devient un impératif pour garantir l’efficacité des processus et la pérennité des réformes engagées.
Contrairement à d’autres secteurs où les projets sont souvent confiés à des professionnels formés aux méthodologies classiques de gestion de projet, les hôpitaux s’appuient principalement sur des chefs de projet non professionnels. Ces acteurs, qu’ils soient médecins, infirmiers, pharmaciens, biologistes, administratifs, etc., se retrouvent régulièrement à piloter des initiatives stratégiques sans formation dédiée à la gestion de projet. Kevin Lejeune s’intéresse à cette réalité et cherche à comprendre comment leur motivation intrinsèque et leur capacité à structurer des initiatives dans un cadre informel influencent la réussite des projets hospitaliers. Sa thèse doctorale s’inscrit dans une réflexion plus large sur l’équilibre entre professionnalisation et agilité organisationnelle, soutenue par l’expertise académique de l’UNamur.
Si le sponsor est souvent présenté comme une figure clé des projets, son rôle reste flou et inégalement investi dans les faits. À quel point son engagement réel et son interaction avec le chef de projet influencent-ils la réussite des initiatives hospitalières ? En mobilisant la théorie de l’échange leader-membre, Kevin Lejeune s’attache à démontrer que ce n’est pas tant la présence du sponsor qui importe, que la qualité de son engagement. Son travail met en lumière trois leviers essentiels : les actions concrètes du sponsor, ses qualités relationnelles et son niveau d’implication. Ce cadre théorique, nourri par des échanges réguliers avec le milieu académique de la Faculté EMCP, ambitionne de fournir des recommandations tangibles pour repenser le leadership dans la gouvernance hospitalière et mieux structurer l’accompagnement des chefs de projet.
L’essor de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé ouvre des perspectives prometteuses, mais soulève également des résistances organisationnelles et psychologiques. Comment s’assurer que ces outils ne restent pas à l’état d’expérimentations isolées, mais deviennent de véritables catalyseurs d’innovation au sein des établissements de santé ? C’est cette problématique que Kevin Lejeune explore dans le dernier volet de sa recherche. Il vise à identifier les facteurs qui influencent l’acceptation et l’intégration des outils d’IA dans les processus hospitaliers. Loin d’une approche purement technologique, il s’intéresse aux barrières psychologiques et comportementales qui conditionnent l’adoption de ces innovations. En particulier, il analyse l’impact de la perception de compétence, de l’estime de soi et de la reconnaissance professionnelle sur l’adhésion aux outils d’IA. En croisant terrain hospitalier et apports académiques, notamment issus de l’UNamur, l’objectif est de proposer des stratégies d’implémentation adaptées aux dynamiques humaines propres aux hôpitaux.
À travers cette thèse, Kevin Lejeune ambitionne d’offrir aux hôpitaux des clés opérationnelles pour améliorer la gestion de leurs projets, structurer le rôle des sponsors et accompagner l’adoption des innovations technologiques. Alliant rigueur scientifique et ancrage terrain, il inscrit ses travaux dans une double démarche : décrypter les mécanismes organisationnels hospitaliers pour en dégager des leviers d’amélioration, et s’assurer que ces recommandations puissent être mises en œuvre de manière pragmatique.
Au-delà de sa recherche, il partage son expertise en animant des formations en gestion de projet adaptées au secteur hospitalier, et intervient auprès de plusieurs institutions en Belgique et au Bénin. Cette implication lui permet de tester en conditions réelles les enseignements issus de sa recherche et de contribuer à une transformation durable des organisations de santé, en lien étroit avec son encadrement scientifique à l’UNamur.

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Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Étudiantes en droit à l’UNamur, Marilyn Emmerechts et Delphine Blomme font partie de la MUN Society Belgium (MSB), un organisme qui propose de simulations de débat dans des comités de l'ONU. En mars, leur équipe s’est rendue à Manille, aux Philippines, pour disputer les championnats du monde de diplomatie estudiantine, organisés par l’Université d’Harvard. Pendant cinq jours, elles ont débattu aux côtés de plus de 1 000 étudiants. Rencontre.

