Favoriser la biodiversité
Le premier résulte du projet CaNDLE « May’AGE », initié au sein du Service Vie de la Communauté Universitaire (VÉCU) et porté par l’Assemblée générale des Étudiants (AGE) en partenariat avec Camille Calicis, chercheuse au Département Éducation et technologie (institut IRDENa) et formatrice en apiculture. Situé au cœur de Jambes, dans le jardin de la résidence UNamur, ce rucher se veut être un outil de sensibilisation des étudiantes et des étudiants au respect des écosystèmes et à l’importance du rôle joué par les insectes pollinisateurs. La ruche horizontale, vitrée, permet une observation optimale en toute sécurité. Elle accueille une espèce d’abeille indigène menacée de disparition, l’abeille noire. Des actions de sensibilisation seront organisées l’année académique prochaine, en collaboration avec les kots-à-projets.
Une quinzaine de kilomètres au sud, ce sont 4 ruches qui ont été installées dans la campagne gesvoise, à Haugimont, le campus rural de l’UNamur. Ce domaine de quelque 360 hectares présente une grande diversité de biotopes (boisements, vergers, prairies, haies…) et est un terrain d’application pour l’enseignement et la recherche de plusieurs départements, et en particulier du Département de médecine vétérinaire qui y anime le Centre de Recherches Ovines (CRO). Christine Baricalla et François Damien, techniciens au CRO et apiculteurs chevronnés, prennent soin des abeilles qui ont rejoint la cohorte d’animaux déjà présents sur le site (moutons, ânes…).
Un rucher pédagogique
« Le rucher pourra être un lieu d’apprentissage du fonctionnement du monde des abeilles pour les étudiants en médecine vétérinaire dans le cadre de leurs travaux et pour le public lors d’événements », indique Christine Baricalla. François Damien renchérit : « Lorsque l’on discute avec les étudiantes et les étudiants, ils sont vraiment intéressés de comprendre la manière dont une ruche s’organise, les tâches réservées aux différents membres de la colonie et le rôle crucial que jouent les abeilles dans l’écosystème et la production des cultures ». « On peut aussi imaginer un intérêt en recherche, par exemple sur les vertus du miel et de la propolis en médecine vétérinaire ou humaine, en collaboration avec d’autres départements de l’université », ajoute Christine Baricalla. Le miel produit pourra être valorisé au sein de l’université, dans le cadre d’une production circulaire et responsable.
La création du rucher est financée grâce à la générosité d’un ancien étudiant du Département de médecine vétérinaire.