L'institut naXys s'est spécialisé dans l'analyse des systèmes complexes, qu'il s'agisse d'astronomie et de cosmologie dynamique, de biologie mathématique, d'optimisation en optique, de complexité économique ou encore de l'étude de la stabilité et de la robustesse de ces systèmes.
Quel est le point commun entre le cerveau humain, les réseaux sociaux, les systèmes financiers, l'univers, les systèmes optiques, le métabolisme ou le génome ?
Ce sont des exemples classiques de systèmes complexes, c'est-à-dire des systèmes composés d'un grand nombre d'éléments simples en interaction et présentant des phénomènes émergents. L'objectif principal de l'Institut de recherche naXys est l'étude de ces systèmes complexes, à travers l'analyse de données réelles, leur modélisation par les mathématiques et les simulations numériques, leur contrôle et leur optimisation.
Notre conviction est qu'une bonne compréhension des systèmes nécessite une étape de modélisation, qui permet d'identifier les relations de cause à effet entre les différents paramètres et d'identifier les mécanismes par lesquels ils opèrent. Cette abstraction doit être basée sur une validation empirique, mais l'exploitation des données seules n'est ni suffisante ni satisfaisante. C'est pourquoi une connaissance du domaine spécifique et l'utilisation d'outils adéquats de modélisation, d'analyse et de simulation sont indispensables.
Les axes de recherche
- Astronomie dynamique, cosmologie et astrobiologie (SPACE)
- Biologie mathématique (BIO)
- Ingénierie optique et optique quantique (OPTICS)
- Algorithmes d'optimisation, intelligence artificielle et robotique (AI)
- Complexité socio-économique (ECO)
- Stabilité et robustesse (ROBUST)
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Let’s Twist (Light) Again : l’UNamur et Stanford University courbent les faisceaux dans les cristaux photoniques
Let’s Twist (Light) Again : l’UNamur et Stanford University courbent les faisceaux dans les cristaux photoniques
Une équipe internationale de chercheurs vient de publier dans la prestigieuse revue Light : Science & Applications (LSA) du groupe Nature. Les équipes des professeurs Michaël Lobet et Alexandre Mayer (Université de Namur) ont collaboré avec l’équipe du professeur Shanhui Fan, l’un des plus grands spécialistes en la matière, de la prestigieuse Université de Stanford, en Californie (USA). Le résultat : un article intitulé « Twist-Induced Beam Steering and Blazing Effects in Photonic Crystal Devices” ou l’étude de la déviation d’un faisceau par torsion dans les dispositifs à cristaux photoniques. Allez, on re-twiste à l’UNamur !

Tout a commencé par le voyage de Nicolas Roy à Stanford. Nicolas est doctorant au sein du Département de physique et membre des Instituts NISM et NaXys. La visite à Stanford avait pour objectif de développer une expertise à l’UNamur sur une méthode nouvelle de simulation de cristaux photoniques twistés, récemment publiée par la prestigieuse université. À la suite des discussions lors du séjour à Stanford, des pistes de collaborations sont apparues, notamment celle de poursuivre les recherches relatives à l’une de leurs publications afin de tenter de rendre un dispositif qui permet de manipuler la direction du faisceau lumineux le plus efficace et compact possible.
Pari réussi puisque l’étude théorique prévoit un dispositif de 6 microns (soit la taille d’un cheveu) ! De plus, il est très économe en énergie. Concrètement, il peut permettre de suivre des satellites par exemple, sans bouger l’émetteur ou le récepteur, ce qui est compliqué dans un circuit photonique. Une autre application concrète est à l’étude pour la société Meta, qui souhaite réduire la taille des casques de réalité virtuelle à une simple paire de lunettes…
Durant sa thèse de doctorat, et en s’appuyant sur une publication de l’équipe de Stanford intitulée “Theory for Twisted Bilayer Photonic Crystal Slabs”, Nicolas a reproduit la méthode de simulation et mis au point un modèle analytique des simulations numériques. L’emploi de ces simulations peu coûteuses a permis de trouver les structures photoniques les plus capables de dévier la lumière de manière contrôlée. Le modèle analytique quant à lui permet de fournir une explication à ce qui a été observé et donc de mieux comprendre ce qu’il se passe. En bref, cela donne des perspectives de fabrication plus simples pour les futurs dispositifs.
« L’intelligence computationnelle, combinant machine learning et optimisation/automatisation par des algorithmes, permet, en effectuant de très nombreux et rapides calculs d’économiser le temps humain. A titre de comparaison, les calculs qui étaient effectués sans l’utilisation de cette méthode mise au point par l’équipe de recherche de Stanford prenaient plusieurs jours. Nous avons maintenant des simulations durant 1h. Les méthodes de machine learning que j’ai mise au point permettent maintenant de les réaliser en moins d’une seconde ! »
Un modèle, mais pour quoi faire ?
Les équipes de recherche qui collaborent dans cette étude travaillent sur les cristaux photoniques twistés, c’est-à-dire des matériaux bidimensionnels, formés, par exemple de 2 couches de silicium superposées et structurées, et leur interaction avec la lumière.
Un peu comme un sandwich constitué de 2 tranches de pain qu’on pourrait faire glisser l’une sur l’autre.
Légende de l’illustration : représentation schématique du dispositif photonique désorientée servant à modifier la direction de la lumière de manière dynamique.

