TROP POUSSE!! A RETRAVAILLER
probléme avec retour à la
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voir aussi les favoris, bcp de sites
mettre une échelle pour situer le grossisssement
de chaque microscope
Histoire
n. m. Instrument permettant l'observation, en donnant
une image très agrandie, d'objets dont les dimensions
sont trop petites pour que l'il puisse les distinguer
directement.
Alors que l'utilisation de la loupe, due à
Antonie Van Leeuwenhoek (1632-1723), remonte au XVIIe
siècle, l'apparition des premiers microscopes
à association de lentilles est plus récente
; malgré la qualité très médiocre
de ces premiers instruments, ils permirent néanmoins
des découvertes fondamentales. Par la suite,
les travaux de Giovanni Amici (1786-1863) et de Ernst
Abbe (1840-1905) aboutirent à la construction
d'objectifs nettement plus performants. En dehors des
techniques optiques et dérivées (microscopie
électronique) qui ont continué de se développer,
d'autres types de microscopes, fondés sur des
principes totalement nouveaux, ont permis depuis quelques
années d'atteindre l'échelle
atomique : ce sont les différents microscopes
de contact et de proximité.
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La microscopie optique
La loupe
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Le dispositif grossissant le plus
simple est la loupe, lentille sphérique convergente
(à bords minces). On place l'objet examiné
au foyer de la loupe, le grossissement obtenu est
inversement proportionnel à la distance focale
de la lentille. Pour avoir de forts grossissements,
il est nécessaire d'employer une loupe de
très faible focale. Mais les lois de l'optique
imposent à ces loupes d'être très
bombées et de taille réduite ; une
bonne observation requiert alors un éclairage
puissant et, surtout, des distances loupe-objet
et loupe-il très courtes ; leur utilisation
s'avère donc malaisée. |
Le microscope composé
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Il est constitué d'une association
de lentilles. Un tel instrument comprend deux éléments
essentiels : un objectif et un oculaire maintenus
à une distance invariable l'un par rapport
à l'autre. L'objectif sert à former
une image agrandie, réelle et inversée
de l'objet. Cette image intermédiaire est
ensuite observée au moyen d'un oculaire,
qui joue le rôle de loupe ; l'il, situéà
la pupille de sortie de l'oculaire, perçoit
donc une image de l'objet grossie, virtuelle, et
inversée comme l'image intermédiaire
donnée par l'objectif. |
Une donnée essentielle d'un microscope est
sa puissance ; c'est
le quotient du " diamètre (angulaire) apparent
de l'image finale " par la " longueur de l'objet
". Une autre donnée importante est son grossissement
; c'est le rapport du " diamètre (angulaire)
apparent de l'image finale " au " diamètre
(angulaire) apparent de l'objet observé, à
l'il nu, au punctum proximum ".
Un microscope classique d'observation en transmission
comporte, outre l'oculaire et l'objectif - souvent complexe
puisqu'il peut contenir jusqu'à dix lentilles
-, un système d'illumination, un condenseur et
un porte-échantillon.
Dans le microscope polarisant, des filtres polarisants
sont intercalés sur le trajet de la lumière,
avant et après la traversée de l'échantillon
; grâce au phénomène de polarisation
chromatique, les structures de préparations cristallines
observées apparaissent diversement colorées,
suivant leur biréfringence.
L'étude de la formation des images a permis
à Frederik Zernike de réaliser, en 1953,
par divers perfectionnements, le microscope à
contraste de phase, qui permet de mettre en évidence
des détails d'objets incolores et transparents,
qui seraient invisibles avec les microscopes classiques.
Enfin, le microscope métallographique d'observation
en réflexion est conçu pour l'étude
de la surface d'échantillons opaques, tels les
métaux ; dans un tel appareil, l'échantillon
est éclairé non par transparence, mais
du côté où on l'observe, par un
système de miroirs, au travers de l'objectif
lui-même.
Les microscopes modernes comprennent généralement
deux oculaires, pour permettre l'observation avec les
deux yeux (microscopes binoculaires).
L'utilisation de faisceaux laser très fins
a permis la réalisation du microscope confocal
à balayage dans lequel le faisceau d'un laser
est focalisé sur un point de l'objet àétudier,
qui est aussi le point sur lequel est focalisé
l'objectif. Un dispositif d'entraînement du faisceau
laser permet d'effectuer un balayage de l'objet dans
un plan et le déplacement de l'objectif permet
de varier la profondeur de ce plan. Cette technique
est surtout utilisée pour étudier la localisation
de molécules fluorescentes fixées de façon
spécifique dans la cellule.
