Le Département de biologie veille à comprendre le monde vivant dans toute sa diversité, au cours de son évolution, des molécules aux écosystèmes, et répondre à des problèmes de société complexes comme la perte de biodiversité, les maladies infectieuses, la résistance aux antibiotiques, etc. Le biologiste utilise une approche intégrant le laboratoire, le terrain et l’outil informatique. 

En savoir plus sur le Département de biologie

SVG

Les études en biologie

Voir le contenu
SVG

La recherche en biologie

Voir le contenu
SVG

Les membres du Département de biologie

Voir le contenu
SVG

Contact

Voir le contenu

La biologie est une science moderne en plein mouvement. Elle répond à des problèmes de société complexes comme la perte de biodiversité, les résistances aux antibiotiques, l'adaptation aux changements climatiques, la lutte contre les maladies chroniques ou infectieuses, la sécurité alimentaire... Bref, la biologie est présente partout dans la société. 

La biologie utilise une large palette de connaissances et d’approches scientifiques et technologiques qui lui permettent d’aborder le monde vivant dans sa diversité (virus, bactéries, champignons, plantes, parasites, animaux, humains), tout au long de son évolution et à tous les niveaux d’organisation (molécules, cellules, tissus, individus, super-organismes, populations, écosystèmes).  

Des connaissances de processus fondamentaux aux multiples applications, le biologiste du 21e siècle est un scientifique complet, maniant la démarche scientifique, autant en laboratoire que lorsqu'il se rend sur le terrain (dans les espaces naturels) ou lorsqu'il utilise les méthodes d'analyse informatiques (et traite des données à haut débit). 

À la une

Actualités

La biodiversité des rivières américaines analysée pendant 30 ans

Biodiversité
Biologie

Une équipe de chercheurs américains, avec l’aide de Frédérik De Laender, professeur au Département de biologie de l’UNamur, vient de publier dans la prestigieuse revue Nature. Leur étude décrit comment l’évolution des températures des cours d’eau et les introductions de poissons par l’humain peuvent modifier la biodiversité des rivières aux États-Unis.

Poissons dans la rivière

En 2021, le professeur Frédérik De Laender a été contacté par des chercheurs américains pour contribuer à une étude sur l’évolution de la diversité aquatique des cours d’eau aux États-Unis. L’objectif : analyser son évolution et identifier les facteurs qui l’expliquent. Pour répondre à cette question, les chercheurs ont analysé des données collectées sur trente années, couvrant 389 espèces de poissons dans près de 3 000 rivières et ruisseaux.

« Il existait déjà de nombreuses données sur la diversité aquatique aux États-Unis, mais elles étaient dispersées, enregistrées dans des formats différents et produites selon des techniques et méthodologies variées », explique Frédérik De Laender. « Le défi a donc été de les harmoniser, afin de constituer un ensemble cohérent, capable de révéler des tendances sur plusieurs décennies et à l’échelle d’un continent. » 

Les tendances observées

Dans cette étude intitulée « Diverging fish biodiversity trends in cold and warm rivers and streams » les chercheurs ont étudié 389 espèces de poissons dans 2 992 rivières et ruisseaux, entre 1993 et 2019. Les résultats montrent des évolutions contrastées selon la température de l’eau :

  • Dans les eaux froides (< 15,4 °C), le nombre de poissons a chuté de 53 % et le nombre d’espèces de 32 %. Les petits poissons ont reculé, remplacés par des espèces plus grandes souvent introduites pour la pêche sportive.
  • Dans les eaux chaudes (> 23,8 °C), à l’inverse, le nombre d’individus a augmenté de 70 % et la diversité de 16 %, avec une domination des petites espèces opportunistes.
  • Les cours d’eau intermédiaires (15–24 °C) ont peu évolué.

Ces tendances montrent que les changements de température et les introductions de certaines espèces de poissons pour la pêche contribuent à transformer les communautés aquatiques locales. 

Image
Frédérik De Laender

La bonne nouvelle, c’est que nos résultats indiquent aussi que des actions de gestion ciblées, comme la restauration des cours d’eau, la limitation des introductions ou l’adaptation des pratiques de pêche, peuvent avoir un impact positif. 

Frédérik De Laender Professeur au Département de biologie de l'UNamur

Frédérik De Laender – Mini CV

Frédérik De Laender est professeur au Département de biologie de l’Université de Namur, où il dirige le Laboratoire d’Écologie Environnementale des Écosystèmes (ECCOLOGY lab). Il est directeur de l’Unité de Recherche en Biologie Environnementale et Évolutive (URBE) et également membre des Instituts Life-Earth-Environment (ILEE) et système complexes (naXys) de l’UNamur.

 

Frederik De Laender

Frédérik De Laender est un écologiste communautaire théorique qui étudie les liens entre changements environnementaux, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes. Principalement axé sur la modélisation, il a également mené des expériences sur le plancton et contribué à des méta-analyses. Ses travaux portent notamment sur la stabilité écologique et la coexistence, afin de mieux comprendre les mécanismes qui déterminent la composition des communautés.

La recherche au Département de biologie

Le Département de biologie, riche de ses professeurs permanents mène une recherche scientifique internationale de pointe. Celle-ci se répartit entre 5 unités de recherche abordant des thématiques variées de biologie cellulaire et moléculaire, de microbiologie moléculaire, de biologie environnementale et évolutive, de biologie végétale et de didactique.  

