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Nouvelle publication du SPW | Recherche : Portraits de chercheurs - Que sont-ils devenus ?

Ils sont venus de Chine, de France, du Portugal ou encore du Brésil : 85 chercheurs ont été engagés au sein des entreprises, centres de recherche et universités de Wallonie via le programme BEWARE. Après leur séjour, que sont-ils devenus ? Et qu'ont-ils retenu de leur expérience en Wallonie ? C'est la question qui leur a été posée...

Réponse dans la publication du SPW Recherche

Et pour l'UNamur, retour sur expérience de Tarek Barakat.

Extraits de la publication du SPW | Recherche

"Promouvoir la mobilité internationale des chercheurs au sein de l’Espace européen de la recherche est un des objectifs de la Commission européenne alors que promouvoir le développement des connaissances et booster le savoir-faire au sein de nos entreprises, nos centres de recherche et nos universités en sont deux autres, portés, par le département de la Recherche et du Développement technologique.

De 2014 à 2019, ces deux grandes ambitions ont trouvé chez nous un terrain d’expression commun : le programme BEWARE (BElgian WAlloon REsearch Fellowships).

Sous la forme d’un cofinancement assuré par la Région wallonne et par la Commission européenne, ce programme a démontré sa pertinence de manière éclatante et a réussi à attirer en Wallonie 85 chercheurs (originaires de 34 pays différents) de haut niveau, titulaires d’un doctorat ou ayant une expérience de recherche d’au moins quatre années..."

Alexandra Lacroix, Pierre Demoitié et Didier Flagothier, gestionnaires du programme BEWARE (2014 – 2019)

Des poêles de chauffage moins polluants débouchent sur un projet de spin-off

Durant trois ans, Tarek Barakat a mené un projet de recherche avec l’entreprise Stûv, spécialisée en poêles à bois, gaz et pellets, à Bois-de-Villers.

Tarek Barakat est un chimiste formé au Liban. Il a défendu sa thèse à l’École doctorale de Dunkerque (France) pour ensuite réaliser un post-doctorat à l’Institut français du pétrole de Lyon (France). Le programme BEWARE lui permet en 2014 de rejoindre le laboratoire de chimie des matériaux inorganiques de l’Université de Namur. Où il poursuit aujourd’hui ses recherches dans le cadre d’un projet First Spin-off (FSO)*.

« Nous cherchons à concevoir un système capable de réduire les émissions de polluants (particulaires ou gazeux) émis par les poêles et qui sont mauvais pour l’environnement et la santé humaine », indiquait à l’époque le Dr Barakat. L’objectif : proposer à la fin du programme un produit fonctionnel. Une mission tout à fait accomplie puisqu’un brevet commun entre l’UNamur et l’entreprise Stûv a été déposé en juillet 2018.

« Je poursuis aujourd’hui mes recherches au sein du même laboratoire. J’y suis en charge pour deux ans d’un projet First Spin-off. Mon travail consiste ainsi à étudier la faisabilité d’implanter la solution développée dans le cadre du projet BEWARE dans une spin-off ».

Si les résultats sont au rendez-vous, Tarek Barakat deviendra le co-fondateur de la spin-off VOCaLISE. Qui emploiera la catalyse pour l’élimination des composés organiques volatils (VOC). Dans l’éventualité où le projet n’aboutit pas, Tarek Barakat reste confiant : « le bagage offert par les projets BEWARE et FSO me servira comme porte d’accès en entreprise. »

Dans tous les cas, le scientifique est satisfait de son séjour en Wallonie. D’un point de vue professionnel, le projet BEWARE lui a apporté suffisamment de temps pour mettre en place un travail de recherche pertinent et fructueux.

« Un travail qui m’a finalement encouragé à me lancer dans cette aventure de projet FSO ».

« Le programme BEWARE m’a aussi permis d’avoir un contact direct avec des entreprises et des centres de recherches, qu’ils soient spécialisés dans le domaine de la dépollution par voie catalytique, ou demandeur de solution catalytique pour leurs problèmes de pollution », ajoute-t-il. Vivre à Namur s’est aussi accompagné de belles rencontres personnelles : « J’y ai rencontré ma compagne et un grand cercle d’amis qui m’ont rendu la vie ici encore plus chaleureuse », assure Tarek Barakat.

* First Spin-off est un autre mécanisme d’aide aux universités proposé par le SPW recherche : plus d'infos...

25/03/19