Dans la conception d’un modèle analytique, Nicolas Roy s’est également servi d’une théorie connue depuis les années 60 : les réseaux échelette. Un réseau échelette est un réseau de diffraction plan ayant le profil en dents de scie. Concrètement, cela ressemble aux toits des anciennes usines. La nouveauté qu’il a apportée en utilisant cette notion, c’est de permettre de comprendre le mécanisme qui permet le contrôle de l’angle de sortie du faisceau lumineux grâce au twist entre les deux couches. Ce faisant, il a identifié que le système agissait similairement au réseau échelette. L’équipe, grâce à des méta-modèles, a permis de concentrer la lumière dans une direction bien précise avec une efficacité de 90%.
Maitriser la lumière
Le but de ce genre de structure twistée ? Devenir maître de la lumière et fabriquer in fine des systèmes qui permettent de la ralentir, voire de l’arrêter.

Une prouesse pour ce bolide, la lumière, qui se déplace à plus de 300 000 km/s ! C’est la vitesse la plus rapide que l’on puisse atteindre dans l’univers. La ralentir n’est donc pas une mince affaire. Dans ce genre de structures désorientées, la lumière est piégée mais son état est préservé : elle est mise « sur pause », en quelque sorte. On peut imaginer concrètement pouvoir améliorer les caractéristiques des lasers ou les performances des ordinateurs quantiques. Une application importante serait de créer des mémoires optiques, qui permettrait de stocker les bits lumineux sans les détruire et de les libérer à volonté. Ou tout du moins les ralentir le temps d’effectuer les opérations mathématiques nécessaires au calcul tout optique. Une autre application est de profiter du ralentissement de la lumière pour exalter les interactions lumière matière. Cela peut servir à augmenter le rendement de réactions chimiques en photocatalyse notamment. Ces réactions photocatalytiques sont utiles pour le traitement de l’eau ou le traitement de l’air par exemple, sujets sur lesquels travaillent les professeurs Olivier Deparis et Bao-Lian Su au sein de l’institut NISM.
Cette technique du twist ouvre donc bien des possibilités encore inexplorées en photonique en ajoutant un degré de contrôle de la lumière. Les chercheurs poursuivent leurs recherches dans ce sens, en continuant cette collaboration fructueuse avec l’équipe du professeur Fan, de l'Université de Stanford, USA.
Décidément, on n’a pas fini de twister à l’UNamur !
Les équipes de recherche impliquées
L'équipe belge
- Professeur Michael Lobet (UNamur, Harvard University)
- Professeur Alexandre Mayer (UNamur)
- Dr Nicolas Roy (UNamur)
L'équipe américaine
- Professeur Shanhui Fan (Université de Stanford)
- Dr Beicheng Lou
Remerciements
Les chercheurs remercient l’UNamur, et plus spécifiquement le Département de physique et l’Institut NISM pour avoir financé le voyage de Nicolas Roy, l’Institut naXys pour son soutien dans ce projet, la plateforme technologique PTCI, dont les supercalculateurs ont rendu cette étude possible ainsi que le FNRS pour le financement des mandats de recherche de Michaël Lobet et Alexandre Mayer.

Deux publications prestigieuses pour nos chercheurs en dynamique des réseaux
Deux publications prestigieuses pour nos chercheurs en dynamique des réseaux
Maxime Lucas est Chargé de recherche FNRS au Département de mathématiques et membre de l’Institut naXys. Il travaille sur les systèmes complexes au sein du pôle « Dynamique des réseaux » dirigé par le Professeur Timoteo Carletti. Il est co-auteur de deux articles sur les systèmes complexes, récemment publiés dans des revues prestigieuses : Nature Physics et Physical Reviews Letters.

Analyse du comportement collectif dans les systèmes complexes
L’étude sur les systèmes complexes publiée dans Physical Reviews Letters soutient une tendance croissante qui se concentre davantage sur l'analyse du comportement collectif d'un système plutôt que sur la découverte des mécanismes d'interaction sous-jacents.
Lorsqu'on observe une volée d'étourneaux tourbillonnant dans le ciel en parfaite coordination - un phénomène connu sous le nom de murmuration - on assiste à l'interaction élégante d'actions individuelles créant un comportement collectif. En essayant de comprendre ces motifs fascinants, les chercheurs peuvent isoler des règles simples basées sur le champ de vision d'un oiseau individuel et la distance qui le sépare de ses voisins, mais il faut toujours se demander si le modèle capture réellement les processus à l'origine des interactions entre les oiseaux (Fig. 1).
Il s'agit d'un problème général dans la recherche sur les systèmes complexes, qui revient à distinguer les mécanismes (les règles régissant les interactions) des comportements (les modèles observables qui émergent).
Figure 1 : Dans les volées d'oiseaux, chaque oiseau choisit son mouvement en fonction de la distance de séparation et de l'orientation de vol de ses voisins (à gauche). Ces règles simples peuvent produire des schémas complexes, tels que les «murmurations» d'étourneaux (à droite). De nouvelles recherches explorent la manière dont les mécanismes (règles individuelles) sont liés aux comportements (modèles collectifs) dans les réseaux qui représentent des systèmes complexes.