Comment définiriez-vous la diplomatie ?
Marilyn : La diplomatie, c’est une manière pour les représentants des États, comme les ambassadeurs, d’échanger et de défendre les intérêts de leur pays sur la scène internationale. L’idée, c’est de toujours chercher le compromis et la coopération entre les états. Chaque pays a son histoire, ses valeurs, sa politique, mais le but, c’est de mettre ses différences de côté pour trouver des solutions communes.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de pratiquer cet art ?
Delphine : J’ai toujours été intéressée par les relations internationales. C’est un domaine qui me passionne et j’avais vraiment envie d’en faire quelque chose de concret. Participer à ce type d’expérience, c’est une opportunité incroyable.
Marilyn : Ce que j’aime dans mes études, c’est toute la partie théorique du droit, mais il me manquait un aspect plus pratique. La diplomatie me permet justement de développer la prise de parole, le débat, la négociation : des compétences qui seront essentielles pour moi plus tard, notamment en travaillant dans le droit.
Quelles qualités vous semblent particulièrement importantes en diplomatie ?
Marilyn : L’écoute est vraiment essentielle. Il faut savoir comprendre le raisonnement des autres, surtout dans un contexte où chacun vient d’un pays différent, avec sa propre manière d’aborder les problèmes. L’objectif, c’est d’arriver à une solution qui puisse bénéficier à tout le monde, et pour cela, il faut savoir écouter, suivre les arguments des autres et construire une réponse commune.
Delphine : Il faut aussi être capable de se mettre à la place de l’autre, de comprendre son point de vue. Et puis, la confiance en soi est importante, surtout quand on prend la parole ou qu’on débat. Il faut aussi savoir s’adapter, notamment en écoutant les discours des autres, pour pouvoir ajuster son propre discours en conséquence.
Marylin : Pendant ces conférences, chaque parti arrive avec ses propres problématiques. Le défi, c’est de réussir à intégrer toutes ces perspectives dans une solution commune, et ça passe vraiment par l’écoute et la capacité d’adaptation.
Comment cette expérience complète-t-elle votre formation en droit ?
Marilyn : Elle m’apporte beaucoup, surtout en prise de parole et en négociation, qui sont des compétences clés pour exercer comme juge ou avocate. Savoir défendre quelqu’un, ça demande plus que de la théorie. Je suis aussi une formation complémentaire en sciences politiques et j’ai un cours sur l’histoire des relations internationales. Les conférences me permettent d’appliquer ce que j’apprends, mais aussi de mieux comprendre comment les choses se passent en pratique.
Delphine : Ça nous aide aussi à faire le lien avec certains cours, comme le droit européen ou international. C’est une bonne manière de commencer à se familiariser avec ces sujets, tout en les abordant de façon plus concrète.
Cette année, quel pays avez-vous représenté et sur quel sujet ?
Delphine : Cette année, le concours avait lieu à Manille, aux Philippines, pendant une semaine. On a reçu le thème quelques semaines avant le concours, ce qui nous permet de bien nous préparer, de comprendre la position du pays qu’on représente, pour pouvoir défendre au mieux son point de vue pendant les débats. Personnellement, je représentais l’Égypte, dans le comité social, culturel et humanitaire, le SOCHUM. Le sujet portait sur l’accès aux soins de santé universels.
Marilyn : Pour ma part, je représentais la Colombie, dans la commission du développement social. Le thème, c’était la réduction de la pauvreté dans le monde. C’est un sujet assez large, avec une approche multidimensionnelle, à la fois culturelle, sociale et économique, ce qui rendait le travail de recherche et de négociation particulièrement intéressant.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette expérience ?
Marilyn : Ce que j’aime vraiment, c’est tout le développement personnel que ça m’a apporté. J’ai énormément gagné en confiance en moi, j’ai appris à mieux connaître mes forces et mes faiblesses. C’est aussi super motivant de voir à quel point on évolue. Je pense que, dans quelques années, c’est surtout ça que je retiendrai : à quel point cette expérience m’a fait grandir.
Delphine : MSB nous pousse autant sur le plan académique que personnel. On se développe en tant que personne, on prend confiance, on gagne en efficacité. Le tout avec un groupe d’amis qui vit la même aventure que nous. On rencontre aussi des gens du monde entier, ça ouvre vraiment l’esprit.
C’était la 12e victoire de la Belgique et la cinquième d’affilée. Comment expliquez-vous ce succès ?
Marilyn : Cette année, c’était aussi les 20 ans de MSB. Je pense que notre vraie force, c’est la diversité. Au sein de MSB, il y a des étudiants de toute la Belgique, autant de Wallonie que de Flandre et issus de parcours très variés : droit, ingénierie, médecine, sciences politiques… Et puis surtout, il y a une amitié incroyable entre nous.
Delphine : On est tous très motivés et on vit cette aventure à fond, ensemble. Pendant la conférence, on mise beaucoup sur notre capacité d’écoute et d’adaptation. On n’est pas là pour imposer nos idées, mais pour construire des solutions collectives avec les autres délégations.

Médias et vie politique : une collaboration internationale prestigieuse
Médias et vie politique : une collaboration internationale prestigieuse
Depuis une dizaine d’années, le professeur Guilhem Cassan travaille sur la question du lien entre médias et vie politique en collaboration avec la Professeure Julia Cagé, qui vient de recevoir le très prestigieux Prix Yrjö Jahnsson, qui consacre le meilleur économiste Européen de moins de 45 ans. Le Département d’économie de l'UNamur (Faculté EMCP) et l'Institut DeFiPP (Centre CRED) possèdent un réseau et une expertise internationale reconnue en économie du développement et en économie de l’environnement.

