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Recherche

Les activités de recherche du Département de Géographie sont orientées selon trois grands axes.

ThÉmatiqueS DE RECHERCHE

 

BIODIVERSITÉ, RAPPORT A LA NATURE et TRANSITION ALIMENTAIRE
  • La conservation de la biodiversité passe par un autre rapport à la Nature. Nos chercheurs s’interrogent sur le rapport entre les humains et la nature, afin de construire un récit qui identifie l’humain comme une partie de la nature, et non pas comme une entité distincte de celle-ci. Ils développent également des recherches de suivi de la biodiversité (e.g. pollinisateurs) en particulier au sein des milieux agricoles. Recherches essentielles afin de mieux préserver la biodiversité pour notre survie et notre bien-être.

  • La transition alimentaire et agroécologique : La pandémie, les conflits globaux, l’effondrement de la biodiversité, et la nécessité de se passer des énergies fossiles rendent notre modèle agricole globalisé obsolète. Des alternatives existent pourtant ! Elles passent toutes par une relocalisation de l’agriculture. Nos chercheurs contribuent à développer des filières et territoires agricoles qui proposent une agriculture nourricière, respectueuse de l’environnement, au service des populations locales.

 

Migrations, vulnérabilité et environnement
  • Les migrations environnementales : nos chercheurs visent à mieux comprendre le rôle des facteurs environnementaux dans les migrations, ce qui permet d’anticiper les mouvements de population et de proposer un accompagnement raisonné de ce phénomène qui prend de l’ampleur.
  • La vulnérabilité face aux risques : les changements climatiques, la multiplication des risques naturels et sanitaires sont les enjeux majeurs identifiés dans ce contexte. Nos chercheurs travaillent sur ces aspects dans l’optique d’une réduction des impacts environnementaux.

 

 épidémiologie spatiale ET CARTOGRAPHIE DES POPULATIONS
  • L’épidémiologie spatiale : il s’agit d’analyser l'effet des facteurs environnementaux et anthropiques sur l'émergence et la propagation de maladies par l’utilisation de modèles spatiaux permettant de prédire la répartition géographique des risques, ce qui peut contribuer à mieux cibler les mesures de prévention et de surveillance.
  • La cartographie des populations : la façon dont les populations sont réparties dans l’espace, l’urbanisation et les mouvements de population impactent la santé globale et renforcent les inégalités spatiales en santé. Notre département participe à la production de données détaillées sur la distribution de la population humaine au niveau mondial afin de mesurer précisément les impacts de la croissance démographique et de l’urbanisation sur la santé et mieux comprendre la relation entre population, urbanisation et développement.

 

Méthodes de Recherche

 

Observer et analyser les territoires, les organisations, les individus, les écosystèmes afin de les comprendre et d’appréhender leur complexité permet ensuite de proposer des solutions. Pour ce faire, le Département de Géographie s’appuie sur le concept de résilience qui est une mise en mouvement, une recherche perpétuelle d’équilibre dynamique entre court terme et long terme, échelle locale et globale, repli et ouverture, autonomie et dépendance ou interdépendance… La résilience est capable de redonner au citoyen sa place dans les processus de gouvernance. Elle encourage une approche systémique et admet la survenue de perturbations dans le futur ; elle est ouverte aux ruptures avec le modèle actuel. Vu que la résilience permet de s’inscrire dans des stratégies nouvelles, de penser autrement et d’être pionnier, elle apparaît comme un moyen adéquat pour assurer et accompagner les transitions.

 

Une autre spécificité de la recherche au département de géographie est le développement/l’usage de méthodes où le chercheur se place délibérément au service des populations locales. C’est le cas en ce qui concerne la recherche action participative sur la relocalisation des filières alimentaires. Le chercheur co-construit des solutions en étant à l’écoute des citoyens, en faisant dialoguer les différentes formes de savoir, et en ancrant sa recherche au sein d’un territoire particulier. C’est également le cas dans les projets sud où le chercheur nord co-construit avec les chercheurs sud afin de répondre à des enjeux vécus par les populations locales, comme la recherche sur l’évaluation de ca la capacité des acteurs à se protéger des tremblements de terre en Haiti. Des ateliers de transfert de connaissance sur les outils cartographiques développés à l’aide de la télédétection par exemple sont régulièrement organisés en Afrique afin que nos recherches soient utiles aux populations et décideurs locaux et aient un impact au-delà du cercle académique.