Comprendre pour mieux protéger : un projet de recherche conjoint FNRS-FRQ novateur sur le béluga du Saint-Laurent

Durable
ODD 14 - Vie aquatique
Biodiversité
Biologie

Un projet déposé par le Laboratoire de Physiologie Évolutive et Adaptative (LEAP) du professeur Frédéric Silvestre de l’Université de Namur a été classé parmi les 6 meilleurs projets de recherche financés par le FNRS et le Fonds de recherche du Québec (FRQ) pour une collaboration scientifique entre la Wallonie et le Québec.  Le but ? Comprendre l'impact des activités humaines sur les bélugas de l'estuaire du Saint-Laurent (ESL) à l’aide d’approches interdisciplinaires pour permettre d’améliorer les stratégies de conservation de cette espèce menacée.

Beluga-LEAP

Le béluga (Delphinapterus leucas) de l'estuaire du Saint-Laurent (ESL) au Québec (Canada) vit dans un écosystème marin fortement impacté par les activités humaines et ne montre aucun signe de rétablissement depuis plusieurs décennies. Aussi appelé baleine blanche ou dauphin blanc, le béluga a une espérance de vie aux alentours des 70 ans. On constate notamment des maladies infectieuses et une augmentation de la mortalité post-partum chez les femelles, mais les causes exactes restent indéterminées.  Cependant, l'exposition aux contaminants serait l'une des causes de l'augmentation de la mortalité précoce observée ces dernières années. 

Une des principales limites à l'évaluation de la santé des individus de cette population en relation avec l'exposition aux contaminants est l'absence de méthode permettant de déterminer l'âge des bélugas vivants de l'ESL.

Jusqu’ici, la méthode la plus fiable pour déterminer leur âge était de compter les stries de croissance à l’intérieur de leurs dents. Autant dire que cette technique ne s’applique qu’aux bélugas morts…  L’expertise des chercheurs namurois du Laboratoire de Physiologie Évolutive et Adaptative (LEAP) du Professeur Frédéric Silvestre va permettre le développement ’une nouvelle « horloge épigénétique » et de l’utiliser pour estimer l'âge des bélugas vivants, ce qui permettra en fin de compte d'améliorer les stratégies de conservation afin d'aider cette population menacée à se rétablir.

Frédéric Sylvestre

Une horloge épigénétique pour déterminer l’âge des bélugas

Le projet s'intitule : « Une horloge épigénétique pour estimer l'âge des bélugas du Saint-Laurent et son impact sur l'accumulation de contaminants, le stress et la santé de cette population menacée ».

L’épigénétique, c’est l'étude des changements dans l'activité des gènes, n'impliquant pas de modification de la séquence d'ADN et pouvant être transmis lors des divisions cellulaires. L’un des éléments «régulateurs» de l’expression des gènes st la méthylation: un groupement chimique qui vient se fixer à certains endroits sur le brin d’ADN pour favoriser ou limiter l’expression des gènes. Depuis quelques décennies, on a découvert que la méthylation changeait de manière prévisible au cours du vieillissement, selon un schéma qu’on nomme «horloge épigénétique». Une fois cette horloge établie pour une population d’individus donnée, il est donc possible de déduire l’âge d’un individu en cherchant la présence ou l’absence de méthylation sur l’ADN. Il suffit pour cela de quelques cellules, par exemple des cellules de peau.

L’équipe internationale et interdisciplinaire

Une équipe de scientifiques de haut niveau issus des deux régions est impliquée.

  • Pr Frédéric Silvestre et Dr Alice Dennis – UNamur, Belgique
  • Dr Krishna Das – ULiège, Belgique
  • Dr Jonathan Verreault – Université du Québec à Montréal, Canada
  • Dr Stéphane Lair – Université de Montréal, Canada
  • Dr Magali Houde – Environnement et changement climatique Canada
  • Dr Véronique Lesage – Pêche et océans Canada
  • Dr Robert Michaud – Groupe de recherche et d’enseignement sur les mammifères marins (GREMM), Québec, Canada

L’expertise namuroise pour préserver la biodiversité

L’équipe de chercheurs validera cette nouvelle méthode et étudiera le lien avec l'accumulation de contaminants, le stress physiologique et la santé globale de cette population menacée, en comparant la population du ESL à une population plus saine de bélugas de l'Arctique canadien. 

En résumé, cette recherche vise à mieux comprendre comment l'âge biologique, tel que mesuré par l'horloge épigénétique, influence la vulnérabilité des bélugas aux facteurs de stress environnementaux et à leur santé. 

Ce projet abordera des questions de recherche fondamentales jamais explorées auparavant chez les bélugas, 

Un nouveau doctorant rejoindra l’équipe namuroise, sous la direction de Frédéric Silvestre et travaillera en collaboration avec la chercheuse Justine Bélik sur la base de l'EpiClock qu’elle a développé pour le rivulus des mangroves. 

Avecun projet sur le rivulus des mangroves en Floride et au Belize, et celui sur les populations de poissons et d'invertébrés dans les montagnes équatoriennes, il s'agit du troisième projet scientifique utilisant l’expertise des chercheurs namurois en épigénétique écologique chez les animaux sauvages pour aider à préserver la biodiversité.

FNRS – La liberté de chercher

Recherche collaborative F.R.S.-FNRS – FRQ (Fédération Wallonie-Bruxelles – Québec)

Le F.R.S.-FNRS a lancé des appels PINT-Bilat-P pour des projets de recherche bilatéraux avec le Fonds de Recherche du Québec. Ces appels s’inscrivent dans le cadre d’une volonté de développer des partenariats stratégiques. Ce programme bilatéral de recherche a pour but de créer un effet de levier pour l’excellence scientifique et d’amener les chercheurs et chercheuses de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du Québec à développer des projets de recherche conjoints novateurs. 