Guilhem Cassan - Département d’économie, Faculté EMCP et Institut DeFiPP (CRED) de l’Université de Namur - et Julia Cagé - Département d’économie, Sciences Po Paris -, étudient notamment la manière dont la vie politique influence le marché des journaux aux Etats Unis et en Inde, en utilisant des données nouvellement collectées et des méthodes économétriques de pointe.
Ce lien par la recherche rejaillit sur les enseignements du département d’économie, qui a une longue tradition d’intégration entre recherche de pointe et enseignement. La Professeure Julia Cagé est ainsi intervenue plusieurs fois dans les cours dispensés en Faculté EMCP, en l’occurrence dans l’Unité d’Enseignement Intégré de bloc 2 et dans les séminaires de recherche organisés par l’Institut DeFiPP.
Le Prix Yrjö Jahnsson est décerné tous les deux ans à un économiste européen de moins de 45 ans « qui a apporté une contribution dans la recherche théorique et appliquée d'une importance remarquable pour l'étude de l'économie en Europe ». Le prix 2025 récompense conjointement Julia Cagé et David Yanagizawa-Drott pour leurs travaux sur l’économie politique des média. Le dernier ouvrage en date de Julia Cagé, « Une histoire du conflit politique », co-écrit avec Thomas Piketty a eu un retentissement médiatique et politique extraordinaire en France en 2023.
L'Institut DeFiPP
L'Institut Development Finance and Public Policies (DeFIPP) consolide les travaux de recherche menés dans trois centres préexistants :
- Centre de recherche en économie du développement (CRED)
- Centre de recherche en finance et gestion (CeReFiM)
- Centre de recherche en économie régionale et politique économique (CERPE)
autour des trois grands axes de recherche : l'économie du développement, les politiques publiques et l'économie et la finance régionales, et l'économie monétaire.

Faculté EMCP | Les études au Département d'économie
Faire des études en économie, c'est comprendre la dimension fondamentale du fonctionnement des entreprises et de notre société pour conseiller et agir en expert et décideur responsable.

Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Ils sont futurs vétérinaires, médecins, juristes, historiens, géographes, ou encore informaticiens et ils partagent ce point commun : le souci de se former, volontairement, aux enjeux du développement durable et de la transition. Depuis octobre 2024, 25 étudiants essentiellement de 3ème année issus des différentes facultés de l’UNamur participent à une expérience pilote : les Journées de l’Education au Développement Durable et à la Transition (JEDDT). Ce lundi 17 mars, ils présentaient sous une forme créative, le fruit de leur réflexion après 6 mois de formation.

L’organisation des JEDDT est un projet institutionnel qui a pour objectif de former les étudiants et les étudiantes de 3e année de bachelier de l’Université de Namur aux multiples enjeux de la transition vers un développement durable, dans ses dimensions sociale, environnementale, économique et démocratique. Avec les JEDDT, les étudiants sont amenés à penser pour agir.
« C’est une toute nouvelle initiative dont l’objectif est, en formant et sensibilisant les jeunes, de susciter de l’engagement dans leur chef, tout en tissant des liens au sein et en dehors de la communauté universitaire », explique Amélie Lachapelle professeure en Faculté de droit qui coordonne les JEDDT avec Grégoire Wieërs, professeur en Faculté de médecine et Caroline Canon enseignante en Faculté de médecine.

Tout au long de l’année, les étudiants ont été invités à participer à une série d’activités, de conférences et d’ateliers organisés sur le campus en vue de nourrir leur réflexion et à tenir un journal de bord afin de conscientiser leur apprentissage. Et le 17 mars dernier, l’évènement de clôture des JEDDT leur a permis de présenter à la communauté universitaire, et au public plus largement, le fruit de la réflexion menée en équipes. A travers des formats créatifs, ils se sont challengés devant un jury formé d’experts et de représentants de la société civile.
Retrouvez cet évènement de clôture en images