Les réseaux représentatifs d'individus en interaction, ou nœuds, constituent un bon moyen d'étudier les mécanismes par rapport aux comportements. Jusqu’à présent, les chercheurs se sont concentrés sur les interactions par paire, mais de nombreux systèmes comprennent également des interactions d'ordre supérieur entre plusieurs nœuds. L'impact de ces mécanismes d'ordre supérieur sur les comportements n'a pas été clairement établi. Thomas Robiglio, de l'Université d'Europe centrale de Vienne, et ses collègues, dont Maxime Lucas (CR FNRS – UNamur) ont abordé cette question. Ils ont considéré des réseaux avec des interactions d'ordre supérieur et évalué les comportements qui en résultent en termes de dépendances statistiques entre les valeurs des nœuds.
Les chercheurs ont identifié des signatures comportementales d'ordre supérieur qui, contrairement à leurs équivalents par paire, révèlent la présence de mécanismes d'ordre supérieur. Leurs conclusions ouvrent de nouvelles voies pour distinguer les mécanismes et les comportements lors de l'étude de systèmes complexes - une distinction qui est cruciale pour l’étude de l'inférence dans la science des réseaux, les neurosciences, les sciences sociales et au-delà.
Cette étude fait aussi l’objet d’un article "Featured in Physics" et "Editor's suggestion", et d'un article « commentaire » à la demande du journal, disponible sur leur site internet en anglais en version intégrale.
Namur Institute for Complex Systems (naXys)
L'institut naXys s'est spécialisé dans l'analyse des systèmes complexes, qu'il s'agisse d'astronomie et de cosmologie dynamique, de biologie mathématique, d'optimisation en optique, de complexité économique ou encore de l'étude de la stabilité et de la robustesse de ces systèmes.


Des chercheurs de l’UNamur publiés dans Nature Physics
Des chercheurs de l’UNamur publiés dans Nature Physics
Le Professeur Timoteo Carletti de l’Université de Namur vient de publier dans la prestigieuse revue Nature Physics en collaboration avec la Professeure Ginestra Bianconi de l’Université Queen Mary de Londres et huit autres chercheurs internationaux. Cette étude révolutionnaire pourrait conduire au développement de nouveaux algorithmes d’IA, à de nouvelles façons d’étudier le fonctionnement du cerveau ou encore à des percées dans des disciplines telles que la physique, la science du climat, la finance et bien d’autres.

L’étude, intitulée « Topology shapes dynamics of higher-order networks » propose un cadre théorique spécialement conçu pour comprendre les réseaux complexes d’ordre supérieur où plusieurs agents interagissent au même temps et donc qui généralisent les réseaux avec leurs interactions en couples. Plus précisément, l’étude montre la manière dont la topologie façonne la dynamique, la manière dont la dynamique apprend la topologie et de la manière dont la topologie évolue de manière dynamique.
L’objectif de ce travail est d’initier les physiciens, les mathématiciens, les informaticiens et les chercheurs en science des réseaux à ce domaine de recherche émergeant, ainsi que de définir les futurs défis de la recherche où la topologie discrète et la dynamique non linéaire se mélangent.
Avec les des données en leur possession, les chercheurs montrent que des systèmes complexes réels tels que le cerveau, les réactions chimiques et les réseaux neuronaux peuvent être facilement modélisés comme des réseaux d’ordre supérieur, caractérisés par des connexions multi-corps indiquant le fait que plusieurs éléments du système interagissent simultanément.
Cette équipe internationale est convaincue que la visibilité de leur travail au travers de cette publication dans Nature Physics permettra d’ouvrir la porte à des nouvelles collaborations avec d’autres disciplines qui s’appuient sur l’analyse des réseaux pour étudier des systèmes complexes réels.
Bravo à l’équipe pour cette publication !
Timoteo Carletti - Mini CV
Après une maîtrise en physique (université de Florence, juin 1995), Timoteo Carletti a poursuivi ses études doctorales à Florence (Italie) et à Paris (France) à l'IMCCE, et a finalement soutenu sa thèse de doctorat en mathématiques en février 2000.
Il s’installe en Belgique en 2005, et est engagé à l'Université de Namur comme chargé de cours, puis comme professeur (2008), et enfin comme professeur titulaire (2011) au Département de mathématique de la Faculté des sciences. En 2010, il a fait partie des créateurs du Namur Center for Complex Systems (devenu l’Institut Namur Institute for Complex Systems – naXys) dont il a assumé la direction jusqu'en décembre 2014.

