La Faculté de droit inscrit sa formation dans une perspective de l'accompagnement de l'étudiant vers l'excellence et l'autonomie. Elle mène une recherche scientifique pointue et interdisciplinaire dans des domaines clés, notamment au travers de ses centres de recherche, le CRIDS et Vulnérabilités et Sociétés. Elle organise divers services à la société comme la formation continuée à l'attention des professionnels du droit.
Retour sur la soirée de diplomation
Retrouvez toutes les photos de la cérémonie.
Les études
La Faculté de droit offre une formation de bachelier en 3 ans, soit en horaire de jour, soit en horaire décalé. Les études de bachelier en droit à l’Université de Namur offrent une formation juridique de base complète, visant à faire des étudiantes et étudiants d’excellents juristes généralistes aptes à suivre le programme de Master en droit.

La recherche
La Faculté de droit mène une recherche scientifique pointue et interdisciplinaire. Ancrée dans la société actuelle, elle axe ses priorités de recherche, notamment, autour de ses deux centres de recherche : le CRIDS et le Centre Vulnérabilités et Sociétés. Une formation doctorale est proposée aux juristes désireux d’effectuer une thèse de doctorat.

Service à la société
À côté de l’enseignement et de la recherche, l’Université a une mission de service à la société. Dans ce cadre, la Faculté de droit propose diverses activités de formation continuée à l’attention des professionnels du droit. Le blog de la faculté est également disponible et partage l’actualité juridique belge et internationale. Enfin, l'Association des Anciens de la Faculté de droit est active : impossible d'oublier la Faculté après y être passé !

Organisation
La Faculté s'est organisée de manière optimale afin de gérer ses missions d'enseignement, de recherche et de service à la société.
Le fil rouge de droit
Depuis 2022, la Faculté de droit fait le choix d’un thème d’année qui réunit toute la Faculté, étudiants et enseignants, tous blocs et programmes confondus. Ce fil conducteur est exploité dans les cours, encadrements, travaux, et lors de conférences et activités culturelles proposées au fil de l'année académique. Une nouvelle dynamique qui rend toujours un peu plus unique l'encadrement de l'Université de Namur.

La Faculté de droit en quelques chiffres
Bibliothèque de la Faculté
La bibliothèque de la Faculté de droit possède environ 20.000 ouvrages et est abonnée à environ 150 périodiques couvrant les différentes branches du droit. Elle abrite également le Centre de documentation du CRIDS (Centre de Recherche Information, Droit, Société) mais aussi le centre de documentation de Vulnérabilités et Sociétés.
À la une
Actualités

La Faculté de droit mobilisée autour de l’inclusion
La Faculté de droit mobilisée autour de l’inclusion
Depuis 2022, la Faculté de droit de l’Université de Namur invite étudiants et enseignants à se rassembler autour d’un thème commun chaque année. Intitulé « Fil Rouge », ce projet s’exprime à travers les cours, les travaux pratiques et diverses initiatives pédagogiques, culturelles et citoyennes. Il insuffle une dynamique originale en encourageant la communauté facultaire à aborder des enjeux de société de manière transversale, concrète et engagée.

Après avoir abordé l’enfance et la migration en 2022-2023, puis le harcèlement en 2023-2024, la Faculté a consacré cette année son Fil Rouge à un sujet fondamental : l’inclusion. Avec pour slogan "Vivons l’inclusion !", l’édition 2024-2025 a sensibilisé chacun à l'importance d'une société où tout le monde trouve sa place, quels que soient son origine, son genre, sa classe sociale, son âge, ses capacités physiques ou mentales, son orientation sexuelle…
Retour sur quelques moments forts de ce deuxième quadrimestre.
Notre Docteur Honoris Causa Josef Schovanec de retour à l’UNamur
Philosophe, écrivain et militant pour la dignité des personnes avec autisme, Josef Schovanec est intervenu le 18 février dans le cadre du cours « Sources et principes du droit » d’Elise Degrave. Face aux étudiants de Bac 1, il a donné un cours-conférence exceptionnel sur les discriminations et les moyens d’y remédier.

Tournoi d'éloquence
Le 19 février 2025 a eu lieu la finale du tournoi d’éloquence, qui fut l’occasion d’assister à des messages percutants et des performances inspirantes. Ce tournoi a vu s'affronter huit brillants finalistes discourant au départ de la citation de Stephen Hawking : « Le handicap ne peut pas être un handicap ».
- Le premier prix et le prix du public ont été remportés par Aude Cavillot (étudiante en BLOC 1)
- Le deuxième prix a été remporté par Soraya El Kajjal (étudiante en BLOC 3)
- Le troisième prix a été remporté par Natéo Carnot (étudiant en BLOC 1)