Le jury de la journée de clôture était composé de : Laurent Schumacher, Vice-recteur au développement durable et à l’enseignement, Fabienne Bister, entrepreneuse, alumni UNamur et présidente du Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin, Magalie Meyer, Project Manager au TRAKK, Anne-Catherine Vieujean, directrice du Pôle Académique Namurois, François Nélis, Directeur de l’Administration de la communication de l’UNamur et Jean-Marie Balland, professeur au Département d’économie de l’UNamur.
Les atouts des JEDDT ?
- Une formation interdisciplinaire avec des conférences sur des thématiques telles que la santé (humaine, animale et planétaire), la gouvernance climatique, le management du développement durable en entreprise, la soutenabilité du numérique, le changement global (changement climatique, biodiversité, ressources en énergie…), le rôle joué par le droit dans la transition, ou encore les enjeux de justice environnementale et sociale.
- Une formation proposée à l’ensemble des étudiants de 3ème année des 7 facultés de l’UNamur.
- Une dizaine d’enseignants de 7 facultés différentes directement impliqués dans le projet.
- Une pédagogie novatrice adaptée aux enjeux de transition développée en collaboration avec PUNCH et la FaSEF (Faculté des sciences de l'éducation et de la formation).
- Une expérience humaine au travers d’un travail collectif en équipe pluridisciplinaire et de la création d’un support créatif avec l’aide des services de l’université.
- La découverte du campus au travers d’activités organisées sur tous ses sites (facultés, BNB, BLC, Quai 22, Haugimont, etc.).
Et l’année prochaine ?
Les JEDDT se poursuivent évidemment avec le statut d’ « unité d’enseignement transversale » à part entière, ce qui leur confèreront une meilleure visibilité, valorisation et intégration dans le programme de l’étudiant.
« Les JEDDT s’inscrivent pleinement dans le cadre du plan stratégique institutionnel Univers 2025 dont l’un des objectifs est de faire de l’UNamur un campus durable sur le fond et sur la forme », précise Annick Castiaux, Rectrice de l’UNamur.
Un soutien du Fonds 6-24 de la Fondation Roi Baudouin
Initiées au départ grâce à un budget impulsionnel de l’université dans le cadre de l’appel Campus Namur Durable (CaNDLE), les JEDDT ont la chance d’être soutenues par le Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin. Ce fonds, dont le développement durable est l’une des thématiques privilégiées, a été fondé par les entrepreneurs Michel et Carole Dumont (Lebronze Alloys). Michel Dumont et Fabienne Bister, respectivement fondateur et présidente du Fonds 6-24, sont tous deux alumni de l’UNamur en sciences économiques. « Les membres du Fonds 6-24 ont tous été impressionnés par la vitesse, la force d’impact et le professionnalisme pour transformer cette idée de JEDDT en un projet concret, en l’espace de quelques semaines, tout en fédérant un grand nombre d’acteurs autour de cette initiative extraordinaire », explique Fabienne Bister. Grâce à ce mécénat, nous avons permis de tester une nouvelle formule académique, tout en mettant en place une mécanique qui permettra à tous les étudiants de troisième année de découvrir en quoi la durabilité permet de dessiner un bel avenir pour l’humanité ». Michel Dumont poursuit : « En liaison étroite avec la Fondation Roi Baudouin qui gère notre Fonds, nous sommes très heureux et fiers d'apporter notre soutien à une initiative qui permet aux étudiants de travailler dans une approche inter-facultés sur le sujet majeur de la durabilité. Les carrières seront de plus en plus pluridisciplinaires et évolutives, avec la nécessité de travailler en équipe. Le projet innovant développé par l'UNamur se situe bien dans ce cadre où l'adaptabilité sera un atout important pour gérer les défis nombreux que les nouvelles générations vont devoir affronter et résoudre ».

Motivation, leadership et IA : trois leviers pour transformer les pratiques hospitalières
Motivation, leadership et IA : trois leviers pour transformer les pratiques hospitalières
Dans un secteur hospitalier en pleine mutation, où les exigences de performance et d’innovation ne cessent de croître, la gestion des projets joue un rôle clé. Kevin Lejeune, Chef de Programme au CHU UCL Namur, s’attaque à ces défis dans le cadre d’une thèse en management à l’Université de Namur, au sein de la Faculté EMCP (Économie, Management, Communication et sciencesPo), sous la direction du Professeur Corentin Burnay. Son ambition : comprendre et structurer les dynamiques humaines et technologiques qui façonnent la gouvernance hospitalière, et proposer des leviers concrets pour accompagner sa transformation.

