Une vue incroyable sur l’Univers depuis la ville : l’Observatoire astronomique de l’UNamur se dote d’un télescope d’exception

Après la phase de préparation débutée en février 2025, le nouveau télescope de l’Observatoire astronomique de l’UNamur a été utilisé pour la première fois fin mai lors de la Nuit Blanche, livrant des images d’une qualité incroyable. « Cet astrographe de Schmidt complète admirablement notre installation déjà unique par son télescope solaire de grand diamètre. Cet instrument de pointe offre un champ de vision élargi, une meilleure résolution, et une captation très rapide de la lumière », détaille le Professeur d’astrophysique, André Füzfa, coordinateur de l’Observatoire astronomique. « En un temps record, quelques minutes de pose à peine, nous pouvons à présent révéler aux visiteurs les galaxies, nébuleuses et autres merveilles du ciel profond. Le télescope est équipé d’une caméra couleur de 62 mégapixels et d’un filtre anti-pollution lumineuse très sélectif. L’astrographe est tellement rapide qu’une seule pose de 5 minutes surpasse ce que nous atteignions auparavant en plusieurs heures. », précise encore André Füzfa.

Ce télescope est avant tout un outil pédagogique, accessible aux étudiants de l’UNamur bien entendu, mais aussi aux écoles, au grand public et aux partenaires de l’université. « Notre coupole astronomique et nos équipements itinérants sont utilisés dans le cadre des cours d’astronomie pratique, obligatoires pour les étudiants en mathématique et en physique, à option pour les philosophes de la nature et accessible aux autres disciplines. Il est aussi ouvert aux étudiants internationaux de l’alliance universitaire européenne UNIVERSEH. », souligne le Professeur André Füzfa. 

En Belgique, il s’agit du seul site accessible au public disposant de cet outil d’observation exceptionnel qu’est l’astrographe de Schmidt. « Ce modèle de télescope à grand champ a été principalement conçu pour la surveillance du ciel : débris spatiaux, satellites, comètes, astéroïdes, … En cas de collision majeure dans l’espace, nous pourrions contribuer à identifier et caractériser rapidement les nouveaux débris » explique le Professeur André Füzfa. Ce nouveau télescope namurois permettra également de réaliser de nouveaux projets entre art et science, comme l’assemblage d’une large mosaïque de portions du ciel, une immortalisation qui pourra également être léguée aux générations futures pour mémoire.

En 2019, nous faisions le choix assumé de déployer une coupole équipée d’instruments de pointe au cœur de la ville afin de donner à chacun un accès aux étoiles et au merveilleux. Six années et plus de 1500 visiteurs plus tard, l’Université de Namur renouvelle ce vœu d’engagement. Pour l’amour du ciel.