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L E S   M É T I E R S   D E S   C H I M I S T E S

À l’Université de Namur, les maîtres en chimie reçoivent une formation qui les prédispose à la recherche fondamentale et appliquée. La culture scientifique acquise lors de leurs études leur ouvre également d’autres portes au sein de l’entreprise, du monde de la formation, des services publics…

Il est difficile de trouver un produit ou un objet de notre vie quotidienne dans lequel les chimistes ne sont pas intervenu·es à un stade de la conception, fabrication et évaluation : emballages, médicaments, colorants, parfums, constituants des ordinateurs… Bref, « La chimie, c’est la vie », comme le clame Essenscia, la Fédération belge des industries chimiques et des sciences de la vie.

En Belgique, l’industrie chimique emploie directement près de 95.500 personnes (dont un peu moins d’un quart en région wallonne) et quelques centaines de milliers indirectement. Les emplois offerts par l’industrie chimique sont le plus souvent passionnants et polyvalents. Les chimistes bacheliers, maîtres ou docteur·es, contribuent à la recherche et au développement de produits et procédés nouveaux, à leur production selon les normes de qualité en vigueur et enfin à leur commercialisation.

La majorité de nos diplômé·es en chimie rejoignent le monde industriel (38 % des diplômés de l’UNamur), au sein duquel on distingue quatre secteurs d’activité :

  • la chimie de base : exploitation et/ou production des matières premières ;
  • la parachimie : produits grand public, par exemple les cosmétiques, les produits d’entretien ;
  • l’industrie pharmaceutique : médicaments à usage humain et animal ;
  • la chimie de transformation : caoutchoucs, matières plastiques.
  • Certains exercent leur métier à l’étranger.

Outre les laboratoires de recherche et de développement, d’autres départements de l’industrie chimique sont ouverts aux maîtres et docteur·es en chimie : contrôle de la qualité, vente et marketing (par exemple comme déléguées ou délégués médicaux, responsables de marché), affaires réglementaires (élaboration des dossiers d’enregistrement des nouveaux produits), brevets, etc.

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CONNAISSANCE

Presque un quart de nos anciennes et anciens diplômés poursuivent des activités de recherche à l’université ou dans des organismes publics de recherche comme le FRS-FNRS en Belgique, le CNRS en France ou encore le Ludwig Institute for Cancer Research. Pour la plupart d’entre eux, les recherches personnelles ont abouti à des résultats originaux et à la présentation d’une thèse de doctorat.

TRANSMETTRE LA PASSION DE LA MATIÈRE ET DU VIVANT

Près d’un cinquième des diplômé·es en chimie possèdent le titre d’agrégé de l’enseignement secondaire supérieur. Une bonne partie d’entre eux enseignent les sciences en école secondaire, supérieure ou en promotion sociale. Les titulaires d’un doctorat peuvent envisager une carrière académique ou scientifique à l’université.

PROTÉGER NOTRE CADRE DE VIE

Les chimistes contribuent à la protection de notre environnement. Ils analysent et permettent de contrôler la qualité de nos ressources naturelles (eau, gaz), mesurent la pollution atmosphérique, s’attachent à mettre en oeuvre de nouveaux procédés de traitement des déchets et des eaux usées, ou d’épuration et de contrôle de l’air et des gaz.

PROTÉGER NOTRE SANTÉ

Les chimistes participent, à côté des biologistes, des pharmaciens et des médecins, à l’élaboration et à l’amélioration de nouveaux médicaments et vaccins.

AUTRES SECTEURS D’ACTIVITÉ

À côté des laboratoires académiques, industriels ou publics, les chimistes peuvent également travailler en laboratoire privé ou hospitalier, et y diriger une équipe de technicien·nes. On retrouve aussi des chimistes au sein des entreprises qui fabriquent et commercialisent du matériel d’analyse à destination de ces laboratoires.

La culture scientifique des chimistes leur permet de conseiller les décideurs politiques, notamment dans les matières relatives à la politique environnementale.

Au niveau fédéral et régional, de nombreux services publics sont accessibles aux universitaires moyennant la réussite d’une épreuve d’admission et une formation adéquate.

Enfin, une proportion significative de chimistes s’oriente vers le secteur informatique.