Avec ses 5 000 collaborateurs, le CHU UCL Namur constitue un terrain d’étude unique. Hôpital universitaire et premier employeur privé de la province de Namur, il combine des missions de soins, d’enseignement et de recherche, tout en faisant face aux défis d’une organisation en constante évolution. Dans ce contexte, mieux structurer les projets, renforcer le pilotage stratégique et intégrer intelligemment l’innovation technologique devient un impératif pour garantir l’efficacité des processus et la pérennité des réformes engagées.
Contrairement à d’autres secteurs où les projets sont souvent confiés à des professionnels formés aux méthodologies classiques de gestion de projet, les hôpitaux s’appuient principalement sur des chefs de projet non professionnels. Ces acteurs, qu’ils soient médecins, infirmiers, pharmaciens, biologistes, administratifs, etc., se retrouvent régulièrement à piloter des initiatives stratégiques sans formation dédiée à la gestion de projet. Kevin Lejeune s’intéresse à cette réalité et cherche à comprendre comment leur motivation intrinsèque et leur capacité à structurer des initiatives dans un cadre informel influencent la réussite des projets hospitaliers. Sa thèse doctorale s’inscrit dans une réflexion plus large sur l’équilibre entre professionnalisation et agilité organisationnelle, soutenue par l’expertise académique de l’UNamur.
Si le sponsor est souvent présenté comme une figure clé des projets, son rôle reste flou et inégalement investi dans les faits. À quel point son engagement réel et son interaction avec le chef de projet influencent-ils la réussite des initiatives hospitalières ? En mobilisant la théorie de l’échange leader-membre, Kevin Lejeune s’attache à démontrer que ce n’est pas tant la présence du sponsor qui importe, que la qualité de son engagement. Son travail met en lumière trois leviers essentiels : les actions concrètes du sponsor, ses qualités relationnelles et son niveau d’implication. Ce cadre théorique, nourri par des échanges réguliers avec le milieu académique de la Faculté EMCP, ambitionne de fournir des recommandations tangibles pour repenser le leadership dans la gouvernance hospitalière et mieux structurer l’accompagnement des chefs de projet.
L’essor de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé ouvre des perspectives prometteuses, mais soulève également des résistances organisationnelles et psychologiques. Comment s’assurer que ces outils ne restent pas à l’état d’expérimentations isolées, mais deviennent de véritables catalyseurs d’innovation au sein des établissements de santé ? C’est cette problématique que Kevin Lejeune explore dans le dernier volet de sa recherche. Il vise à identifier les facteurs qui influencent l’acceptation et l’intégration des outils d’IA dans les processus hospitaliers. Loin d’une approche purement technologique, il s’intéresse aux barrières psychologiques et comportementales qui conditionnent l’adoption de ces innovations. En particulier, il analyse l’impact de la perception de compétence, de l’estime de soi et de la reconnaissance professionnelle sur l’adhésion aux outils d’IA. En croisant terrain hospitalier et apports académiques, notamment issus de l’UNamur, l’objectif est de proposer des stratégies d’implémentation adaptées aux dynamiques humaines propres aux hôpitaux.
À travers cette thèse, Kevin Lejeune ambitionne d’offrir aux hôpitaux des clés opérationnelles pour améliorer la gestion de leurs projets, structurer le rôle des sponsors et accompagner l’adoption des innovations technologiques. Alliant rigueur scientifique et ancrage terrain, il inscrit ses travaux dans une double démarche : décrypter les mécanismes organisationnels hospitaliers pour en dégager des leviers d’amélioration, et s’assurer que ces recommandations puissent être mises en œuvre de manière pragmatique.
Au-delà de sa recherche, il partage son expertise en animant des formations en gestion de projet adaptées au secteur hospitalier, et intervient auprès de plusieurs institutions en Belgique et au Bénin. Cette implication lui permet de tester en conditions réelles les enseignements issus de sa recherche et de contribuer à une transformation durable des organisations de santé, en lien étroit avec son encadrement scientifique à l’UNamur.

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Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Étudiantes en droit à l’UNamur, Marilyn Emmerechts et Delphine Blomme font partie de la MUN Society Belgium (MSB), un organisme qui propose de simulations de débat dans des comités de l'ONU. En mars, leur équipe s’est rendue à Manille, aux Philippines, pour disputer les championnats du monde de diplomatie estudiantine, organisés par l’Université d’Harvard. Pendant cinq jours, elles ont débattu aux côtés de plus de 1 000 étudiants. Rencontre.