Appels FNRS 2024 : Focus sur l’Institut naXys
Appels FNRS 2024 : Focus sur l’Institut naXys
Le professeur Elio Tuci vient d'obtenir un financement Crédit de Recherche du FNRS. L'institut naXys s'est spécialisé dans l'analyse des systèmes complexes, qu'il s'agisse d'astronomie et de cosmologie dynamique, de biologie mathématique, d'optimisation en optique, de complexité économique ou encore de l'étude de la stabilité et de la robustesse de ces systèmes. L’institut est structuré en 6 axes de recherche : Space, Bio, Optics, Eco, Robust et Robotics.

Elio Tuci est professeur à la Faculté d’informatique et membre de l’Institut naXys (axe Robotics) de l’UNamur. Il vient d’obtenir un financement Crédit de Recherche (CDR) du F.R.S – FNRS à la suite des appels dont les résultats ont été publiés en décembre 2024.
Ses recherches s'inscrivent dans le domaine interdisciplinaire de la robotique bio-inspirée et de l'intelligence informatique. Dans son activité de recherche, il s’inspire de la nature pour concevoir des mécanismes de contrôle permettant à des agents artificiels d'opérer dans un environnement complexe et d'apprendre de leur expérience de manière autonome.
L'objectif de ses travaux est double. D'une part, il cherche à concevoir des systèmes adaptatifs autonomes en élaborant des mécanismes de contrôle qui sous-tendent des capacités comportementales, sociales, cognitives et de communication complexes. D'autre part, il conçoit des modèles informatiques et robotiques pour générer des hypothèses nouvelles et alternatives concernant les principes opérationnels de la cognition et de l'apprentissage dans les organismes naturels : des modèles macroscopiques (c'est-à-dire mathématiques) et microscopiques (c'est-à-dire computationnels basés sur des agents simulés avec un ordinateur).
Ces modèles sont utilisés pour étudier les principes opérationnels des comportements collectifs, comme par exemple, l'agrégation, l'essaimage, la chimiotaxie ou les processus simples de prise de décision collective, dans les populations naturelles et transgéniques de Caenorhabditis elegans (C. elegans), un ver d’1 mm de long, parasite des végétaux et des animaux.

Le financement FNRS sera utilisé pour étendre les ressources informatiques disponibles pour notre équipe travaillant déjà sur le projet coopératif BABots, avec une unité de serveur puissante qui permettra d'exploiter les avantages du calcul parallèle pour effectuer des recherches et des analyses avancées.
A propos de BABots
Le consortium BABots, financé par le Conseil européen de l'innovation (EIC) est composé d'une équipe internationale d'experts en neurobiologie, en biologie synthétique, en comportement collectif, en robotique et en éthique, ainsi que d'une entreprise agro-technologique de pointe. Coordonné par Elio Tuci, l’objectif est de développer et de promouvoir la technologie BABots et de démontrer son utilité et sa sécurité dans un cadre éthique et réglementaire rigoureux.

Les chercheurs mettent en œuvre le premier système BABot dans C. elegans. Les BABots du ver seront programmés pour agir comme un collectif qui détectera, localisera et attaquera les agents pathogènes envahissants dans un environnement agricole confiné.
Le projet BABots a reçu un financement du programme de travail du Conseil européen de l'innovation Horizon Europe - EIC PathFinder dans le cadre de la convention Project 101098722.
Les autres projets supervisés au sein de l’axe Robotics de naXys
Le projet Action de Recherche Concertée (ARC) AUTOMATic
Ce projet vise à développer et à tester, dans un environnement de simulation, un système de gestion du trafic urbain tenant compte du contenu et reposant sur un essaim de véhicules aériens sans pilote (UAV).
Plus d’infos sur le site des projets ARC.
Le Fellowship EU-C2W - On the study of firefly synchronisation using robots
« Connect with Wallonia - Come 2 Wallonia » (C2W) est un programme postdoctoral européen (action Marie Skłodowska Curie COFUND) ouvert aux chercheurs postdoctoraux dans tous les domaines de recherche. Le projet, mené par le Dr Marcelo Avida et Cinzia Tomaselli consiste à mettre en œuvre ce que l'on appelle la réponse à la synchronisation dans une population de robots e-puck. Il s'inspire d'un comportement observé chez certaines espèces de lucioles dans le cadre de la parade nuptiale.
Plus d’infos sur le site C2W.
Le projet Win4Doc du SPW recherche Monaster - Système de surveillance des défaillances avec une stratégie de maintenance préventive et autonome basée sur la robotique et l’intelligence artificielle pour des applications spatiales.
Ce projet mené par Antoine Hubermont vise à créer une plateforme permettant de visualiser et de prévoir les informations relatives à l'état des actifs terrestres, d'évaluer le niveau de risque de leur défaillance, d'identifier les anomalies et de lancer un processus de rétablissement de leurs fonctions. La plateforme intègre et combine les capacités de détection et de prédiction des solutions basées sur l'intelligence artificielle avec les capacités techniques des solutions robotiques. Ce projet est mené en collaboration avec la société Telespazio Belgium.
Le fellowship BEWARE du SPW recherche ILabBot - Intelligent Laboratory Autonomous Mobile Robot for Pharmaceutical Industry
L'objectif de ce projet mené par le Dr Muhanad Alkilabi est d'équiper le robot mobile HelMO de tous les mécanismes de contrôle nécessaires et éventuellement de capteurs supplémentaires pour permettre au robot de fonctionner de manière autonome dans un environnement de laboratoire pharmaceutique afin d'automatiser les processus de production actuellement réalisés par des opérateurs humains. Ce projet est mené en collaboration avec la société CISEO.
Pour aller plus loin
- BABots | Un projet européen de biorobotique
- Chœurs synthétiques | Une chorale de robots créée à l’UNamur
FNRS, la liberté de chercher
Chaque année, le F.R.S.-FNRS lance des appels pour financer la recherche fondamentale. Il a mis en place une gamme d'outils permettant d’offrir à des chercheurs, porteurs d’un projet d’excellence, du personnel scientifique et technique, de l’équipement et des moyens de fonctionnement.