Une publication prestigieuse pour une équipe de recherche internationale en microbiologie

Biologie
Immunologie et microbiologie

L'équipe du professeur Xavier De Bolle vient de publier dans la prestigieuse revue EMBO Journal du groupe Springer Nature.  Sa découverte ? Un canal de transport à lipides au travers de la membrane cellulaire de Brucella, cette bactérie responsable de la Brucellose chez les bovins. Cette trouvaille pourrait être exploitée notamment pour générer des souches atténuées de la bactérie, processus utilisé dans la fabrication des vaccins.  

Boîte de Pétri en laboratoire

L’étude de la bactérie Brucella est l’un des domaines de la microbiologie dans laquelle les équipes de chercheurs de l’UNamur se sont spécialisées depuis plus de vingt ans. Cette bactérie pathogène qui infecte le bétail est à l’origine de la Brucellose, une maladie transmissible à l’homme par la consommation de produits laitiers non pasteurisés, par contact avec des tissus animaux infectés ou encore par inhalation. Elle figure parmi les zoonoses les plus répandues au monde.

Un catalogue de faiblesses

Au fil de ces années de recherche, l’équipe du professeur Xavier De Bolle, Professeur au Département de biologie, membre de l'Unité de Recherche en Biologie des Microorganismes (URBM) de l’Université de Namur et investigateur au sein du WEL Research Institute, a pu établir une sorte de « catalogue » des faiblesses de Brucella.  

Des bactéries, il en existe des millions d’espèces.  Impossible donc de les étudier au cas par cas.  Mais elles ont des comportements et des fonctionnements similaires et c’est pourquoi une bactérie spécifique est considérée comme le modèle : il s’agit d’Escherichia coli, une bactérie intestinale des organismes à sang chaud.  Découverte en 1885, elle a fait l’objet de nombreuses études et est donc devenue une référence dans la littérature scientifique. 

Une bactérie comme E. coli ou Brucella, c’est comme un oignon avec seulement deux couches (les membranes interne et externe) et un élément central (le cytoplasme) dans lequel l’organisme fabrique tout ce dont il a besoin.  Il exporte aussi des éléments vers l’extérieur, notamment des lipides.  Mais ces processus sont encore très méconnus, même chez E. coli.  Ils constituent cependant une brèche intéressante à exploiter pour atteindre le cœur de bactéries pathogènes.

Les mutants ouvrent la voie

Au cours de cette recherche, qui combinait bactériologie et génétique, les chercheurs ont développé une technologie qui permet de provoquer des mutations de la bactérie Brucella mais aussi de savoir où ces mutations se situent. Ils ont réussi à fabriquer un mutant qui leur a montré la voie vers un véritable « tunnel à lipides », un passage entre les membranes interne et externe de la bactérie.  

Brucella

Cela donne des renseignements précieux sur une nouvelle faiblesse du pathogène et donc, fournit des informations pour mieux le combattre.

Image
Xavier De Bolle

Notre recherche, financée par le FNRS et le WEL Research Institute, est fondamentale.  Bien sûr, nous sommes très en amont du stade du développement de processus appliqués.   Mais nous faisons ici un pas de plus pour percer les secrets de l’armure de Brucella pour, un jour, pouvoir espérer contrôler la maladie grâce à un vaccin efficace. 

Xavier De Bolle Professeur au Département de biologie, Unité de Recherche en Biologie des Microorganismes (URBM)

Une équipe de recherche internationale

  • Adélie Lannoy (maintenant en post-doc à Toulouse) et Xavier De Bolle – UNamur, URBM – Belgique
  • Marc Dieu et Patsy Renard - UNamur, URBC - Belgique
  • Antonia García Fernández - Centro de Metabolómica y Bioanálisis (CEMBIO), Facultad de Farmacia, Universidad San Pablo-CEU – Espagne
  • Raquel Condez-Alvarez - Department of Microbiology and Parasitology, Instituto de Investigación Sanitaria de Navarra (IdiSNA), University of Navarra – Espagne

Les chercheurs remercient le FNRS et le WEL Research Institute pour le soutien dans cette recherche. Ils remercient aussi la plateforme « Spectrométrie de masse – MaSUN » et la plateforme technologie « Laboratoire de biosécurité niveau 3 – BL3 » de l’UNamur pour leurs équipements de pointe et leur expertise.

Xavier De Bolle - Mini CV

Xavier De Bolle a présenté son doctorat à l'UNamur (FUNDP à l'époque) en 1995. Après 4 années de post-doc, dont une à l'université d'Oxford, il rejoint l'URBM (Biologie, Sciences), où il anime un groupe de recherche. Il a encadré 25 thèses de doctorat (dont 4 en cours) et certain.e.s de ses ancien.ne.s thésard.e.s ont généré leur propre équipe de recherche (à l'UNamur, l'UCLouvain, la VUB).

Le Professeur Xavier De Bolle est membre de l’URBM au Département de biologie de la Faculté des sciences de l’Université de Namur.  Il est membre de l’Institut de recherche en sciences de la vie « Namur Research Institute for Life Sciences – Narilis ». 

Depuis juin 2024, il est également Investigateur du WEL Research Institute pour le programme Welbio-Health dans la thématique « Microbiologie et maladies infectieuses ».

Ce travail illustre l’expertise de pointe développée à l’UNamur en matière de microbiologie moléculaire, domaine dans lequel l’UNamur a décidé de s’investir en organisant depuis septembre 2019, un Master en microbiologie moléculaire. Il s’agit d’un master unique en Europe, entièrement dispensé en anglais, et ancré dans la recherche.