Nous sommes très heureux de cette édition du tournoi d'éloquence, qui a attiré de nombreux candidats. Avec sa finale sur le thème du handicap, il s'inscrit dans le Fil Rouge de la Faculté, dédié cette année à l'inclusion. Par ailleurs, c'est un tournoi d'éloquence réinventé qui a été organisé : ouverture aux étudiants de première année, mise en place d'un coaching personnalisé des finalistes par des assistants de la faculté, recherche de nouveaux sponsors, et collaboration avec ELSA et le Cercle de droit... Tous ces éléments ont fait de la soirée un beau succès.
Les discours racistes
Le 27 février, Benjamin Gisaro, interprète belge d'origine congolaise, accompagné de Marie Dusingize, doctorante en socio-anthropologie et spécialiste des identités afro- descendantes de l’ULiège, a rencontré les étudiants du cours de Logique et argumentation, enseigné par Thibault de Meyer. Après les avoir éclairés sur les mécanismes du racisme banalisé, en ancrant la présentation avec des éléments d’actualité, et les avoir invités à écrire sur leur vécu, deux des acteurs de son spectacle « Évidemment, c’est fâcheux » ont présenté des extraits de celui-ci, pour ensuite débattre avec l’auditoire des discours racistes et leur déconstruction.
Concours européen de plaidoirie
Du 10 au 14 mars, la Faculté a accueilli un événement académique d’envergure internationale : le Concours européen de plaidoirie. Encadrée par Jean-Marc Van Gyseghem, chargé de cours à l’UNamur et directeur adjoint du Centre de recherches Information, Droit et Société (CRIDS), cette initiative était organisée dans le cadre du Blended Intensive Programme (BIP) Erasmus+ et réunissait cinq universités européennes : l’Université Catholique de Lyon, de Poitiers, Aristote de Thessalonique (Athènes) et ELTE Eötvös (Budapest), outre l’UNamur.
L’objectif d’un tel projet était de plonger les étudiants dans une expérience immersive et formatrice, à travers un concours de plaidoirie francophone, articulé autour des droits humains et précédé d’un cours préparatoire en ligne d’une durée d’environ 25 heures.
Concours vidéo
En étroite collaboration avec la Ville de Namur, la Faculté a organisé un concours de créations de vidéo pour sensibiliser à l’inclusion et à la non-discrimination sur le campus, en ville et partout… Ouvert à deux catégories de créations artistiques, émanant des étudiants ou des membres du personnel, il a permis de mettre en lumière les talents de quatre lauréats.
Dans la catégorie étudiants :
- Premier prix : La fracture numérique, par Maya Bernard, Jade Botton et Lou de Potter
- Deuxième prix : Aveuglés par les progrès numériques, par Léna Lampasona, Chloé Petron, Achille Dewez et Romain Gilsoul
- Troisième prix et prix du public : BREF, le numérique c’est génial… ou pas, par Louise Defrang et Violette Davreux
Dans la catégorie des membres du personnel :
- Sarah Larielle, assistante et doctorante
Soirée festive du Fil
Pour fêter tous les Fils durant l’année en beauté, et pour la 3e année consécutive, la Faculté a organisé un match d’impro caritatif, opposant l’équipe des Avocats du Diable à celle de l’ImproNam. Cette soirée a réuni plus de 600 personnes et a permis de récolter plus de 3 090€ de bénéfices au profit de la Fondation Ihsane Jarfi, qui a pour but de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence, plus particulièrement celles motivées par l’homophobie.

Et le Fil Rouge de l’an prochain ?
Le fil qui se tissera en Faculté de Droit en 2025-2026 sera consacré à la thématique « Réenchantons la Terre ! ». Encore de nombreuses activités motivantes en perspective !

Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Étudiantes en droit à l’UNamur, Marilyn Emmerechts et Delphine Blomme font partie de la MUN Society Belgium (MSB), un organisme qui propose de simulations de débat dans des comités de l'ONU. En mars, leur équipe s’est rendue à Manille, aux Philippines, pour disputer les championnats du monde de diplomatie estudiantine, organisés par l’Université d’Harvard. Pendant cinq jours, elles ont débattu aux côtés de plus de 1 000 étudiants. Rencontre.

Comment définiriez-vous la diplomatie ?
Marilyn : La diplomatie, c’est une manière pour les représentants des États, comme les ambassadeurs, d’échanger et de défendre les intérêts de leur pays sur la scène internationale. L’idée, c’est de toujours chercher le compromis et la coopération entre les états. Chaque pays a son histoire, ses valeurs, sa politique, mais le but, c’est de mettre ses différences de côté pour trouver des solutions communes.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de pratiquer cet art ?
Delphine : J’ai toujours été intéressée par les relations internationales. C’est un domaine qui me passionne et j’avais vraiment envie d’en faire quelque chose de concret. Participer à ce type d’expérience, c’est une opportunité incroyable.
Marilyn : Ce que j’aime dans mes études, c’est toute la partie théorique du droit, mais il me manquait un aspect plus pratique. La diplomatie me permet justement de développer la prise de parole, le débat, la négociation : des compétences qui seront essentielles pour moi plus tard, notamment en travaillant dans le droit.
Quelles qualités vous semblent particulièrement importantes en diplomatie ?
Marilyn : L’écoute est vraiment essentielle. Il faut savoir comprendre le raisonnement des autres, surtout dans un contexte où chacun vient d’un pays différent, avec sa propre manière d’aborder les problèmes. L’objectif, c’est d’arriver à une solution qui puisse bénéficier à tout le monde, et pour cela, il faut savoir écouter, suivre les arguments des autres et construire une réponse commune.
Delphine : Il faut aussi être capable de se mettre à la place de l’autre, de comprendre son point de vue. Et puis, la confiance en soi est importante, surtout quand on prend la parole ou qu’on débat. Il faut aussi savoir s’adapter, notamment en écoutant les discours des autres, pour pouvoir ajuster son propre discours en conséquence.
Marylin : Pendant ces conférences, chaque parti arrive avec ses propres problématiques. Le défi, c’est de réussir à intégrer toutes ces perspectives dans une solution commune, et ça passe vraiment par l’écoute et la capacité d’adaptation.
Comment cette expérience complète-t-elle votre formation en droit ?
Marilyn : Elle m’apporte beaucoup, surtout en prise de parole et en négociation, qui sont des compétences clés pour exercer comme juge ou avocate. Savoir défendre quelqu’un, ça demande plus que de la théorie. Je suis aussi une formation complémentaire en sciences politiques et j’ai un cours sur l’histoire des relations internationales. Les conférences me permettent d’appliquer ce que j’apprends, mais aussi de mieux comprendre comment les choses se passent en pratique.
Delphine : Ça nous aide aussi à faire le lien avec certains cours, comme le droit européen ou international. C’est une bonne manière de commencer à se familiariser avec ces sujets, tout en les abordant de façon plus concrète.
Cette année, quel pays avez-vous représenté et sur quel sujet ?
Delphine : Cette année, le concours avait lieu à Manille, aux Philippines, pendant une semaine. On a reçu le thème quelques semaines avant le concours, ce qui nous permet de bien nous préparer, de comprendre la position du pays qu’on représente, pour pouvoir défendre au mieux son point de vue pendant les débats. Personnellement, je représentais l’Égypte, dans le comité social, culturel et humanitaire, le SOCHUM. Le sujet portait sur l’accès aux soins de santé universels.
Marilyn : Pour ma part, je représentais la Colombie, dans la commission du développement social. Le thème, c’était la réduction de la pauvreté dans le monde. C’est un sujet assez large, avec une approche multidimensionnelle, à la fois culturelle, sociale et économique, ce qui rendait le travail de recherche et de négociation particulièrement intéressant.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette expérience ?
Marilyn : Ce que j’aime vraiment, c’est tout le développement personnel que ça m’a apporté. J’ai énormément gagné en confiance en moi, j’ai appris à mieux connaître mes forces et mes faiblesses. C’est aussi super motivant de voir à quel point on évolue. Je pense que, dans quelques années, c’est surtout ça que je retiendrai : à quel point cette expérience m’a fait grandir.
Delphine : MSB nous pousse autant sur le plan académique que personnel. On se développe en tant que personne, on prend confiance, on gagne en efficacité. Le tout avec un groupe d’amis qui vit la même aventure que nous. On rencontre aussi des gens du monde entier, ça ouvre vraiment l’esprit.
C’était la 12e victoire de la Belgique et la cinquième d’affilée. Comment expliquez-vous ce succès ?
Marilyn : Cette année, c’était aussi les 20 ans de MSB. Je pense que notre vraie force, c’est la diversité. Au sein de MSB, il y a des étudiants de toute la Belgique, autant de Wallonie que de Flandre et issus de parcours très variés : droit, ingénierie, médecine, sciences politiques… Et puis surtout, il y a une amitié incroyable entre nous.
Delphine : On est tous très motivés et on vit cette aventure à fond, ensemble. Pendant la conférence, on mise beaucoup sur notre capacité d’écoute et d’adaptation. On n’est pas là pour imposer nos idées, mais pour construire des solutions collectives avec les autres délégations.

Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Ils sont futurs vétérinaires, médecins, juristes, historiens, géographes, ou encore informaticiens et ils partagent ce point commun : le souci de se former, volontairement, aux enjeux du développement durable et de la transition. Depuis octobre 2024, 25 étudiants essentiellement de 3ème année issus des différentes facultés de l’UNamur participent à une expérience pilote : les Journées de l’Education au Développement Durable et à la Transition (JEDDT). Ce lundi 17 mars, ils présentaient sous une forme créative, le fruit de leur réflexion après 6 mois de formation.

L’organisation des JEDDT est un projet institutionnel qui a pour objectif de former les étudiants et les étudiantes de 3e année de bachelier de l’Université de Namur aux multiples enjeux de la transition vers un développement durable, dans ses dimensions sociale, environnementale, économique et démocratique. Avec les JEDDT, les étudiants sont amenés à penser pour agir.
« C’est une toute nouvelle initiative dont l’objectif est, en formant et sensibilisant les jeunes, de susciter de l’engagement dans leur chef, tout en tissant des liens au sein et en dehors de la communauté universitaire », explique Amélie Lachapelle professeure en Faculté de droit qui coordonne les JEDDT avec Grégoire Wieërs, professeur en Faculté de médecine et Caroline Canon enseignante en Faculté de médecine.

Tout au long de l’année, les étudiants ont été invités à participer à une série d’activités, de conférences et d’ateliers organisés sur le campus en vue de nourrir leur réflexion et à tenir un journal de bord afin de conscientiser leur apprentissage. Et le 17 mars dernier, l’évènement de clôture des JEDDT leur a permis de présenter à la communauté universitaire, et au public plus largement, le fruit de la réflexion menée en équipes. A travers des formats créatifs, ils se sont challengés devant un jury formé d’experts et de représentants de la société civile.
Retrouvez cet évènement de clôture en images