Pour en savoir plus

Let’s Twist (Light) Again : l’UNamur et Stanford University courbent les faisceaux dans les cristaux photoniques
Let’s Twist (Light) Again : l’UNamur et Stanford University courbent les faisceaux dans les cristaux photoniques
Une équipe internationale de chercheurs vient de publier dans la prestigieuse revue Light : Science & Applications (LSA) du groupe Nature. Les équipes des professeurs Michaël Lobet et Alexandre Mayer (Université de Namur) ont collaboré avec l’équipe du professeur Shanhui Fan, l’un des plus grands spécialistes en la matière, de la prestigieuse Université de Stanford, en Californie (USA). Le résultat : un article intitulé « Twist-Induced Beam Steering and Blazing Effects in Photonic Crystal Devices” ou l’étude de la déviation d’un faisceau par torsion dans les dispositifs à cristaux photoniques. Allez, on re-twiste à l’UNamur !

Tout a commencé par le voyage de Nicolas Roy à Stanford. Nicolas est doctorant au sein du Département de physique et membre des Instituts NISM et NaXys. La visite à Stanford avait pour objectif de développer une expertise à l’UNamur sur une méthode nouvelle de simulation de cristaux photoniques twistés, récemment publiée par la prestigieuse université. À la suite des discussions lors du séjour à Stanford, des pistes de collaborations sont apparues, notamment celle de poursuivre les recherches relatives à l’une de leurs publications afin de tenter de rendre un dispositif qui permet de manipuler la direction du faisceau lumineux le plus efficace et compact possible.
Pari réussi puisque l’étude théorique prévoit un dispositif de 6 microns (soit la taille d’un cheveu) ! De plus, il est très économe en énergie. Concrètement, il peut permettre de suivre des satellites par exemple, sans bouger l’émetteur ou le récepteur, ce qui est compliqué dans un circuit photonique. Une autre application concrète est à l’étude pour la société Meta, qui souhaite réduire la taille des casques de réalité virtuelle à une simple paire de lunettes…
Durant sa thèse de doctorat, et en s’appuyant sur une publication de l’équipe de Stanford intitulée “Theory for Twisted Bilayer Photonic Crystal Slabs”, Nicolas a reproduit la méthode de simulation et mis au point un modèle analytique des simulations numériques. L’emploi de ces simulations peu coûteuses a permis de trouver les structures photoniques les plus capables de dévier la lumière de manière contrôlée. Le modèle analytique quant à lui permet de fournir une explication à ce qui a été observé et donc de mieux comprendre ce qu’il se passe. En bref, cela donne des perspectives de fabrication plus simples pour les futurs dispositifs.
« L’intelligence computationnelle, combinant machine learning et optimisation/automatisation par des algorithmes, permet, en effectuant de très nombreux et rapides calculs d’économiser le temps humain. A titre de comparaison, les calculs qui étaient effectués sans l’utilisation de cette méthode mise au point par l’équipe de recherche de Stanford prenaient plusieurs jours. Nous avons maintenant des simulations durant 1h. Les méthodes de machine learning que j’ai mise au point permettent maintenant de les réaliser en moins d’une seconde ! »
Un modèle, mais pour quoi faire ?
Les équipes de recherche qui collaborent dans cette étude travaillent sur les cristaux photoniques twistés, c’est-à-dire des matériaux bidimensionnels, formés, par exemple de 2 couches de silicium superposées et structurées, et leur interaction avec la lumière.
Un peu comme un sandwich constitué de 2 tranches de pain qu’on pourrait faire glisser l’une sur l’autre.
Légende de l’illustration : représentation schématique du dispositif photonique désorientée servant à modifier la direction de la lumière de manière dynamique.

Dans la conception d’un modèle analytique, Nicolas Roy s’est également servi d’une théorie connue depuis les années 60 : les réseaux échelette. Un réseau échelette est un réseau de diffraction plan ayant le profil en dents de scie. Concrètement, cela ressemble aux toits des anciennes usines. La nouveauté qu’il a apportée en utilisant cette notion, c’est de permettre de comprendre le mécanisme qui permet le contrôle de l’angle de sortie du faisceau lumineux grâce au twist entre les deux couches. Ce faisant, il a identifié que le système agissait similairement au réseau échelette. L’équipe, grâce à des méta-modèles, a permis de concentrer la lumière dans une direction bien précise avec une efficacité de 90%.
Maitriser la lumière
Le but de ce genre de structure twistée ? Devenir maître de la lumière et fabriquer in fine des systèmes qui permettent de la ralentir, voire de l’arrêter.