 

En savoir plus sur le sujet

Vif succès des chercheurs namurois lors de l’appel « Bourses et Mandats » 2025 du F.R.S.-FNRS

Prix

Le 1er juillet 2025, le F.R.S.-FNRS a publié la liste des lauréats aux différents mandats doctorants et postdoctorants, projets Télévie et co-financement avec le Fonds de recherche du Québec. Parmi ceux-ci, de nombreux chercheurs de l'UNamur ont obtenu un financement. Le taux de classement de l’UNamur, particulièrement élevé, démontre la qualité et l’excellence de la recherche au sein du campus namurois. 

Logo FNRS

Quatre chercheurs ont obtenu un mandat d’aspirant permettant de démarrer une recherche doctorale : 

  • Ludovic DUBOIS et Niccolò PARDINI de la Faculté de philosophie et lettres,
  • Jordan ABRAS de la Faculté d'Économie Management Communication sciencesPo (EMCP)
  • Noah DEVEAUX de la Faculté des Sciences.  

Le succès est aussi au rendez-vous pour les chercheurs postdoctorants dont neuf d’entre eux ont obtenu un mandat de chargé de recherches de 3 ans. 

  • Audrey LEPRINCE, Ciska DE RUYVER, Dmytro STRILETS et Cinzia TOMASELLI de la Faculté des Sciences
  • Nicolas MICHEL, Sébastien VANDENITTE et Manon HOUTART de la Faculté de philosophie et lettres
  • Pierre-Yves HUREL et Sebastian RONDEROS de la Faculté d'Économie Management Communication sciencesPo (EMCP). 

Par ailleurs, deux nouveaux chercheurs qualifiés rejoignent notre université. 

  • Marie DELABY au Département de biologie de la faculté des sciences
  • Matthieu PIGNOT au Département d’histoire de la Faculté de philosophie et lettres

Trois chercheurs namurois ont également obtenu un financement de l’appel Télévie.

  • Marc HENNEQUART pour des recherches visant à mettre en évidence de nouveaux biomarqueurs métaboliques pour une meilleur détection du cancer pancréatique
  • Carine MICHIELS pour des recherches sur la résistance des glioblastomes à la radiothérapie combinée à la chimiothérapie
  • Anne-Catherine HEUSKIN pour des recherches sur la compréhension de la reprogrammation des cellules immunitaires macrophages dans la formation du microenvironnement tumoral. 

Frédéric SILVESTRE (Faculté des sciences, Département de biologie, URBE) a également obtenu un financement pour un projet de collaboration FNRS-FRQ avec l’ULiège et des équipes québécoises de l’Université de Montréal et de l’Université du Québec à Montréal. Ce projet a pour objectifs de mettre au point une nouvelle méthode de détermination de l’âge basée sur des modifications moléculaires (horloge épigénétique) chez les bélugas (Delphinapterus leucas) de l’estuaire du Saint-Laurent au Québec et de comprendre le rôle de l’âge sur l’accumulation de contaminants ainsi que sur leur niveau de stress et leur état de santé. Il permettra de prendre de meilleures décisions afin d'améliorer le rétablissement de cette population en voie de disparition.  Dans le cadre de ce projet, deux thèses de doctorats (une à Namur et une à Montréal) sont ouvertes. Les candidats doivent être biologistes (ou diplôme jugé équivalent) avec un intérêt pour les questions de conservation et d'écotoxicologie, et avec de l'expérience en biologie moléculaire (omique) et bioinformatique. 

Félicitations à eux ! 

La biodiversité des rivières américaines analysée pendant 30 ans

Biodiversité
Biologie

Une équipe de chercheurs américains, avec l’aide de Frédérik De Laender, professeur au Département de biologie de l’UNamur, vient de publier dans la prestigieuse revue Nature. Leur étude décrit comment l’évolution des températures des cours d’eau et les introductions de poissons par l’humain peuvent modifier la biodiversité des rivières aux États-Unis.

Poissons dans la rivière

En 2021, le professeur Frédérik De Laender a été contacté par des chercheurs américains pour contribuer à une étude sur l’évolution de la diversité aquatique des cours d’eau aux États-Unis. L’objectif : analyser son évolution et identifier les facteurs qui l’expliquent. Pour répondre à cette question, les chercheurs ont analysé des données collectées sur trente années, couvrant 389 espèces de poissons dans près de 3 000 rivières et ruisseaux.

« Il existait déjà de nombreuses données sur la diversité aquatique aux États-Unis, mais elles étaient dispersées, enregistrées dans des formats différents et produites selon des techniques et méthodologies variées », explique Frédérik De Laender. « Le défi a donc été de les harmoniser, afin de constituer un ensemble cohérent, capable de révéler des tendances sur plusieurs décennies et à l’échelle d’un continent. » 

Les tendances observées

Dans cette étude intitulée « Diverging fish biodiversity trends in cold and warm rivers and streams » les chercheurs ont étudié 389 espèces de poissons dans 2 992 rivières et ruisseaux, entre 1993 et 2019. Les résultats montrent des évolutions contrastées selon la température de l’eau :

  • Dans les eaux froides (< 15,4 °C), le nombre de poissons a chuté de 53 % et le nombre d’espèces de 32 %. Les petits poissons ont reculé, remplacés par des espèces plus grandes souvent introduites pour la pêche sportive.
  • Dans les eaux chaudes (> 23,8 °C), à l’inverse, le nombre d’individus a augmenté de 70 % et la diversité de 16 %, avec une domination des petites espèces opportunistes.
  • Les cours d’eau intermédiaires (15–24 °C) ont peu évolué.

Ces tendances montrent que les changements de température et les introductions de certaines espèces de poissons pour la pêche contribuent à transformer les communautés aquatiques locales. 

Image
Frédérik De Laender

La bonne nouvelle, c’est que nos résultats indiquent aussi que des actions de gestion ciblées, comme la restauration des cours d’eau, la limitation des introductions ou l’adaptation des pratiques de pêche, peuvent avoir un impact positif. 