Limites de la microscopie optique
Les meilleurs microscopes classiques ne peuvent dépasser
un grossissement pratique de 1000. Cette limite est
imposée par la diffraction de la lumière,
qui empêche de discerner deux points très
rapprochés et qui s'exprime par la relation d'Abbe.
Celle-ci définit la distance minimale, d, séparant
deux points encore discernables quand une lumière
monochromatique de longueur d'onde ? est utilisée
: oùd est le pouvoir séparateur de diffraction
de l'objectif qui sert à former l'image de l'objet,
n l'indice de réfraction du milieu séparant
l'objet de la première lentille de l'objectif,
et a le demi-angle du cône de lumière qui
pénètre dans l'objectif ; la grandeur
" n sin a " est souvent appelée ouverture
numérique de l'objectif.
Pour obtenir un pouvoir séparateur de diffraction
meilleur que celui obtenu en lumière visible,
divers procédés ont été
mis au point. Le premier consiste à faire les
observations à l'aide de lumières de longueurs
d'onde courtes (bleu et proche ultraviolet) ; mais l'observation
s'avère délicate, car l'il est très
peu sensible à ces radiations. Une autre solution
consiste à augmenter l'indice de réfraction
du milieu (habituellement l'air) séparant la
préparation de l'objectif ; on réalise
pour cela des objectifs à immersion, qui permettent
de remplacer l'air - d'indice de réfraction égal
à 1 - par une huile transparente (monobromonaphtalène)
d'indice supérieur (n = 1,65). Malheureusement,
ces divers procédés n'améliorent
le grossissement et la résolution que dans une
mesure très limitée. L'emploi de l'optique
électronique à la place de l'optique lumineuse
a seul permis de repousser cette limite.
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La microscopie électronique
Si un électron est accéléré
sous une différence de potentielélectrique
V, on montre que l'onde quantique qui lui est associée
a pour longueur d'onde , où? est exprimée
en angströms, et V en volts ; pour V = 100 kV,
on obtient ? = 0,0387 Å, longueur d'onde beaucoup
plus faible que celle d'une radiation lumineuse.
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Ainsi, pour
réduire le pouvoir séparateur, le
microscope électronique utilise non plus
des ondes lumineuses, mais des faisceaux d'électrons
; l'expérience révèle cependant
qu'il est difficile de réduire celui-ci d'un
facteur supérieur à 200 par rapport
aux résultats de l'optique lumineuse, et
cela en raison des défauts des lentilles
électromagnétiques utilisées
; des objets séparés par des distances
de quelques angströms peuvent néanmoins
être distingués, avec les appareils
récents. |
Le principe de la microscopie électronique
en transmission présente des analogies sensibles
avec la microscopie optique. Dans un microscope électronique,
nous retrouvons une source, composée, dans ce
cas, d'un filament à haute température,
qui émet un faisceau d'électrons ; ce
filament, en général de tungstène,
est portéà un potentiel élevé
(- 100 kV, par exemple). Le faisceau électronique
est ensuite légèrement focalisé,
et accéléré par une électrode
(anode) reliée à la masse. Puis, ce faisceau
est dirigé, grâce à un système
de lentilles électromagnétiques, ou condenseurs,
vers l'échantillon à examiner ; ces lentilles,
qui jouent le même rôle que les lentilles
classiques en verre du microscope optique, sont ici
un assemblage complexe de bobines électromagnétiques
qui produisent un champ magnétique lorsqu'elles
sont traversées par un courant électrique,
de telle manière qu'il agisse sur le faisceau
d'électrons pour le faire converger ou diverger.
L'échantillon est placé sur une platine
possédant un nombre de degrés de liberté
suffisant pour pouvoir orienter la préparation
dans différentes directions par rapport au flux
d'électrons. Une lentille magnétique,
appelée objectif, donne une image de l'objet
agrandie de 10 à 100 fois. Cette image est de
nouveau reprise par une lentille intermédiaire.
