© DST Bildarchiv, Heidi Heide - A. Bosse
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Dans le monde francophone,
Friederike Mayröcker n’est toujours
pas aussi connue que d’autres
écrivains autrichiens, tels que Ingeborg Bachmann, Thomas
Bernhard, Peter Handke ...
On peut pourtant espérer que cette situation changera, puisque
Mayröcker vient se voir attribuer le prix
littéraire le plus important de l'Allemagne, le Prix
Georg Büchner 2001. Mais de tels prix ne suffisent pas
pour intéresser le grand public, surtout un public non-germanophone,
à un auteur dont les oeuvres ne sont que très rarement traduites.
Afin de changer cette situation, l’exposition
Friederike Mayröcker - Inventions d'une langue
s'est visée le but de faire enfin connaître cette écrivaine et
son œuvre au monde francophone - et ceci avant qu'on ait apprise l'attribution
du Prix Georg Büchner, le prix littéraire le plus prestigieux
de l'Allemagne..
Pour faciliter l'orientation du public francophone, des membres de l'Unité
d'allemand à l'université de Namur ont établi, sous
la direction du Prof. Dr. Anke Bosse,
organisatrice de l'exposition, une brochure détaillée
en langue française.
L’exposition montre par les textes
et les photos, comment Mayröcker invente sa langue poétique, comment
elle en tire des univers suggestifs et comment elle y consacre sa vie.
Onze parties différentes vous familiariseront avec l’écrivaine, son appartement
comme cadre de son travail créateur, sa famille, son enfance, son compagnon
de vie, l’écrivain Ernst Jandl, ses débuts dans la Vienne d’après-guerre,
son engagement dans le fameux ‹groupe viennois› des années 50 et 60, ses
expériences partagées entre Berlin et Vienne, son ancrage définitif à
Vienne comme «ville d’écriture», ses méthodes d’écriture et ses travaux
qui unissent tout à la fois l’art plastique et la littérature.
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