Frédérik De Laender Professeur au Département de biologie de l'UNamur

Frédérik De Laender – Mini CV

Frédérik De Laender est professeur au Département de biologie de l’Université de Namur, où il dirige le Laboratoire d’Écologie Environnementale des Écosystèmes (ECCOLOGY lab). Il est directeur de l’Unité de Recherche en Biologie Environnementale et Évolutive (URBE) et également membre des Instituts Life-Earth-Environment (ILEE) et système complexes (naXys) de l’UNamur.

 

Frederik De Laender

Frédérik De Laender est un écologiste communautaire théorique qui étudie les liens entre changements environnementaux, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes. Principalement axé sur la modélisation, il a également mené des expériences sur le plancton et contribué à des méta-analyses. Ses travaux portent notamment sur la stabilité écologique et la coexistence, afin de mieux comprendre les mécanismes qui déterminent la composition des communautés.

La recherche au Département de biologie

Le Département de biologie, riche de ses professeurs permanents mène une recherche scientifique internationale de pointe. Celle-ci se répartit entre 5 unités de recherche abordant des thématiques variées de biologie cellulaire et moléculaire, de microbiologie moléculaire, de biologie environnementale et évolutive, de biologie végétale et de didactique.  

Comprendre pour mieux protéger : un projet de recherche conjoint FNRS-FRQ novateur sur le béluga du Saint-Laurent

Durable
ODD 14 - Vie aquatique
Biodiversité
Biologie

Un projet déposé par le Laboratoire de Physiologie Évolutive et Adaptative (LEAP) du professeur Frédéric Silvestre de l’Université de Namur a été classé parmi les 6 meilleurs projets de recherche financés par le FNRS et le Fonds de recherche du Québec (FRQ) pour une collaboration scientifique entre la Wallonie et le Québec.  Le but ? Comprendre l'impact des activités humaines sur les bélugas de l'estuaire du Saint-Laurent (ESL) à l’aide d’approches interdisciplinaires pour permettre d’améliorer les stratégies de conservation de cette espèce menacée.

Beluga-LEAP

Le béluga (Delphinapterus leucas) de l'estuaire du Saint-Laurent (ESL) au Québec (Canada) vit dans un écosystème marin fortement impacté par les activités humaines et ne montre aucun signe de rétablissement depuis plusieurs décennies. Aussi appelé baleine blanche ou dauphin blanc, le béluga a une espérance de vie aux alentours des 70 ans. On constate notamment des maladies infectieuses et une augmentation de la mortalité post-partum chez les femelles, mais les causes exactes restent indéterminées.  Cependant, l'exposition aux contaminants serait l'une des causes de l'augmentation de la mortalité précoce observée ces dernières années. 

Une des principales limites à l'évaluation de la santé des individus de cette population en relation avec l'exposition aux contaminants est l'absence de méthode permettant de déterminer l'âge des bélugas vivants de l'ESL.

Jusqu’ici, la méthode la plus fiable pour déterminer leur âge était de compter les stries de croissance à l’intérieur de leurs dents. Autant dire que cette technique ne s’applique qu’aux bélugas morts…  L’expertise des chercheurs namurois du Laboratoire de Physiologie Évolutive et Adaptative (LEAP) du Professeur Frédéric Silvestre va permettre le développement ’une nouvelle « horloge épigénétique » et de l’utiliser pour estimer l'âge des bélugas vivants, ce qui permettra en fin de compte d'améliorer les stratégies de conservation afin d'aider cette population menacée à se rétablir.

Frédéric Sylvestre

Une horloge épigénétique pour déterminer l’âge des bélugas

Le projet s'intitule : « Une horloge épigénétique pour estimer l'âge des bélugas du Saint-Laurent et son impact sur l'accumulation de contaminants, le stress et la santé de cette population menacée ».

L’épigénétique, c’est l'étude des changements dans l'activité des gènes, n'impliquant pas de modification de la séquence d'ADN et pouvant être transmis lors des divisions cellulaires. L’un des éléments «régulateurs» de l’expression des gènes st la méthylation: un groupement chimique qui vient se fixer à certains endroits sur le brin d’ADN pour favoriser ou limiter l’expression des gènes. Depuis quelques décennies, on a découvert que la méthylation changeait de manière prévisible au cours du vieillissement, selon un schéma qu’on nomme «horloge épigénétique». Une fois cette horloge établie pour une population d’individus donnée, il est donc possible de déduire l’âge d’un individu en cherchant la présence ou l’absence de méthylation sur l’ADN. Il suffit pour cela de quelques cellules, par exemple des cellules de peau.

L’équipe internationale et interdisciplinaire

Une équipe de scientifiques de haut niveau issus des deux régions est impliquée.

  • Pr Frédéric Silvestre et Dr Alice Dennis – UNamur, Belgique
  • Dr Krishna Das – ULiège, Belgique
  • Dr Jonathan Verreault – Université du Québec à Montréal, Canada
  • Dr Stéphane Lair – Université de Montréal, Canada
  • Dr Magali Houde – Environnement et changement climatique Canada
  • Dr Véronique Lesage – Pêche et océans Canada
  • Dr Robert Michaud – Groupe de recherche et d’enseignement sur les mammifères marins (GREMM), Québec, Canada

L’expertise namuroise pour préserver la biodiversité

L’équipe de chercheurs validera cette nouvelle méthode et étudiera le lien avec l'accumulation de contaminants, le stress physiologique et la santé globale de cette population menacée, en comparant la population du ESL à une population plus saine de bélugas de l'Arctique canadien. 