Comment définiriez-vous la diplomatie ?
Marilyn : La diplomatie, c’est une manière pour les représentants des États, comme les ambassadeurs, d’échanger et de défendre les intérêts de leur pays sur la scène internationale. L’idée, c’est de toujours chercher le compromis et la coopération entre les états. Chaque pays a son histoire, ses valeurs, sa politique, mais le but, c’est de mettre ses différences de côté pour trouver des solutions communes.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de pratiquer cet art ?
Delphine : J’ai toujours été intéressée par les relations internationales. C’est un domaine qui me passionne et j’avais vraiment envie d’en faire quelque chose de concret. Participer à ce type d’expérience, c’est une opportunité incroyable.
Marilyn : Ce que j’aime dans mes études, c’est toute la partie théorique du droit, mais il me manquait un aspect plus pratique. La diplomatie me permet justement de développer la prise de parole, le débat, la négociation : des compétences qui seront essentielles pour moi plus tard, notamment en travaillant dans le droit.
Quelles qualités vous semblent particulièrement importantes en diplomatie ?
Marilyn : L’écoute est vraiment essentielle. Il faut savoir comprendre le raisonnement des autres, surtout dans un contexte où chacun vient d’un pays différent, avec sa propre manière d’aborder les problèmes. L’objectif, c’est d’arriver à une solution qui puisse bénéficier à tout le monde, et pour cela, il faut savoir écouter, suivre les arguments des autres et construire une réponse commune.
Delphine : Il faut aussi être capable de se mettre à la place de l’autre, de comprendre son point de vue. Et puis, la confiance en soi est importante, surtout quand on prend la parole ou qu’on débat. Il faut aussi savoir s’adapter, notamment en écoutant les discours des autres, pour pouvoir ajuster son propre discours en conséquence.
Marylin : Pendant ces conférences, chaque parti arrive avec ses propres problématiques. Le défi, c’est de réussir à intégrer toutes ces perspectives dans une solution commune, et ça passe vraiment par l’écoute et la capacité d’adaptation.
Comment cette expérience complète-t-elle votre formation en droit ?
Marilyn : Elle m’apporte beaucoup, surtout en prise de parole et en négociation, qui sont des compétences clés pour exercer comme juge ou avocate. Savoir défendre quelqu’un, ça demande plus que de la théorie. Je suis aussi une formation complémentaire en sciences politiques et j’ai un cours sur l’histoire des relations internationales. Les conférences me permettent d’appliquer ce que j’apprends, mais aussi de mieux comprendre comment les choses se passent en pratique.
Delphine : Ça nous aide aussi à faire le lien avec certains cours, comme le droit européen ou international. C’est une bonne manière de commencer à se familiariser avec ces sujets, tout en les abordant de façon plus concrète.
Cette année, quel pays avez-vous représenté et sur quel sujet ?
Delphine : Cette année, le concours avait lieu à Manille, aux Philippines, pendant une semaine. On a reçu le thème quelques semaines avant le concours, ce qui nous permet de bien nous préparer, de comprendre la position du pays qu’on représente, pour pouvoir défendre au mieux son point de vue pendant les débats. Personnellement, je représentais l’Égypte, dans le comité social, culturel et humanitaire, le SOCHUM. Le sujet portait sur l’accès aux soins de santé universels.
Marilyn : Pour ma part, je représentais la Colombie, dans la commission du développement social. Le thème, c’était la réduction de la pauvreté dans le monde. C’est un sujet assez large, avec une approche multidimensionnelle, à la fois culturelle, sociale et économique, ce qui rendait le travail de recherche et de négociation particulièrement intéressant.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette expérience ?
Marilyn : Ce que j’aime vraiment, c’est tout le développement personnel que ça m’a apporté. J’ai énormément gagné en confiance en moi, j’ai appris à mieux connaître mes forces et mes faiblesses. C’est aussi super motivant de voir à quel point on évolue. Je pense que, dans quelques années, c’est surtout ça que je retiendrai : à quel point cette expérience m’a fait grandir.
Delphine : MSB nous pousse autant sur le plan académique que personnel. On se développe en tant que personne, on prend confiance, on gagne en efficacité. Le tout avec un groupe d’amis qui vit la même aventure que nous. On rencontre aussi des gens du monde entier, ça ouvre vraiment l’esprit.
C’était la 12e victoire de la Belgique et la cinquième d’affilée. Comment expliquez-vous ce succès ?
Marilyn : Cette année, c’était aussi les 20 ans de MSB. Je pense que notre vraie force, c’est la diversité. Au sein de MSB, il y a des étudiants de toute la Belgique, autant de Wallonie que de Flandre et issus de parcours très variés : droit, ingénierie, médecine, sciences politiques… Et puis surtout, il y a une amitié incroyable entre nous.
Delphine : On est tous très motivés et on vit cette aventure à fond, ensemble. Pendant la conférence, on mise beaucoup sur notre capacité d’écoute et d’adaptation. On n’est pas là pour imposer nos idées, mais pour construire des solutions collectives avec les autres délégations.

Médias et vie politique : une collaboration internationale prestigieuse
Médias et vie politique : une collaboration internationale prestigieuse
Depuis une dizaine d’années, le professeur Guilhem Cassan travaille sur la question du lien entre médias et vie politique en collaboration avec la Professeure Julia Cagé, qui vient de recevoir le très prestigieux Prix Yrjö Jahnsson, qui consacre le meilleur économiste Européen de moins de 45 ans. Le Département d’économie de l'UNamur (Faculté EMCP) et l'Institut DeFiPP (Centre CRED) possèdent un réseau et une expertise internationale reconnue en économie du développement et en économie de l’environnement.