Une prouesse pour ce bolide, la lumière, qui se déplace à plus de 300 000 km/s ! C’est la vitesse la plus rapide que l’on puisse atteindre dans l’univers. La ralentir n’est donc pas une mince affaire. Dans ce genre de structures désorientées, la lumière est piégée mais son état est préservé : elle est mise « sur pause », en quelque sorte. On peut imaginer concrètement pouvoir améliorer les caractéristiques des lasers ou les performances des ordinateurs quantiques. Une application importante serait de créer des mémoires optiques, qui permettrait de stocker les bits lumineux sans les détruire et de les libérer à volonté. Ou tout du moins les ralentir le temps d’effectuer les opérations mathématiques nécessaires au calcul tout optique. Une autre application est de profiter du ralentissement de la lumière pour exalter les interactions lumière matière. Cela peut servir à augmenter le rendement de réactions chimiques en photocatalyse notamment. Ces réactions photocatalytiques sont utiles pour le traitement de l’eau ou le traitement de l’air par exemple, sujets sur lesquels travaillent les professeurs Olivier Deparis et Bao-Lian Su au sein de l’institut NISM.
Cette technique du twist ouvre donc bien des possibilités encore inexplorées en photonique en ajoutant un degré de contrôle de la lumière. Les chercheurs poursuivent leurs recherches dans ce sens, en continuant cette collaboration fructueuse avec l’équipe du professeur Fan, de l'Université de Stanford, USA.
Décidément, on n’a pas fini de twister à l’UNamur !
Les équipes de recherche impliquées
L'équipe belge
- Professeur Michael Lobet (UNamur, Harvard University)
- Professeur Alexandre Mayer (UNamur)
- Dr Nicolas Roy (UNamur)
L'équipe américaine
- Professeur Shanhui Fan (Université de Stanford)
- Dr Beicheng Lou
Remerciements
Les chercheurs remercient l’UNamur, et plus spécifiquement le Département de physique et l’Institut NISM pour avoir financé le voyage de Nicolas Roy, l’Institut naXys pour son soutien dans ce projet, la plateforme technologique PTCI, dont les supercalculateurs ont rendu cette étude possible ainsi que le FNRS pour le financement des mandats de recherche de Michaël Lobet et Alexandre Mayer.

Deux publications prestigieuses pour nos chercheurs en dynamique des réseaux
Deux publications prestigieuses pour nos chercheurs en dynamique des réseaux
Maxime Lucas est Chargé de recherche FNRS au Département de mathématiques et membre de l’Institut naXys. Il travaille sur les systèmes complexes au sein du pôle « Dynamique des réseaux » dirigé par le Professeur Timoteo Carletti. Il est co-auteur de deux articles sur les systèmes complexes, récemment publiés dans des revues prestigieuses : Nature Physics et Physical Reviews Letters.

Analyse du comportement collectif dans les systèmes complexes
L’étude sur les systèmes complexes publiée dans Physical Reviews Letters soutient une tendance croissante qui se concentre davantage sur l'analyse du comportement collectif d'un système plutôt que sur la découverte des mécanismes d'interaction sous-jacents.
Lorsqu'on observe une volée d'étourneaux tourbillonnant dans le ciel en parfaite coordination - un phénomène connu sous le nom de murmuration - on assiste à l'interaction élégante d'actions individuelles créant un comportement collectif. En essayant de comprendre ces motifs fascinants, les chercheurs peuvent isoler des règles simples basées sur le champ de vision d'un oiseau individuel et la distance qui le sépare de ses voisins, mais il faut toujours se demander si le modèle capture réellement les processus à l'origine des interactions entre les oiseaux (Fig. 1).
Il s'agit d'un problème général dans la recherche sur les systèmes complexes, qui revient à distinguer les mécanismes (les règles régissant les interactions) des comportements (les modèles observables qui émergent).
Figure 1 : Dans les volées d'oiseaux, chaque oiseau choisit son mouvement en fonction de la distance de séparation et de l'orientation de vol de ses voisins (à gauche). Ces règles simples peuvent produire des schémas complexes, tels que les «murmurations» d'étourneaux (à droite). De nouvelles recherches explorent la manière dont les mécanismes (règles individuelles) sont liés aux comportements (modèles collectifs) dans les réseaux qui représentent des systèmes complexes.