Le jury de la journée de clôture était composé de : Laurent Schumacher, Vice-recteur au développement durable et à l’enseignement, Fabienne Bister, entrepreneuse, alumni UNamur et présidente du Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin, Magalie Meyer, Project Manager au TRAKK, Anne-Catherine Vieujean, directrice du Pôle Académique Namurois, François Nélis, Directeur de l’Administration de la communication de l’UNamur et Jean-Marie Balland, professeur au Département d’économie de l’UNamur.
Les atouts des JEDDT ?
- Une formation interdisciplinaire avec des conférences sur des thématiques telles que la santé (humaine, animale et planétaire), la gouvernance climatique, le management du développement durable en entreprise, la soutenabilité du numérique, le changement global (changement climatique, biodiversité, ressources en énergie…), le rôle joué par le droit dans la transition, ou encore les enjeux de justice environnementale et sociale.
- Une formation proposée à l’ensemble des étudiants de 3ème année des 7 facultés de l’UNamur.
- Une dizaine d’enseignants de 7 facultés différentes directement impliqués dans le projet.
- Une pédagogie novatrice adaptée aux enjeux de transition développée en collaboration avec PUNCH et la FaSEF (Faculté des sciences de l'éducation et de la formation).
- Une expérience humaine au travers d’un travail collectif en équipe pluridisciplinaire et de la création d’un support créatif avec l’aide des services de l’université.
- La découverte du campus au travers d’activités organisées sur tous ses sites (facultés, BNB, BLC, Quai 22, Haugimont, etc.).
Et l’année prochaine ?
Les JEDDT se poursuivent évidemment avec le statut d’ « unité d’enseignement transversale » à part entière, ce qui leur confèreront une meilleure visibilité, valorisation et intégration dans le programme de l’étudiant.
« Les JEDDT s’inscrivent pleinement dans le cadre du plan stratégique institutionnel Univers 2025 dont l’un des objectifs est de faire de l’UNamur un campus durable sur le fond et sur la forme », précise Annick Castiaux, Rectrice de l’UNamur.
Un soutien du Fonds 6-24 de la Fondation Roi Baudouin
Initiées au départ grâce à un budget impulsionnel de l’université dans le cadre de l’appel Campus Namur Durable (CaNDLE), les JEDDT ont la chance d’être soutenues par le Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin. Ce fonds, dont le développement durable est l’une des thématiques privilégiées, a été fondé par les entrepreneurs Michel et Carole Dumont (Lebronze Alloys). Michel Dumont et Fabienne Bister, respectivement fondateur et présidente du Fonds 6-24, sont tous deux alumni de l’UNamur en sciences économiques. « Les membres du Fonds 6-24 ont tous été impressionnés par la vitesse, la force d’impact et le professionnalisme pour transformer cette idée de JEDDT en un projet concret, en l’espace de quelques semaines, tout en fédérant un grand nombre d’acteurs autour de cette initiative extraordinaire », explique Fabienne Bister. Grâce à ce mécénat, nous avons permis de tester une nouvelle formule académique, tout en mettant en place une mécanique qui permettra à tous les étudiants de troisième année de découvrir en quoi la durabilité permet de dessiner un bel avenir pour l’humanité ». Michel Dumont poursuit : « En liaison étroite avec la Fondation Roi Baudouin qui gère notre Fonds, nous sommes très heureux et fiers d'apporter notre soutien à une initiative qui permet aux étudiants de travailler dans une approche inter-facultés sur le sujet majeur de la durabilité. Les carrières seront de plus en plus pluridisciplinaires et évolutives, avec la nécessité de travailler en équipe. Le projet innovant développé par l'UNamur se situe bien dans ce cadre où l'adaptabilité sera un atout important pour gérer les défis nombreux que les nouvelles générations vont devoir affronter et résoudre ».

Concours européen de plaidoirie : les étudiants de droit en action !
Concours européen de plaidoirie : les étudiants de droit en action !
Du 10 au 14 mars 2025, la Faculté de droit de l’Université de Namur a accueilli un événement académique d’envergure internationale : le Concours européen de plaidoirie. Encadrée par Jean-Marc Van Gyseghem, chargé de cours à l’UNamur et directeur adjoint du Centre de recherches Information, Droit et Société (CRIDS), cette initiative était organisée dans le cadre du Blended Intensive Programme (BIP) Erasmus+.

Cette année, la Faculté de droit de l’UNamur a coordonné son premier BIP, en partenariat avec quatre universités européennes : l’Université Catholique de Lyon, de Poitiers, Aristote de Thessalonique (Athènes) et ELTE Eötvös (Budapest). L’objectif d’un tel projet était de plonger les étudiants dans une expérience immersive et formatrice, à travers un concours européen de plaidoirie francophone, articulé autour des droits humains et précédé d’un cours préparatoire en ligne d’une durée d’environ 25 heures.
Une semaine rythmée par l’éloquence et la découverte
La partie en présentiel du programme de mobilité s’est déroulée à Namur. Durant une semaine, la ville de Namur est devenue le théâtre d’un échange académique et culturel intense. Entre compétitions oratoires et découverte du patrimoine namurois, les étudiants ont pu allier travail universitaire et immersion internationale. Le programme de la semaine incluait la découverte de Namur et du Parlement wallon, des sessions de formation et d’échanges et le concours international de plaidoirie.
Le moment phare de cet événement a été la grande finale du concours le jeudi 13 mars. Inscrite dans le cadre du Fil Rouge "Vivons l’inclusion !" de la Faculté de droit, une initiative visant à encourager la réflexion et le dialogue sur les enjeux d’inclusion et de diversité dans le monde du droit et au-delà, la plaidoirie portait sur le thème des droits humains.
Les étudiants se sont affrontés devant un jury d’exception : Madame Françoise Tulkens, Vice-Présidente honoraire de la Cour européenne des Droits de l’Homme, Monsieur Pierre Nihoul, Président de la Cour constitutionnelle et Monsieur Alexis Deswaef, Vice-Président de la Fédération internationale des Droits Humains. Après des joutes verbales intenses et argumentées, Florence ROSSI, étudiante en 3ème année de droit à l’Université de Namur, a remporté le prix de la meilleure plaidoirie, tandis que deux étudiantes de l’Université de Poitiers ont remporté le prix de la meilleure équipe de ce prestigieux concours. Leur éloquence, leur rigueur juridique et leur capacité à convaincre un jury de haut niveau ont su faire la différence face à une concurrence venue de toute l’Europe.
Ce premier BIP en droit organisé à l’UNamur illustre parfaitement l’approche pédagogique prônée par la Faculté de droit : former des juristes capables d’évoluer dans un environnement international, tout en prenant en compte des enjeux sociétaux majeurs. Professeurs, étudiants et jury étaient très enthousiastes à l’issue du concours, mettant en avant la richesse d’une telle initiative, tant pour la carrière professionnelle que pour l’enrichissement personnel.
Avec des projets comme ce BIP, l’UNamur continue à innover et à offrir aux étudiants une formation ancrée dans la réalité du monde professionnel et des défis sociétaux actuels. Une belle façon de préparer les juristes de demain à une carrière internationale.
Blended Intensive Programmes
Les Blended Intensive Programmes (BIP), mis en place par la Commission européenne dans le cadre du programme Erasmus+, sont des formations intensives de courte durée combinant apprentissage en ligne et mobilité à l’étranger. Destinés aux étudiants et aux enseignants, ces programmes favorisent des approches pédagogiques innovantes et renforcent la collaboration internationale entre établissements d’enseignement supérieur.