Guilhem Cassan - Département d’économie, Faculté EMCP et Institut DeFiPP (CRED) de l’Université de Namur - et Julia Cagé - Département d’économie, Sciences Po Paris -, étudient notamment la manière dont la vie politique influence le marché des journaux aux Etats Unis et en Inde, en utilisant des données nouvellement collectées et des méthodes économétriques de pointe.
Ce lien par la recherche rejaillit sur les enseignements du département d’économie, qui a une longue tradition d’intégration entre recherche de pointe et enseignement. La Professeure Julia Cagé est ainsi intervenue plusieurs fois dans les cours dispensés en Faculté EMCP, en l’occurrence dans l’Unité d’Enseignement Intégré de bloc 2 et dans les séminaires de recherche organisés par l’Institut DeFiPP.
Le Prix Yrjö Jahnsson est décerné tous les deux ans à un économiste européen de moins de 45 ans « qui a apporté une contribution dans la recherche théorique et appliquée d'une importance remarquable pour l'étude de l'économie en Europe ». Le prix 2025 récompense conjointement Julia Cagé et David Yanagizawa-Drott pour leurs travaux sur l’économie politique des média. Le dernier ouvrage en date de Julia Cagé, « Une histoire du conflit politique », co-écrit avec Thomas Piketty a eu un retentissement médiatique et politique extraordinaire en France en 2023.
L'Institut DeFiPP
L'Institut Development Finance and Public Policies (DeFIPP) consolide les travaux de recherche menés dans trois centres préexistants :
- Centre de recherche en économie du développement (CRED)
- Centre de recherche en finance et gestion (CeReFiM)
- Centre de recherche en économie régionale et politique économique (CERPE)
autour des trois grands axes de recherche : l'économie du développement, les politiques publiques et l'économie et la finance régionales, et l'économie monétaire.

Faculté EMCP | Les études au Département d'économie
Faire des études en économie, c'est comprendre la dimension fondamentale du fonctionnement des entreprises et de notre société pour conseiller et agir en expert et décideur responsable.

Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Ils sont futurs vétérinaires, médecins, juristes, historiens, géographes, ou encore informaticiens et ils partagent ce point commun : le souci de se former, volontairement, aux enjeux du développement durable et de la transition. Depuis octobre 2024, 25 étudiants essentiellement de 3ème année issus des différentes facultés de l’UNamur participent à une expérience pilote : les Journées de l’Education au Développement Durable et à la Transition (JEDDT). Ce lundi 17 mars, ils présentaient sous une forme créative, le fruit de leur réflexion après 6 mois de formation.

L’organisation des JEDDT est un projet institutionnel qui a pour objectif de former les étudiants et les étudiantes de 3e année de bachelier de l’Université de Namur aux multiples enjeux de la transition vers un développement durable, dans ses dimensions sociale, environnementale, économique et démocratique. Avec les JEDDT, les étudiants sont amenés à penser pour agir.
« C’est une toute nouvelle initiative dont l’objectif est, en formant et sensibilisant les jeunes, de susciter de l’engagement dans leur chef, tout en tissant des liens au sein et en dehors de la communauté universitaire », explique Amélie Lachapelle professeure en Faculté de droit qui coordonne les JEDDT avec Grégoire Wieërs, professeur en Faculté de médecine et Caroline Canon enseignante en Faculté de médecine.

Tout au long de l’année, les étudiants ont été invités à participer à une série d’activités, de conférences et d’ateliers organisés sur le campus en vue de nourrir leur réflexion et à tenir un journal de bord afin de conscientiser leur apprentissage. Et le 17 mars dernier, l’évènement de clôture des JEDDT leur a permis de présenter à la communauté universitaire, et au public plus largement, le fruit de la réflexion menée en équipes. A travers des formats créatifs, ils se sont challengés devant un jury formé d’experts et de représentants de la société civile.
Retrouvez cet évènement de clôture en images