En résumé, cette recherche vise à mieux comprendre comment l'âge biologique, tel que mesuré par l'horloge épigénétique, influence la vulnérabilité des bélugas aux facteurs de stress environnementaux et à leur santé. 

Ce projet abordera des questions de recherche fondamentales jamais explorées auparavant chez les bélugas, 

Un nouveau doctorant rejoindra l’équipe namuroise, sous la direction de Frédéric Silvestre et travaillera en collaboration avec la chercheuse Justine Bélik sur la base de l'EpiClock qu’elle a développé pour le rivulus des mangroves. 

Avecun projet sur le rivulus des mangroves en Floride et au Belize, et celui sur les populations de poissons et d'invertébrés dans les montagnes équatoriennes, il s'agit du troisième projet scientifique utilisant l’expertise des chercheurs namurois en épigénétique écologique chez les animaux sauvages pour aider à préserver la biodiversité.

FNRS – La liberté de chercher

Recherche collaborative F.R.S.-FNRS – FRQ (Fédération Wallonie-Bruxelles – Québec)

Le F.R.S.-FNRS a lancé des appels PINT-Bilat-P pour des projets de recherche bilatéraux avec le Fonds de Recherche du Québec. Ces appels s’inscrivent dans le cadre d’une volonté de développer des partenariats stratégiques. Ce programme bilatéral de recherche a pour but de créer un effet de levier pour l’excellence scientifique et d’amener les chercheurs et chercheuses de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du Québec à développer des projets de recherche conjoints novateurs. 

Une publication prestigieuse pour une équipe de recherche internationale en microbiologie

Biologie
Immunologie et microbiologie

L'équipe du professeur Xavier De Bolle vient de publier dans la prestigieuse revue EMBO Journal du groupe Springer Nature.  Sa découverte ? Un canal de transport à lipides au travers de la membrane cellulaire de Brucella, cette bactérie responsable de la Brucellose chez les bovins. Cette trouvaille pourrait être exploitée notamment pour générer des souches atténuées de la bactérie, processus utilisé dans la fabrication des vaccins.  

Boîte de Pétri en laboratoire

L’étude de la bactérie Brucella est l’un des domaines de la microbiologie dans laquelle les équipes de chercheurs de l’UNamur se sont spécialisées depuis plus de vingt ans. Cette bactérie pathogène qui infecte le bétail est à l’origine de la Brucellose, une maladie transmissible à l’homme par la consommation de produits laitiers non pasteurisés, par contact avec des tissus animaux infectés ou encore par inhalation. Elle figure parmi les zoonoses les plus répandues au monde.

Un catalogue de faiblesses

Au fil de ces années de recherche, l’équipe du professeur Xavier De Bolle, Professeur au Département de biologie, membre de l'Unité de Recherche en Biologie des Microorganismes (URBM) de l’Université de Namur et investigateur au sein du WEL Research Institute, a pu établir une sorte de « catalogue » des faiblesses de Brucella.  

Des bactéries, il en existe des millions d’espèces.  Impossible donc de les étudier au cas par cas.  Mais elles ont des comportements et des fonctionnements similaires et c’est pourquoi une bactérie spécifique est considérée comme le modèle : il s’agit d’Escherichia coli, une bactérie intestinale des organismes à sang chaud.  Découverte en 1885, elle a fait l’objet de nombreuses études et est donc devenue une référence dans la littérature scientifique. 

Une bactérie comme E. coli ou Brucella, c’est comme un oignon avec seulement deux couches (les membranes interne et externe) et un élément central (le cytoplasme) dans lequel l’organisme fabrique tout ce dont il a besoin.  Il exporte aussi des éléments vers l’extérieur, notamment des lipides.  Mais ces processus sont encore très méconnus, même chez E. coli.  Ils constituent cependant une brèche intéressante à exploiter pour atteindre le cœur de bactéries pathogènes.

Les mutants ouvrent la voie

Au cours de cette recherche, qui combinait bactériologie et génétique, les chercheurs ont développé une technologie qui permet de provoquer des mutations de la bactérie Brucella mais aussi de savoir où ces mutations se situent. Ils ont réussi à fabriquer un mutant qui leur a montré la voie vers un véritable « tunnel à lipides », un passage entre les membranes interne et externe de la bactérie.  

Brucella

Cela donne des renseignements précieux sur une nouvelle faiblesse du pathogène et donc, fournit des informations pour mieux le combattre.

Image
Xavier De Bolle

Notre recherche, financée par le FNRS et le WEL Research Institute, est fondamentale.  Bien sûr, nous sommes très en amont du stade du développement de processus appliqués.   Mais nous faisons ici un pas de plus pour percer les secrets de l’armure de Brucella pour, un jour, pouvoir espérer contrôler la maladie grâce à un vaccin efficace. 

Xavier De Bolle Professeur au Département de biologie, Unité de Recherche en Biologie des Microorganismes (URBM)

Une équipe de recherche internationale

  • Adélie Lannoy (maintenant en post-doc à Toulouse) et Xavier De Bolle – UNamur, URBM – Belgique
  • Marc Dieu et Patsy Renard - UNamur, URBC - Belgique
  • Antonia García Fernández - Centro de Metabolómica y Bioanálisis (CEMBIO), Facultad de Farmacia, Universidad San Pablo-CEU – Espagne
  • Raquel Condez-Alvarez - Department of Microbiology and Parasitology, Instituto de Investigación Sanitaria de Navarra (IdiSNA), University of Navarra – Espagne

Les chercheurs remercient le FNRS et le WEL Research Institute pour le soutien dans cette recherche. Ils remercient aussi la plateforme « Spectrométrie de masse – MaSUN » et la plateforme technologie « Laboratoire de biosécurité niveau 3 – BL3 » de l’UNamur pour leurs équipements de pointe et leur expertise.

