Le mot du recteur
Enseignons avec PUNCH !
La qualité de l’enseignement est une composante essentielle de l’Université de Namur. C’est une tradition, la « cura personalis », héritée de la pédagogie jésuite, qui promeut une attention personnalisée à chacun et une formation globale incluant les enjeux sociaux et humains. Cette tradition vivante et sans cesse renouvelée a régulièrement favorisé le développement de dispositifs pédagogiques pionniers (tests de novembre, cours préparatoires…).
De nombreux défis s’imposent aujourd’hui et invitent à enrichir notre projet pédagogique : préparer au mieux les futurs acteurs d’un monde complexe, évolutif et incertain, relever les enjeux environnementaux, saisir les évolutions technologiques comme autant d’opportunités d’amélioration des enseignements… Ces défis, c’est au travers du projet PUNCH – Pédagogie Universitaire Namuroise en CHangement - que l’Université de Namur a entrepris de les relever.
Le projet PUNCH se voulait ambitieux et respectueux. Ambitieux car il s’agissait de redéfinir un cap, un projet pédagogique pour les années à venir et de le voir s’implanter dans nos auditoires. Respectueux car il s’agissait non d’imposer aux enseignants mais d’ouvrir les possibles et de soutenir les conditions favorables aux pratiques nouvelles. Respectueux des étudiants également qui devaient être les premiers bénéficiaires de ce projet.
Dix ans après le lancement de ce vaste projet institutionnel, de nombreuses graines ont été plantées et fleurissent aujourd’hui pendant que d’autres graines continuent à être semées. À grande ou à petite échelle, une dynamique « PUNCH » s’est installée dans nos enseignements. Les nouvelles pratiques se diffusent tout en se redéfinissant selon les contextes, les enseignants, les disciplines. Un esprit de travail collégial s’est renforcé dans de nombreux départements et facultés. La cellule PUNCH soutient cette dynamique sans cesse renouvelée.
La conclusion de PUNCH ? Dans le monde de l’enseignement, le changement ne se décrète pas. Il s’installe lentement et durablement quand le terreau lui est favorable. Soutenir le changement n’est pas un travail de législateur, c’est l’oeuvre de professeurs motivés et de jardiniers attentifs.
Naji HABRA
Recteur