Les réseaux représentatifs d'individus en interaction, ou nœuds, constituent un bon moyen d'étudier les mécanismes par rapport aux comportements. Jusqu’à présent, les chercheurs se sont concentrés sur les interactions par paire, mais de nombreux systèmes comprennent également des interactions d'ordre supérieur entre plusieurs nœuds. L'impact de ces mécanismes d'ordre supérieur sur les comportements n'a pas été clairement établi. Thomas Robiglio, de l'Université d'Europe centrale de Vienne, et ses collègues, dont Maxime Lucas (CR FNRS – UNamur) ont abordé cette question. Ils ont considéré des réseaux avec des interactions d'ordre supérieur et évalué les comportements qui en résultent en termes de dépendances statistiques entre les valeurs des nœuds.
Les chercheurs ont identifié des signatures comportementales d'ordre supérieur qui, contrairement à leurs équivalents par paire, révèlent la présence de mécanismes d'ordre supérieur. Leurs conclusions ouvrent de nouvelles voies pour distinguer les mécanismes et les comportements lors de l'étude de systèmes complexes - une distinction qui est cruciale pour l’étude de l'inférence dans la science des réseaux, les neurosciences, les sciences sociales et au-delà.
Cette étude fait aussi l’objet d’un article "Featured in Physics" et "Editor's suggestion", et d'un article « commentaire » à la demande du journal, disponible sur leur site internet en anglais en version intégrale.
Namur Institute for Complex Systems (naXys)
L'institut naXys s'est spécialisé dans l'analyse des systèmes complexes, qu'il s'agisse d'astronomie et de cosmologie dynamique, de biologie mathématique, d'optimisation en optique, de complexité économique ou encore de l'étude de la stabilité et de la robustesse de ces systèmes.


Des chercheurs de l’UNamur publiés dans Nature Physics
Des chercheurs de l’UNamur publiés dans Nature Physics
Le Professeur Timoteo Carletti de l’Université de Namur vient de publier dans la prestigieuse revue Nature Physics en collaboration avec la Professeure Ginestra Bianconi de l’Université Queen Mary de Londres et huit autres chercheurs internationaux. Cette étude révolutionnaire pourrait conduire au développement de nouveaux algorithmes d’IA, à de nouvelles façons d’étudier le fonctionnement du cerveau ou encore à des percées dans des disciplines telles que la physique, la science du climat, la finance et bien d’autres.

L’étude, intitulée « Topology shapes dynamics of higher-order networks » propose un cadre théorique spécialement conçu pour comprendre les réseaux complexes d’ordre supérieur où plusieurs agents interagissent au même temps et donc qui généralisent les réseaux avec leurs interactions en couples. Plus précisément, l’étude montre la manière dont la topologie façonne la dynamique, la manière dont la dynamique apprend la topologie et de la manière dont la topologie évolue de manière dynamique.
L’objectif de ce travail est d’initier les physiciens, les mathématiciens, les informaticiens et les chercheurs en science des réseaux à ce domaine de recherche émergeant, ainsi que de définir les futurs défis de la recherche où la topologie discrète et la dynamique non linéaire se mélangent.
Avec les des données en leur possession, les chercheurs montrent que des systèmes complexes réels tels que le cerveau, les réactions chimiques et les réseaux neuronaux peuvent être facilement modélisés comme des réseaux d’ordre supérieur, caractérisés par des connexions multi-corps indiquant le fait que plusieurs éléments du système interagissent simultanément.
Cette équipe internationale est convaincue que la visibilité de leur travail au travers de cette publication dans Nature Physics permettra d’ouvrir la porte à des nouvelles collaborations avec d’autres disciplines qui s’appuient sur l’analyse des réseaux pour étudier des systèmes complexes réels.
Bravo à l’équipe pour cette publication !
Timoteo Carletti - Mini CV
Après une maîtrise en physique (université de Florence, juin 1995), Timoteo Carletti a poursuivi ses études doctorales à Florence (Italie) et à Paris (France) à l'IMCCE, et a finalement soutenu sa thèse de doctorat en mathématiques en février 2000.
Il s’installe en Belgique en 2005, et est engagé à l'Université de Namur comme chargé de cours, puis comme professeur (2008), et enfin comme professeur titulaire (2011) au Département de mathématique de la Faculté des sciences. En 2010, il a fait partie des créateurs du Namur Center for Complex Systems (devenu l’Institut Namur Institute for Complex Systems – naXys) dont il a assumé la direction jusqu'en décembre 2014.

Appels FNRS 2024 : Focus sur l’Institut naXys
Appels FNRS 2024 : Focus sur l’Institut naXys
Le professeur Elio Tuci vient d'obtenir un financement Crédit de Recherche du FNRS. L'institut naXys s'est spécialisé dans l'analyse des systèmes complexes, qu'il s'agisse d'astronomie et de cosmologie dynamique, de biologie mathématique, d'optimisation en optique, de complexité économique ou encore de l'étude de la stabilité et de la robustesse de ces systèmes. L’institut est structuré en 6 axes de recherche : Space, Bio, Optics, Eco, Robust et Robotics.