Xavier De Bolle - Mini CV

Xavier De Bolle a présenté son doctorat à l'UNamur (FUNDP à l'époque) en 1995. Après 4 années de post-doc, dont une à l'université d'Oxford, il rejoint l'URBM (Biologie, Sciences), où il anime un groupe de recherche. Il a encadré 25 thèses de doctorat (dont 4 en cours) et certain.e.s de ses ancien.ne.s thésard.e.s ont généré leur propre équipe de recherche (à l'UNamur, l'UCLouvain, la VUB).

Le Professeur Xavier De Bolle est membre de l’URBM au Département de biologie de la Faculté des sciences de l’Université de Namur.  Il est membre de l’Institut de recherche en sciences de la vie « Namur Research Institute for Life Sciences – Narilis ». 

Depuis juin 2024, il est également Investigateur du WEL Research Institute pour le programme Welbio-Health dans la thématique « Microbiologie et maladies infectieuses ».

Ce travail illustre l’expertise de pointe développée à l’UNamur en matière de microbiologie moléculaire, domaine dans lequel l’UNamur a décidé de s’investir en organisant depuis septembre 2019, un Master en microbiologie moléculaire. Il s’agit d’un master unique en Europe, entièrement dispensé en anglais, et ancré dans la recherche.

 

En savoir plus sur le sujet

Vif succès des chercheurs namurois lors de l’appel « Bourses et Mandats » 2025 du F.R.S.-FNRS

Prix

Le 1er juillet 2025, le F.R.S.-FNRS a publié la liste des lauréats aux différents mandats doctorants et postdoctorants, projets Télévie et co-financement avec le Fonds de recherche du Québec. Parmi ceux-ci, de nombreux chercheurs de l'UNamur ont obtenu un financement. Le taux de classement de l’UNamur, particulièrement élevé, démontre la qualité et l’excellence de la recherche au sein du campus namurois. 

Logo FNRS

Quatre chercheurs ont obtenu un mandat d’aspirant permettant de démarrer une recherche doctorale : 

  • Ludovic DUBOIS et Niccolò PARDINI de la Faculté de philosophie et lettres,
  • Jordan ABRAS de la Faculté d'Économie Management Communication sciencesPo (EMCP)
  • Noah DEVEAUX de la Faculté des Sciences.  

Le succès est aussi au rendez-vous pour les chercheurs postdoctorants dont neuf d’entre eux ont obtenu un mandat de chargé de recherches de 3 ans. 

  • Audrey LEPRINCE, Ciska DE RUYVER, Dmytro STRILETS et Cinzia TOMASELLI de la Faculté des Sciences
  • Nicolas MICHEL, Sébastien VANDENITTE et Manon HOUTART de la Faculté de philosophie et lettres
  • Pierre-Yves HUREL et Sebastian RONDEROS de la Faculté d'Économie Management Communication sciencesPo (EMCP). 

Par ailleurs, deux nouveaux chercheurs qualifiés rejoignent notre université. 

  • Marie DELABY au Département de biologie de la faculté des sciences
  • Matthieu PIGNOT au Département d’histoire de la Faculté de philosophie et lettres

Trois chercheurs namurois ont également obtenu un financement de l’appel Télévie.

  • Marc HENNEQUART pour des recherches visant à mettre en évidence de nouveaux biomarqueurs métaboliques pour une meilleur détection du cancer pancréatique
  • Carine MICHIELS pour des recherches sur la résistance des glioblastomes à la radiothérapie combinée à la chimiothérapie
  • Anne-Catherine HEUSKIN pour des recherches sur la compréhension de la reprogrammation des cellules immunitaires macrophages dans la formation du microenvironnement tumoral. 

Frédéric SILVESTRE (Faculté des sciences, Département de biologie, URBE) a également obtenu un financement pour un projet de collaboration FNRS-FRQ avec l’ULiège et des équipes québécoises de l’Université de Montréal et de l’Université du Québec à Montréal. Ce projet a pour objectifs de mettre au point une nouvelle méthode de détermination de l’âge basée sur des modifications moléculaires (horloge épigénétique) chez les bélugas (Delphinapterus leucas) de l’estuaire du Saint-Laurent au Québec et de comprendre le rôle de l’âge sur l’accumulation de contaminants ainsi que sur leur niveau de stress et leur état de santé. Il permettra de prendre de meilleures décisions afin d'améliorer le rétablissement de cette population en voie de disparition.  Dans le cadre de ce projet, deux thèses de doctorats (une à Namur et une à Montréal) sont ouvertes. Les candidats doivent être biologistes (ou diplôme jugé équivalent) avec un intérêt pour les questions de conservation et d'écotoxicologie, et avec de l'expérience en biologie moléculaire (omique) et bioinformatique. 

Félicitations à eux ! 

Toutes les actualités

Événements

08

Soutenance publique de thèse de doctorat en Sciences biologiques - Nathalie Leroux

Défense de thèse

Soutenance publique de thèse de doctorat en Sciences biologiques - Nathalie Leroux

Biologie
8
14:30 - 17:30
Université de Namur, auditoire M08 - Place du Palais de Justice - 5000 Namur
Personne de contact :  Leroux Nathalie

Comparative assessment of estetrol (E4) and 17α-ethinylestradiol (EE2) effects on zebrafish (Danio rerio) metamorphosis.