Le jury de la journée de clôture était composé de : Laurent Schumacher, Vice-recteur au développement durable et à l’enseignement, Fabienne Bister, entrepreneuse, alumni UNamur et présidente du Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin, Magalie Meyer, Project Manager au TRAKK, Anne-Catherine Vieujean, directrice du Pôle Académique Namurois, François Nélis, Directeur de l’Administration de la communication de l’UNamur et Jean-Marie Balland, professeur au Département d’économie de l’UNamur.
Les atouts des JEDDT ?
- Une formation interdisciplinaire avec des conférences sur des thématiques telles que la santé (humaine, animale et planétaire), la gouvernance climatique, le management du développement durable en entreprise, la soutenabilité du numérique, le changement global (changement climatique, biodiversité, ressources en énergie…), le rôle joué par le droit dans la transition, ou encore les enjeux de justice environnementale et sociale.
- Une formation proposée à l’ensemble des étudiants de 3ème année des 7 facultés de l’UNamur.
- Une dizaine d’enseignants de 7 facultés différentes directement impliqués dans le projet.
- Une pédagogie novatrice adaptée aux enjeux de transition développée en collaboration avec PUNCH et la FaSEF (Faculté des sciences de l'éducation et de la formation).
- Une expérience humaine au travers d’un travail collectif en équipe pluridisciplinaire et de la création d’un support créatif avec l’aide des services de l’université.
- La découverte du campus au travers d’activités organisées sur tous ses sites (facultés, BNB, BLC, Quai 22, Haugimont, etc.).
Et l’année prochaine ?
Les JEDDT se poursuivent évidemment avec le statut d’ « unité d’enseignement transversale » à part entière, ce qui leur confèreront une meilleure visibilité, valorisation et intégration dans le programme de l’étudiant.
« Les JEDDT s’inscrivent pleinement dans le cadre du plan stratégique institutionnel Univers 2025 dont l’un des objectifs est de faire de l’UNamur un campus durable sur le fond et sur la forme », précise Annick Castiaux, Rectrice de l’UNamur.
Un soutien du Fonds 6-24 de la Fondation Roi Baudouin
Initiées au départ grâce à un budget impulsionnel de l’université dans le cadre de l’appel Campus Namur Durable (CaNDLE), les JEDDT ont la chance d’être soutenues par le Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin. Ce fonds, dont le développement durable est l’une des thématiques privilégiées, a été fondé par les entrepreneurs Michel et Carole Dumont (Lebronze Alloys). Michel Dumont et Fabienne Bister, respectivement fondateur et présidente du Fonds 6-24, sont tous deux alumni de l’UNamur en sciences économiques. « Les membres du Fonds 6-24 ont tous été impressionnés par la vitesse, la force d’impact et le professionnalisme pour transformer cette idée de JEDDT en un projet concret, en l’espace de quelques semaines, tout en fédérant un grand nombre d’acteurs autour de cette initiative extraordinaire », explique Fabienne Bister. Grâce à ce mécénat, nous avons permis de tester une nouvelle formule académique, tout en mettant en place une mécanique qui permettra à tous les étudiants de troisième année de découvrir en quoi la durabilité permet de dessiner un bel avenir pour l’humanité ». Michel Dumont poursuit : « En liaison étroite avec la Fondation Roi Baudouin qui gère notre Fonds, nous sommes très heureux et fiers d'apporter notre soutien à une initiative qui permet aux étudiants de travailler dans une approche inter-facultés sur le sujet majeur de la durabilité. Les carrières seront de plus en plus pluridisciplinaires et évolutives, avec la nécessité de travailler en équipe. Le projet innovant développé par l'UNamur se situe bien dans ce cadre où l'adaptabilité sera un atout important pour gérer les défis nombreux que les nouvelles générations vont devoir affronter et résoudre ».
Événements
Vivre la Ville | Quelles technologies pour la ville de 2030 ?
L’heure a sonné pour l’édition 2025 de la conférence Vivre la Ville. Un moment pour se positionner dans une démarche prospective sur les technologies émergentes comme levier d’innovation au service des villes.

Au programme
Des interventions d’experts et de chercheurs dans le domaine de la data science, , de l’IA, des jumeaux numériques, du droit du numérique et des processus participatifs.
Inscriptions sur le site internet Vivre la Ville...
Portes ouvertes d’été
Une occasion pour préparer votre rentrée avant de profiter de l’été

Save the date !
Le samedi 28 juin 2025, de 13h à 17h, l’UNamur vous ouvre une nouvelle fois ses portes avant les vacances d’été.
Au programme
Les professeurs, assistants, étudiants et membres du staff se réjouissent de vous accueillir pour
- répondre à toutes vos questions sur vos futures études ;
- partager avec vous leur expérience de la vie universitaire et ses nombreuses opportunités d’épanouissement ;
- vous guider dans vos dernières démarches pratiques : inscription, cours préparatoires, recherche de logement, aides financières et plus encore.
Informations à venir
Le programme détaillé de l’après-midi sera disponible une dizaine de jours avant l’évènement.
Soutenance publique de thèse - Komlan Elikplim AGBA
La Rectrice de l'Université de Namur fait savoir que Monsieur Komlan Elikplim AGBA défendra publiquement sa dissertation pour l'obtention du titre de Docteur en sciences économiques et de gestion.
Sujet de la Dissertation
Essays on the macroeconomic effects of cross-country and time heterogeneity in a monetary union
Composition du Jury
Promoteurs
- Professeur Jean-Yves Gnabo, Université de Namur
- Professeur Hamza Bennani (Université de Nantes), Co-promoteur
Autres membres du Jury
- Professeure Sophie Béreau, Université de Namur
- Professeure Pauline Gandré, Université Paris Nanterre
- Professeure Yuliya Rychalovska, Université de Namur
Président du Jury
- Professeur Oscar Bernal, Université de Namur