Enfin, une lentille magnétique, dite de projection,
donne une image agrandie de l'image intermédiaire,
que l'on observe sur un écran fluorescent. Cet
écran peut éventuellement être escamoté,
pour permettre aux électrons d'impressionner
une plaque photographique. Pour favoriser le déplacement
des électrons à l'intérieur du
microscope, des pompes àvide maintiennent dans
l'appareil un vide assez poussé (environ 10-5
mm de mercure).
Le microscope électronique à transmission
présente cependant un inconvénient : les
échantillons doivent être de petite taille
(environ 10 mm2) et extrêmement minces, pour permettre
le passage des électrons ; les microscopes électroniques
courants autorisent l'observation d'échantillons
dont l'épaisseur ne dépasse pas 0,1 à
0,2 micron (selon la densité de la substance).
Un autre type de microscope électronique a
été conçu, fondé sur un
principe tout à fait différent : c'est
le microscope à balayage ; alors que le microscope
à transmission donne une image globale de l'échantillon,
le microscope à balayage donne une image point
par point. La surface de l'échantillon est explorée
par un faisceau d'électrons très fin ;
les électrons diffusés ou émis
par la surface explorée sont focalisés
pour former une image qu'on peut soit observer directement
et photographier, soit numériser et stocker.
Bien que la résolution d'un microscope électronique
à balayage soit, en général, inférieure
à celle d'un microscope électronique à
transmission, cet appareil est un outil incomparable
pour l'observation de la surface d'objets ; la grande
profondeur de champ de ce microscope permet d'obtenir
des images ayant un relief apparent impressionnant.
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Les microscopies de champ proche
Dans ces techniques, qui sont exclusivement destinées
à observer la surface des objets, le principe
général consiste à approcher une
pointe détectrice très près d'une
surface et à construire une image du relief de
celle-ci point par point à partir de la mesure
de distance donnée par le détecteur. L'existence
de systèmes piézo-électriques permettant
de contrôler des déplacements à
l'angström près a donnéà ces
microscopes un pouvoir séparateur à l'échelle
atomique. Les différents types de microscopes
sont caractérisés par le phénomène
physique choisi pour mesurer la distance entre pointe
et surface.
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Le microscope à effet tunnel
Lorsque deux conducteurs portés à des
potentiels électriques différents sont
séparés par une barrière isolante
de dimension atomique, un courant électrique
peut circuler entre eux à travers l'isolant,
par suite d'un effet purement quantique appelé
effet tunnel. L'intensité de ce courant tunnel
dépend très fortement de la distance.
Dans le microscope, l'un des conducteurs est l'objet
étudié, l'autre une pointe métallique
extrêmement fine qu'on approche par des méthodes
piézo-électriques à quelques angströms
de l'objet, jusqu'à ce qu'un courant tunnel d'une
intensité programmée soit atteint. On
sait alors que la pointe est à une distance connue
de la surface. Il suffit de mesurer la position de la
pointe en face de chaque point de la surface pour avoir
une topographie de celle-ci, qu'on traduit en image
par des méthodes informatiques. Cette méthode,
limitée aux surfaces conductrices, a permis d'identifier
la position des atomes un à un.
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Le microscope à force atomique
La grandeur utilisée pour apprécier
la distance pointe-surface est ici la force de répulsion
(force de contact) d'origine électrostatique
qui se produit immanquablement lorsque deux objets sont
très proches, même s'ils ne portent aucune
charge libre. Cette force se traduit par la flexion
d'un levier dont l'orientation est mesurée optiquement
par un étroit faisceau laser qui se réfléchit
sur un miroir porté par le levier. Le rapprochement
de la surface entraîne une variation de la force,
donc de la déflexion du faisceau. Un asservissement
permet donc de demeurer à distance constante
de la surface lors du balayage. La variation de la force
en fonction de la distance est beaucoup moins rapide
dans ce montage que dans le montage à effet tunnel,
ce qui entraîne un moins bon pouvoir séparateur.
L'avantage, en revanche, est de pouvoir explorer n'importe
quelle surface, conductrice ou isolante. Des variantes
de cette technique utilisent d'autres forces, comme
par exemple les forces magnétiques.
D'une façon générale, ces microscopies
de proximité, si elles permettent de s'affranchir
des limites liées aux longueurs d'onde des radiations
utilisées en microscopie optique et électronique,
donnent des images dont l'interprétation est
souvent délicate, faute de savoir exactement
ce qui est observé.
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