La Faculté de droit mobilisée autour de l’inclusion
La Faculté de droit mobilisée autour de l’inclusion
Depuis 2022, la Faculté de droit de l’Université de Namur invite étudiants et enseignants à se rassembler autour d’un thème commun chaque année. Intitulé « Fil Rouge », ce projet s’exprime à travers les cours, les travaux pratiques et diverses initiatives pédagogiques, culturelles et citoyennes. Il insuffle une dynamique originale en encourageant la communauté facultaire à aborder des enjeux de société de manière transversale, concrète et engagée.

Après avoir abordé l’enfance et la migration en 2022-2023, puis le harcèlement en 2023-2024, la Faculté a consacré cette année son Fil Rouge à un sujet fondamental : l’inclusion. Avec pour slogan "Vivons l’inclusion !", l’édition 2024-2025 a sensibilisé chacun à l'importance d'une société où tout le monde trouve sa place, quels que soient son origine, son genre, sa classe sociale, son âge, ses capacités physiques ou mentales, son orientation sexuelle…
Retour sur quelques moments forts de ce deuxième quadrimestre.
Notre Docteur Honoris Causa Josef Schovanec de retour à l’UNamur
Philosophe, écrivain et militant pour la dignité des personnes avec autisme, Josef Schovanec est intervenu le 18 février dans le cadre du cours « Sources et principes du droit » d’Elise Degrave. Face aux étudiants de Bac 1, il a donné un cours-conférence exceptionnel sur les discriminations et les moyens d’y remédier.

Tournoi d'éloquence
Le 19 février 2025 a eu lieu la finale du tournoi d’éloquence, qui fut l’occasion d’assister à des messages percutants et des performances inspirantes. Ce tournoi a vu s'affronter huit brillants finalistes discourant au départ de la citation de Stephen Hawking : « Le handicap ne peut pas être un handicap ».
- Le premier prix et le prix du public ont été remportés par Aude Cavillot (étudiante en BLOC 1)
- Le deuxième prix a été remporté par Soraya El Kajjal (étudiante en BLOC 3)
- Le troisième prix a été remporté par Natéo Carnot (étudiant en BLOC 1)

Nous sommes très heureux de cette édition du tournoi d'éloquence, qui a attiré de nombreux candidats. Avec sa finale sur le thème du handicap, il s'inscrit dans le Fil Rouge de la Faculté, dédié cette année à l'inclusion. Par ailleurs, c'est un tournoi d'éloquence réinventé qui a été organisé : ouverture aux étudiants de première année, mise en place d'un coaching personnalisé des finalistes par des assistants de la faculté, recherche de nouveaux sponsors, et collaboration avec ELSA et le Cercle de droit... Tous ces éléments ont fait de la soirée un beau succès.
Les discours racistes
Le 27 février, Benjamin Gisaro, interprète belge d'origine congolaise, accompagné de Marie Dusingize, doctorante en socio-anthropologie et spécialiste des identités afro- descendantes de l’ULiège, a rencontré les étudiants du cours de Logique et argumentation, enseigné par Thibault de Meyer. Après les avoir éclairés sur les mécanismes du racisme banalisé, en ancrant la présentation avec des éléments d’actualité, et les avoir invités à écrire sur leur vécu, deux des acteurs de son spectacle « Évidemment, c’est fâcheux » ont présenté des extraits de celui-ci, pour ensuite débattre avec l’auditoire des discours racistes et leur déconstruction.
Concours européen de plaidoirie
Du 10 au 14 mars, la Faculté a accueilli un événement académique d’envergure internationale : le Concours européen de plaidoirie. Encadrée par Jean-Marc Van Gyseghem, chargé de cours à l’UNamur et directeur adjoint du Centre de recherches Information, Droit et Société (CRIDS), cette initiative était organisée dans le cadre du Blended Intensive Programme (BIP) Erasmus+ et réunissait cinq universités européennes : l’Université Catholique de Lyon, de Poitiers, Aristote de Thessalonique (Athènes) et ELTE Eötvös (Budapest), outre l’UNamur.
L’objectif d’un tel projet était de plonger les étudiants dans une expérience immersive et formatrice, à travers un concours de plaidoirie francophone, articulé autour des droits humains et précédé d’un cours préparatoire en ligne d’une durée d’environ 25 heures.
Concours vidéo
En étroite collaboration avec la Ville de Namur, la Faculté a organisé un concours de créations de vidéo pour sensibiliser à l’inclusion et à la non-discrimination sur le campus, en ville et partout… Ouvert à deux catégories de créations artistiques, émanant des étudiants ou des membres du personnel, il a permis de mettre en lumière les talents de quatre lauréats.
Dans la catégorie étudiants :
- Premier prix : La fracture numérique, par Maya Bernard, Jade Botton et Lou de Potter
- Deuxième prix : Aveuglés par les progrès numériques, par Léna Lampasona, Chloé Petron, Achille Dewez et Romain Gilsoul
- Troisième prix et prix du public : BREF, le numérique c’est génial… ou pas, par Louise Defrang et Violette Davreux
Dans la catégorie des membres du personnel :
- Sarah Larielle, assistante et doctorante
Soirée festive du Fil
Pour fêter tous les Fils durant l’année en beauté, et pour la 3e année consécutive, la Faculté a organisé un match d’impro caritatif, opposant l’équipe des Avocats du Diable à celle de l’ImproNam. Cette soirée a réuni plus de 600 personnes et a permis de récolter plus de 3 090€ de bénéfices au profit de la Fondation Ihsane Jarfi, qui a pour but de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence, plus particulièrement celles motivées par l’homophobie.