Elio Tuci est professeur à la Faculté d’informatique et membre de l’Institut naXys (axe Robotics) de l’UNamur. Il vient d’obtenir un financement Crédit de Recherche (CDR) du F.R.S – FNRS à la suite des appels dont les résultats ont été publiés en décembre 2024.
Ses recherches s'inscrivent dans le domaine interdisciplinaire de la robotique bio-inspirée et de l'intelligence informatique. Dans son activité de recherche, il s’inspire de la nature pour concevoir des mécanismes de contrôle permettant à des agents artificiels d'opérer dans un environnement complexe et d'apprendre de leur expérience de manière autonome.
L'objectif de ses travaux est double. D'une part, il cherche à concevoir des systèmes adaptatifs autonomes en élaborant des mécanismes de contrôle qui sous-tendent des capacités comportementales, sociales, cognitives et de communication complexes. D'autre part, il conçoit des modèles informatiques et robotiques pour générer des hypothèses nouvelles et alternatives concernant les principes opérationnels de la cognition et de l'apprentissage dans les organismes naturels : des modèles macroscopiques (c'est-à-dire mathématiques) et microscopiques (c'est-à-dire computationnels basés sur des agents simulés avec un ordinateur).
Ces modèles sont utilisés pour étudier les principes opérationnels des comportements collectifs, comme par exemple, l'agrégation, l'essaimage, la chimiotaxie ou les processus simples de prise de décision collective, dans les populations naturelles et transgéniques de Caenorhabditis elegans (C. elegans), un ver d’1 mm de long, parasite des végétaux et des animaux.

Le financement FNRS sera utilisé pour étendre les ressources informatiques disponibles pour notre équipe travaillant déjà sur le projet coopératif BABots, avec une unité de serveur puissante qui permettra d'exploiter les avantages du calcul parallèle pour effectuer des recherches et des analyses avancées.
A propos de BABots
Le consortium BABots, financé par le Conseil européen de l'innovation (EIC) est composé d'une équipe internationale d'experts en neurobiologie, en biologie synthétique, en comportement collectif, en robotique et en éthique, ainsi que d'une entreprise agro-technologique de pointe. Coordonné par Elio Tuci, l’objectif est de développer et de promouvoir la technologie BABots et de démontrer son utilité et sa sécurité dans un cadre éthique et réglementaire rigoureux.

Les chercheurs mettent en œuvre le premier système BABot dans C. elegans. Les BABots du ver seront programmés pour agir comme un collectif qui détectera, localisera et attaquera les agents pathogènes envahissants dans un environnement agricole confiné.
Le projet BABots a reçu un financement du programme de travail du Conseil européen de l'innovation Horizon Europe - EIC PathFinder dans le cadre de la convention Project 101098722.
Les autres projets supervisés au sein de l’axe Robotics de naXys
Le projet Action de Recherche Concertée (ARC) AUTOMATic
Ce projet vise à développer et à tester, dans un environnement de simulation, un système de gestion du trafic urbain tenant compte du contenu et reposant sur un essaim de véhicules aériens sans pilote (UAV).
Plus d’infos sur le site des projets ARC.
Le Fellowship EU-C2W - On the study of firefly synchronisation using robots
« Connect with Wallonia - Come 2 Wallonia » (C2W) est un programme postdoctoral européen (action Marie Skłodowska Curie COFUND) ouvert aux chercheurs postdoctoraux dans tous les domaines de recherche. Le projet, mené par le Dr Marcelo Avida et Cinzia Tomaselli consiste à mettre en œuvre ce que l'on appelle la réponse à la synchronisation dans une population de robots e-puck. Il s'inspire d'un comportement observé chez certaines espèces de lucioles dans le cadre de la parade nuptiale.
Plus d’infos sur le site C2W.
Le projet Win4Doc du SPW recherche Monaster - Système de surveillance des défaillances avec une stratégie de maintenance préventive et autonome basée sur la robotique et l’intelligence artificielle pour des applications spatiales.
Ce projet mené par Antoine Hubermont vise à créer une plateforme permettant de visualiser et de prévoir les informations relatives à l'état des actifs terrestres, d'évaluer le niveau de risque de leur défaillance, d'identifier les anomalies et de lancer un processus de rétablissement de leurs fonctions. La plateforme intègre et combine les capacités de détection et de prédiction des solutions basées sur l'intelligence artificielle avec les capacités techniques des solutions robotiques. Ce projet est mené en collaboration avec la société Telespazio Belgium.
Le fellowship BEWARE du SPW recherche ILabBot - Intelligent Laboratory Autonomous Mobile Robot for Pharmaceutical Industry
L'objectif de ce projet mené par le Dr Muhanad Alkilabi est d'équiper le robot mobile HelMO de tous les mécanismes de contrôle nécessaires et éventuellement de capteurs supplémentaires pour permettre au robot de fonctionner de manière autonome dans un environnement de laboratoire pharmaceutique afin d'automatiser les processus de production actuellement réalisés par des opérateurs humains. Ce projet est mené en collaboration avec la société CISEO.
Pour aller plus loin
- BABots | Un projet européen de biorobotique
- Chœurs synthétiques | Une chorale de robots créée à l’UNamur
FNRS, la liberté de chercher
Chaque année, le F.R.S.-FNRS lance des appels pour financer la recherche fondamentale. Il a mis en place une gamme d'outils permettant d’offrir à des chercheurs, porteurs d’un projet d’excellence, du personnel scientifique et technique, de l’équipement et des moyens de fonctionnement.

Pour en savoir plus
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