»L'humanité dans son ensemble est infinie,
avec toutes ses beautés et possibilités, disait mon oncle
Georg. Seul l'imbécile croit que le monde finit là où
il finit lui-même. Toutefois mon oncle Georg ne m'a pas seulement
initié à la littérature et ouvert la littérature
comme le paradis sans fin, il m'a aussi initié au monde
de la musique et m'a ouvert les yeux à tous les arts. […] Bref
il a fallu que je fusse presque entièrement détruit par
mes parents pour être tout de même, alors que j'avais déjà
plus de vingt ans et qu j'étais apparemment perdu sans recours,
guéri par mon oncle Georg. [...]
C'est à l'égard des membres de leur famille que des gens
comme les miens, si le cas se présente, sont le plus dénués
de scrupules. Pour finir ils ne reculent devant aucune infamie. Sous le
couvert de leurs sentiments chrétiens et de leur générosité
sublime et de leur sociabilité, ils ne sont autres que cupides
et, comme on dit, marchent sur des cadavres. Dès le début,
mon oncle Georg n'était pas entré dans leurs vues. En fait,
ils avaient peur de lui, parce qu'il les avait très tôt percés
à jour.«
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