Aller au contenu. | Aller à la navigation

Université
Facultés
Études et Formations
Recherche
Service à la société
International

L E S   M É T I E R S   D E S   M A T H É M A T I C I E N ·N E S

Pour les diplômé·es en mathématiques appliquées de l’Université de Namur, la transition études-monde du travail ne présente pas de difficulté majeure : les écoles manquent de professeur·es de mathématiques ; le monde de l’entreprise recherche des compétences en réseaux, systèmes dynamiques, optimisation, contrôle, modélisation et programmation, autant d’atouts que possèdent les mathématicien·nes namurois·es.

CONFRONTER LES MATHÉMATIQUES AU RÉEL

De nombreuses et nombreux mathématicien·nes investissent leurs connaissances au sein des entreprises. Beaucoup de secteurs d’activités apprécient leur esprit d’analyse et de synthèse ainsi que leur rigueur. Que ce soit dans la consultance ou le monde économique et industriel, les mathématicien·nes ont largement leur place pour modéliser des phénomènes et des situations et plus largement mettre leur bagage mathématique au service de la société.

Bâtir des solutions informatiques

Les mathématicien·nes de Namur reçoivent une solide formation en informatique, acquis que beaucoup valorisent au sein de diverses organisations (privées ou publiques), ou dans des sociétés de services informatiques. Après quelques années en développement d’applications, les mathématicien·nes évoluent généralement vers la gestion de projets.

Quels que soient l’intitulé de leur fonction et leur niveau de responsabilité, ils oeuvrent à faire interagir harmonieusement l’être humain et un système de gestion et de traitement de l’information… un défi permanent qui exige un bon sens des relations interpersonnelles et une excellente connaissance des technologies et du monde de l’entreprise.

Mon travail d’IT manager s’apparente par moment à une démonstration mathématique. Je pars d’une hypothèse, c’est-à-dire l’existant, le budget, les ressources et je dois aboutir à une thèse, en l’occurrence un gros projet business, par exemple installer une société à l’étranger. Pour y aboutir, je mène une véritable démonstration à l’aide de lemmes, c’est-à-dire des petites implémentations de solutions informatiques. Pour installer une société à l’étranger, il faut par exemple passer par la sécurisation de son réseau informatique.” - Alain Dieudonné, IT Manager

Évaluer des risques financiers ou économiques

La gestion du risque est un enjeu stratégique dans les organismes bancaires et financiers, les places boursières, les compagnies d’assurances, mais aussi les institutions parastatales de sécurité sociale, de contrôle des pensions, etc. Grâce à leurs bonnes connaissances en modélisation, les mathématicien·nes exercent souvent des fonctions liées au contrôle de l’incertitude inhérente à la plupart des activités économiques.

Produire des statistiques

Les statistiques jouent un rôle important dans la société actuelle : sondages d’opinion et enquêtes font partie de notre quotidien. Certains bureaux d’études spécialisés dans la conduite de ce type d’analyse font appel aux mathématicien·nes.

 

Modéliser la réalité

Que ce soit pour la forme des lentilles de contact, la dynamique d’une population, la concentration des débris spatiaux, les mouvements des océans, la compréhension des réseaux sociaux, le travail des mathématicien·nes est toujours lié à une modélisation : être capable de comprendre, simplifier, conceptualiser et visualiser une situation, pour en sortir un modèle plus abstrait et susceptible de fournir une description globale d’un phénomène.

 

 

"Je travaille depuis quelques années comme actuaire dans une société de consultance dans le domaine des pensions complémentaires. Nous vivons dans un monde rempli d’aléas : le rôle de l’actuaire est de quantifier, de modéliser les incertitudes… Les mathématiques permettent avant tout de développer notre manière de penser, ce qui fait de notre capacité d’analyse notre principal outil de travail.” - Noémie Laloux, actuaire

TRANSMETTRE LA PASSION DU RÉEL

L’enseignement et le monde de la formation représentent toujours un des débouchés importants pour les mathématicien·nes. Près d’un tiers de nos jeunes diplômées et diplômés actives et actifs professionnellement communiquent leur passion du réel en enseignant les mathématiques et/ou les sciences dans l’enseignement secondaire supérieur, dans les hautes écoles et à l’université.

La matière que l’on enseigne n’est pas particulièrement difficile. Il faut surtout donner le goût des mathématiques aux jeunes et faire comprendre les maths à celles et ceux qui ont des difficultés. C’est un défi quotidien.” - Marie Matelart, Professeur de mathématiques en école  secondaire

REPOUSSER LES LIMITES DE NOS CONNAISSANCES

Les mathématicien·nes poursuivent des recherches essentiellement en milieu académique, en Belgique ou à l’étranger. Les universités et des fonds publics (FNRS, FRIA, etc.) financent la réalisation d’un doctorat (entre 4 et 6 ans) ou octroient des bourses limitées dans le temps pour la participation à un programme de recherche, parfois en partenariat avec le monde de l’entreprise.

À côté de la recherche fondamentale, les mathématiques sont souvent un outil précieux pour le progrès scientifique dans d’autres disciplines : informatique, astrophysique et physique, météorologie, économie, transport, biologie... Dans ces contextes pluridisciplinaires, les doubles compétences représentent souvent un atout.