Abstract

Estrogens originating from human and animal excretion, as well as from anthropogenic sources such as cosmetics, plastics, pesticides, detergents, and pharmaceuticals, are among the most concerning endocrine-disrupting compounds in aquatic environments due to their potent estrogenic activity. While their effects on fish reproduction are well documented, their impact on development, particularly metamorphosis, remains poorly studied. This hormonal transition, mainly controlled by the thyroid axis, is essential for the shift from the larval to the juvenile stage in teleosts.

The effects of two contraceptive estrogens on zebrafish (Danio rerio) metamorphosis were evaluated: 17α-ethinylestradiol (EE2), a synthetic reference estrogen, and estetrol (E4), a natural estrogen recently introduced in a new combined oral contraceptive formulation. Continuous exposure from fertilization to the end of metamorphosis allowed the assessment of morphological changes, disruptions of the thyroid axis, and modifications of additional molecular pathways potentially involved in metamorphic regulation.

EE2 induced significant delays and disturbances in metamorphosis, affecting both internal and external morphological traits, confirming its role as an endocrine disruptor of concern. In contrast, E4 did not cause any detectable morphological alterations even at concentrations far exceeding those expected in the environment, indicating a limited ecotoxicological risk. Molecular analyses showed that EE2 strongly affected thyroid signaling and energy metabolism during metamorphosis, whereas E4 induced only minor transcriptional and proteomic changes.

This study provides the first evidence that EE2 can disrupt zebrafish metamorphosis and highlights the importance of including this developmental stage in ecotoxicological assessments. The results also suggest a larger environmental safety margin for E4, although further research is needed to clarify the mechanisms linking estrogen exposure to metamorphic regulation.

Jury

  • Prof. Frederik DE LAENDER (UNamur), Président
  • Prof. Patrick KESTEMONT (UNamur), Secrétaire
  • Dr Sébastien BAEKELANDT (UNamur)
  • Dr Valérie CORNET (UNamur)
  • Prof. Jean-Baptiste FINI (Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris)
  • Dr Marc MULLER (ULiège)
  • Prof. Veerle DARRAS (KULeuven)

 

09

Soutenance publique de thèse de doctorat en Sciences biologiques - Aishwarya Saxena

Défense de thèse

Soutenance publique de thèse de doctorat en Sciences biologiques - Aishwarya Saxena

Biologie
9
16:00 - 19:00
Université de Namur, Faculté des sciences, auditoire S01 - rue Grafé, 2 - 5000 Namur
Personne de contact :  Saxena Aishwarya

Elucidation of the (p)ppGpp-dependent transcriptomic landscape in Caulobacter crescentus.

Abstract

Primarily described as an alarmone, secondary messenger (p)ppGpp, when accumulated, binds to many targets involved in DNA replication, translation, and transcription. In the asymmetrically-dividing a-proteobacterium Caulobacter crescentus, (p)ppGpp has been shown to strongly impact cell cycle progression and differentiation, promoting the non-replicating G1/swarmer phase. Mutations in the major subunits of transcriptional complex, b or b’ subunits, were able to display the (p)ppGpp-related phenotypes even in the absence of the alarmone. We identified that the transcriptional holo-enzyme, RNA polymerase (RNAP) is a primary target of (p)ppGpp in C. crescentus. Furthermore, mutations that inactivate (p)ppGpp binding to RNAP annihilated the (p)ppGpp-related phenotypes and phenocopied a (p)ppGpp0 strain. Our RNAseq analysis further elucidated the changes in the transcriptional landscape of C. crescentus cells displaying different (p)ppGpp levels and expressing RNAP mutants. Since the DNA replication initiation protein DnaA is required to exit the G1 phase, we observed that it was significantly less abundant in cells accumulating (p)ppGpp. We further explored its proteolysis under the influence of (p)ppGpp. Our work suggests that (p)ppGpp regulates cell cycle and differentiation in C. crescentus by reprogramming transcription and triggering proteolytic degradation of key cell cycle regulators by yet unknown mechanisms. In Part II, we identified two σ factors belonging to the ECF family that might be involved in this (p)ppGpp-accompanied phenotypes. In Part III, we propose an overlapping role of the ω subunit, RpoZ, and the heat shock subunit, RpoH, in carbon metabolism.

Jury

  • Prof. Gipsi LIMA MENDEZ (UNamur), President
  • Prof Régis HALLEZ (UNamur), Secretary
  • Dr Emanuele BIONDI (CNRS-Université Paris-Saclay)
  • Prof. Justine COLLIER (University of Lausanne)
  • Dr Marie DELABY (Université de Montréal)
  • 29
  • 02

MDAH 2026 conference

Congrès / Colloque / Conférence
Congrès / Colloque / Conférence
-
Faculté des sciences

MDAH 2026 conference

Médecine vétérinaire
Biologie
29
09:00 - 2
17:00
Université de Namur, Faculté des sciences, auditoire S01 - rue Grafé, 2 - 5000 Namur
Personne de contact :  Muylkens Benoît

15th International Symposium on Marek’s Disease and Avian Herpesviruses.

MDAH 2026 conference

Every two years, the International Symposium on Marek's Disease and Avian Herpesviruses (MDAH) brings together researchers from around the world to exchange the latest insights on poultry viral diseases — covering their biology, evolution, control strategies, and epidemiology. Attendees include PhD students, postdocs and researchers representing academia, government, and commercial organizations from North and South America, Europe, Asia, the Middle East, Australia, and Africa.

Deadlines

  • Opening of abstract submissions and registrations: 20.11.2025
  • Deadline for abstract submissions: 20.01.2026
  • Early bird registration deadline: 01.03.2026
  • Pre-reserved hotel rooms for symposium participants until: 01.03.2026
Tous les événements

Direction

Frédéric SILVESTRE

Directeur du département de biologie

Célia DEFOIN

Secrétaire