Et le Fil Rouge de l’an prochain ?
Le fil qui se tissera en Faculté de Droit en 2025-2026 sera consacré à la thématique « Réenchantons la Terre ! ». Encore de nombreuses activités motivantes en perspective !

Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Étudiantes en droit à l’UNamur, Marilyn Emmerechts et Delphine Blomme font partie de la MUN Society Belgium (MSB), un organisme qui propose de simulations de débat dans des comités de l'ONU. En mars, leur équipe s’est rendue à Manille, aux Philippines, pour disputer les championnats du monde de diplomatie estudiantine, organisés par l’Université d’Harvard. Pendant cinq jours, elles ont débattu aux côtés de plus de 1 000 étudiants. Rencontre.

Comment définiriez-vous la diplomatie ?
Marilyn : La diplomatie, c’est une manière pour les représentants des États, comme les ambassadeurs, d’échanger et de défendre les intérêts de leur pays sur la scène internationale. L’idée, c’est de toujours chercher le compromis et la coopération entre les états. Chaque pays a son histoire, ses valeurs, sa politique, mais le but, c’est de mettre ses différences de côté pour trouver des solutions communes.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de pratiquer cet art ?
Delphine : J’ai toujours été intéressée par les relations internationales. C’est un domaine qui me passionne et j’avais vraiment envie d’en faire quelque chose de concret. Participer à ce type d’expérience, c’est une opportunité incroyable.
Marilyn : Ce que j’aime dans mes études, c’est toute la partie théorique du droit, mais il me manquait un aspect plus pratique. La diplomatie me permet justement de développer la prise de parole, le débat, la négociation : des compétences qui seront essentielles pour moi plus tard, notamment en travaillant dans le droit.
Quelles qualités vous semblent particulièrement importantes en diplomatie ?
Marilyn : L’écoute est vraiment essentielle. Il faut savoir comprendre le raisonnement des autres, surtout dans un contexte où chacun vient d’un pays différent, avec sa propre manière d’aborder les problèmes. L’objectif, c’est d’arriver à une solution qui puisse bénéficier à tout le monde, et pour cela, il faut savoir écouter, suivre les arguments des autres et construire une réponse commune.
Delphine : Il faut aussi être capable de se mettre à la place de l’autre, de comprendre son point de vue. Et puis, la confiance en soi est importante, surtout quand on prend la parole ou qu’on débat. Il faut aussi savoir s’adapter, notamment en écoutant les discours des autres, pour pouvoir ajuster son propre discours en conséquence.
Marylin : Pendant ces conférences, chaque parti arrive avec ses propres problématiques. Le défi, c’est de réussir à intégrer toutes ces perspectives dans une solution commune, et ça passe vraiment par l’écoute et la capacité d’adaptation.
Comment cette expérience complète-t-elle votre formation en droit ?
Marilyn : Elle m’apporte beaucoup, surtout en prise de parole et en négociation, qui sont des compétences clés pour exercer comme juge ou avocate. Savoir défendre quelqu’un, ça demande plus que de la théorie. Je suis aussi une formation complémentaire en sciences politiques et j’ai un cours sur l’histoire des relations internationales. Les conférences me permettent d’appliquer ce que j’apprends, mais aussi de mieux comprendre comment les choses se passent en pratique.
Delphine : Ça nous aide aussi à faire le lien avec certains cours, comme le droit européen ou international. C’est une bonne manière de commencer à se familiariser avec ces sujets, tout en les abordant de façon plus concrète.
Cette année, quel pays avez-vous représenté et sur quel sujet ?
Delphine : Cette année, le concours avait lieu à Manille, aux Philippines, pendant une semaine. On a reçu le thème quelques semaines avant le concours, ce qui nous permet de bien nous préparer, de comprendre la position du pays qu’on représente, pour pouvoir défendre au mieux son point de vue pendant les débats. Personnellement, je représentais l’Égypte, dans le comité social, culturel et humanitaire, le SOCHUM. Le sujet portait sur l’accès aux soins de santé universels.
Marilyn : Pour ma part, je représentais la Colombie, dans la commission du développement social. Le thème, c’était la réduction de la pauvreté dans le monde. C’est un sujet assez large, avec une approche multidimensionnelle, à la fois culturelle, sociale et économique, ce qui rendait le travail de recherche et de négociation particulièrement intéressant.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette expérience ?
Marilyn : Ce que j’aime vraiment, c’est tout le développement personnel que ça m’a apporté. J’ai énormément gagné en confiance en moi, j’ai appris à mieux connaître mes forces et mes faiblesses. C’est aussi super motivant de voir à quel point on évolue. Je pense que, dans quelques années, c’est surtout ça que je retiendrai : à quel point cette expérience m’a fait grandir.
Delphine : MSB nous pousse autant sur le plan académique que personnel. On se développe en tant que personne, on prend confiance, on gagne en efficacité. Le tout avec un groupe d’amis qui vit la même aventure que nous. On rencontre aussi des gens du monde entier, ça ouvre vraiment l’esprit.
C’était la 12e victoire de la Belgique et la cinquième d’affilée. Comment expliquez-vous ce succès ?
Marilyn : Cette année, c’était aussi les 20 ans de MSB. Je pense que notre vraie force, c’est la diversité. Au sein de MSB, il y a des étudiants de toute la Belgique, autant de Wallonie que de Flandre et issus de parcours très variés : droit, ingénierie, médecine, sciences politiques… Et puis surtout, il y a une amitié incroyable entre nous.
Delphine : On est tous très motivés et on vit cette aventure à fond, ensemble. Pendant la conférence, on mise beaucoup sur notre capacité d’écoute et d’adaptation. On n’est pas là pour imposer nos idées, mais pour construire des solutions collectives avec les autres délégations.

Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Ils sont futurs vétérinaires, médecins, juristes, historiens, géographes, ou encore informaticiens et ils partagent ce point commun : le souci de se former, volontairement, aux enjeux du développement durable et de la transition. Depuis octobre 2024, 25 étudiants essentiellement de 3ème année issus des différentes facultés de l’UNamur participent à une expérience pilote : les Journées de l’Education au Développement Durable et à la Transition (JEDDT). Ce lundi 17 mars, ils présentaient sous une forme créative, le fruit de leur réflexion après 6 mois de formation.

L’organisation des JEDDT est un projet institutionnel qui a pour objectif de former les étudiants et les étudiantes de 3e année de bachelier de l’Université de Namur aux multiples enjeux de la transition vers un développement durable, dans ses dimensions sociale, environnementale, économique et démocratique. Avec les JEDDT, les étudiants sont amenés à penser pour agir.
« C’est une toute nouvelle initiative dont l’objectif est, en formant et sensibilisant les jeunes, de susciter de l’engagement dans leur chef, tout en tissant des liens au sein et en dehors de la communauté universitaire », explique Amélie Lachapelle professeure en Faculté de droit qui coordonne les JEDDT avec Grégoire Wieërs, professeur en Faculté de médecine et Caroline Canon enseignante en Faculté de médecine.

Tout au long de l’année, les étudiants ont été invités à participer à une série d’activités, de conférences et d’ateliers organisés sur le campus en vue de nourrir leur réflexion et à tenir un journal de bord afin de conscientiser leur apprentissage. Et le 17 mars dernier, l’évènement de clôture des JEDDT leur a permis de présenter à la communauté universitaire, et au public plus largement, le fruit de la réflexion menée en équipes. A travers des formats créatifs, ils se sont challengés devant un jury formé d’experts et de représentants de la société civile.
Retrouvez cet évènement de clôture en images

Le jury de la journée de clôture était composé de : Laurent Schumacher, Vice-recteur au développement durable et à l’enseignement, Fabienne Bister, entrepreneuse, alumni UNamur et présidente du Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin, Magalie Meyer, Project Manager au TRAKK, Anne-Catherine Vieujean, directrice du Pôle Académique Namurois, François Nélis, Directeur de l’Administration de la communication de l’UNamur et Jean-Marie Balland, professeur au Département d’économie de l’UNamur.
Les atouts des JEDDT ?
- Une formation interdisciplinaire avec des conférences sur des thématiques telles que la santé (humaine, animale et planétaire), la gouvernance climatique, le management du développement durable en entreprise, la soutenabilité du numérique, le changement global (changement climatique, biodiversité, ressources en énergie…), le rôle joué par le droit dans la transition, ou encore les enjeux de justice environnementale et sociale.
- Une formation proposée à l’ensemble des étudiants de 3ème année des 7 facultés de l’UNamur.
- Une dizaine d’enseignants de 7 facultés différentes directement impliqués dans le projet.
- Une pédagogie novatrice adaptée aux enjeux de transition développée en collaboration avec PUNCH et la FaSEF (Faculté des sciences de l'éducation et de la formation).
- Une expérience humaine au travers d’un travail collectif en équipe pluridisciplinaire et de la création d’un support créatif avec l’aide des services de l’université.
- La découverte du campus au travers d’activités organisées sur tous ses sites (facultés, BNB, BLC, Quai 22, Haugimont, etc.).
Et l’année prochaine ?
Les JEDDT se poursuivent évidemment avec le statut d’ « unité d’enseignement transversale » à part entière, ce qui leur confèreront une meilleure visibilité, valorisation et intégration dans le programme de l’étudiant.
« Les JEDDT s’inscrivent pleinement dans le cadre du plan stratégique institutionnel Univers 2025 dont l’un des objectifs est de faire de l’UNamur un campus durable sur le fond et sur la forme », précise Annick Castiaux, Rectrice de l’UNamur.
Un soutien du Fonds 6-24 de la Fondation Roi Baudouin
Initiées au départ grâce à un budget impulsionnel de l’université dans le cadre de l’appel Campus Namur Durable (CaNDLE), les JEDDT ont la chance d’être soutenues par le Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin. Ce fonds, dont le développement durable est l’une des thématiques privilégiées, a été fondé par les entrepreneurs Michel et Carole Dumont (Lebronze Alloys). Michel Dumont et Fabienne Bister, respectivement fondateur et présidente du Fonds 6-24, sont tous deux alumni de l’UNamur en sciences économiques. « Les membres du Fonds 6-24 ont tous été impressionnés par la vitesse, la force d’impact et le professionnalisme pour transformer cette idée de JEDDT en un projet concret, en l’espace de quelques semaines, tout en fédérant un grand nombre d’acteurs autour de cette initiative extraordinaire », explique Fabienne Bister. Grâce à ce mécénat, nous avons permis de tester une nouvelle formule académique, tout en mettant en place une mécanique qui permettra à tous les étudiants de troisième année de découvrir en quoi la durabilité permet de dessiner un bel avenir pour l’humanité ». Michel Dumont poursuit : « En liaison étroite avec la Fondation Roi Baudouin qui gère notre Fonds, nous sommes très heureux et fiers d'apporter notre soutien à une initiative qui permet aux étudiants de travailler dans une approche inter-facultés sur le sujet majeur de la durabilité. Les carrières seront de plus en plus pluridisciplinaires et évolutives, avec la nécessité de travailler en équipe. Le projet innovant développé par l'UNamur se situe bien dans ce cadre où l'adaptabilité sera un atout important pour gérer les défis nombreux que les nouvelles générations vont devoir affronter et résoudre ».

Concours européen de plaidoirie : les étudiants de droit en action !
Concours européen de plaidoirie : les étudiants de droit en action !
Du 10 au 14 mars 2025, la Faculté de droit de l’Université de Namur a accueilli un événement académique d’envergure internationale : le Concours européen de plaidoirie. Encadrée par Jean-Marc Van Gyseghem, chargé de cours à l’UNamur et directeur adjoint du Centre de recherches Information, Droit et Société (CRIDS), cette initiative était organisée dans le cadre du Blended Intensive Programme (BIP) Erasmus+.

Cette année, la Faculté de droit de l’UNamur a coordonné son premier BIP, en partenariat avec quatre universités européennes : l’Université Catholique de Lyon, de Poitiers, Aristote de Thessalonique (Athènes) et ELTE Eötvös (Budapest). L’objectif d’un tel projet était de plonger les étudiants dans une expérience immersive et formatrice, à travers un concours européen de plaidoirie francophone, articulé autour des droits humains et précédé d’un cours préparatoire en ligne d’une durée d’environ 25 heures.
Une semaine rythmée par l’éloquence et la découverte
La partie en présentiel du programme de mobilité s’est déroulée à Namur. Durant une semaine, la ville de Namur est devenue le théâtre d’un échange académique et culturel intense. Entre compétitions oratoires et découverte du patrimoine namurois, les étudiants ont pu allier travail universitaire et immersion internationale. Le programme de la semaine incluait la découverte de Namur et du Parlement wallon, des sessions de formation et d’échanges et le concours international de plaidoirie.
Le moment phare de cet événement a été la grande finale du concours le jeudi 13 mars. Inscrite dans le cadre du Fil Rouge "Vivons l’inclusion !" de la Faculté de droit, une initiative visant à encourager la réflexion et le dialogue sur les enjeux d’inclusion et de diversité dans le monde du droit et au-delà, la plaidoirie portait sur le thème des droits humains.
Les étudiants se sont affrontés devant un jury d’exception : Madame Françoise Tulkens, Vice-Présidente honoraire de la Cour européenne des Droits de l’Homme, Monsieur Pierre Nihoul, Président de la Cour constitutionnelle et Monsieur Alexis Deswaef, Vice-Président de la Fédération internationale des Droits Humains. Après des joutes verbales intenses et argumentées, Florence ROSSI, étudiante en 3ème année de droit à l’Université de Namur, a remporté le prix de la meilleure plaidoirie, tandis que deux étudiantes de l’Université de Poitiers ont remporté le prix de la meilleure équipe de ce prestigieux concours. Leur éloquence, leur rigueur juridique et leur capacité à convaincre un jury de haut niveau ont su faire la différence face à une concurrence venue de toute l’Europe.
Ce premier BIP en droit organisé à l’UNamur illustre parfaitement l’approche pédagogique prônée par la Faculté de droit : former des juristes capables d’évoluer dans un environnement international, tout en prenant en compte des enjeux sociétaux majeurs. Professeurs, étudiants et jury étaient très enthousiastes à l’issue du concours, mettant en avant la richesse d’une telle initiative, tant pour la carrière professionnelle que pour l’enrichissement personnel.
Avec des projets comme ce BIP, l’UNamur continue à innover et à offrir aux étudiants une formation ancrée dans la réalité du monde professionnel et des défis sociétaux actuels. Une belle façon de préparer les juristes de demain à une carrière internationale.
Blended Intensive Programmes
Les Blended Intensive Programmes (BIP), mis en place par la Commission européenne dans le cadre du programme Erasmus+, sont des formations intensives de courte durée combinant apprentissage en ligne et mobilité à l’étranger. Destinés aux étudiants et aux enseignants, ces programmes favorisent des approches pédagogiques innovantes et renforcent la collaboration internationale entre établissements d’enseignement supérieur.
Événements
Portes ouvertes d’été
Une occasion pour préparer votre rentrée avant de profiter de l’été

Save the date !
Le samedi 28 juin 2025, de 13h à 17h, l’UNamur vous ouvre une nouvelle fois ses portes avant les vacances d’été.
Au programme
Les professeurs, assistants, étudiants et membres du staff se réjouissent de vous accueillir pour
- répondre à toutes vos questions sur vos futures études ;
- partager avec vous leur expérience de la vie universitaire et ses nombreuses opportunités d’épanouissement ;
- vous guider dans vos dernières démarches pratiques : inscription, cours préparatoires, recherche de logement, aides financières et plus encore.
Informations à venir
Le programme détaillé de l’après-midi sera disponible une dizaine de jours avant l’évènement.
Cours préparatoires
Top départ pour une période de révisions

Un programme pour chaque discipline
Durant la fin du mois d’août et début septembre, l’UNamur propose aux élèves de rhéto des cours préparatoires adaptés à leur future formation.
Ces sessions de révisions sont spécialement conçues pour accompagner les élèves dans leur transition vers l’université. En renforçant leurs bases dans les matières clés de leur future discipline, elles leur permettent d’aborder leur première année avec confiance.
Ces cours préparatoires sont aussi une excellente opportunité pour découvrir le campus, rencontrer de futurs camarades et se familiariser avec les méthodes d’apprentissage propres à l’enseignement supérieur.
Une préparation au concours d’entrée en médecine
Pour les élèves qui souhaitent commencer les études de médecine, deux sessions sont également organisées selon un calendrier spécifique pour préparer le concours d’entrée.