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L E S   M É T I E R S   D E S   R O M A N I S T E S

Même si les diplômé·es en langues et lettres françaises et romanes se destinent très souvent au métier de professeur·es de français, ils peuvent valoriser leurs compétences dans bien d’autres domaines professionnels, parfois inattendus.

ENSEIGNEMENT ET FORMATION

Un grand nombre de romanistes partagent leur expertise et leur passion pour la langue et la littérature françaises avec des élèves de l’enseignement secondaire. Mais les romanistes interviennent également dans d’autres contextes de formation face à des publics variés : ils deviennent par exemple professeur·es de français langue étrangère, d’espagnol ou d’italien, formateurs en communication ou en alphabétisation. On les retrouve dans les Hautes Écoles, dans des centres de langues privés, dans des organismes de formation continuée, dans des associations actives en insertion socio-professionnelle ou parfois à l’intérieur de certaines grandes entreprises.

Dans le cadre d’accords bilatéraux conclus par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le WBI (Wallonie-Bruxelles International, l’administration publique chargée des relations internationales) coordonne un réseau de formateurs en français dans plusieurs pays européens et même en Louisiane. Des dizaines de jeunes romanistes passent ainsi quelques années à l’étranger comme lecteurs et lectrices de langue et littérature françaises dans une université ou une école de traducteurs-interprètes, comme formateurs et formatrices en lycée bilingue, ou encore comme assistant·es de langue française dans une école secondaire et contribuent à y promouvoir la culture française de Belgique au sens large (littérature, histoire, système institutionnel…).

MONDE CULTUREL

Tout l’éventail des métiers du livre s’offre aux romanistes, depuis la correction d’épreuves jusqu’à la direction de maison d’édition, en passant par la promotion ou la traduction littéraire. Ces professions s’exercent au sein de maisons d’édition, en bibliothèque, en librairie, en centre de documentation ou comme indépendant. Grâce à leur formation ouverte sur les grands courants artistiques, quelques romanistes gèrent des projets culturels dans des institutions comme les Maisons de la culture, les théâtres…

“Ma mission est d’amener le jeune public à l’Opéra royal de Wallonie, une fonction dans laquelle je valorise mon expérience antérieure d’enseignant. J’organise des ateliers et des visites pour les enfants, je prépare des fiches pédagogiques à l’attention des professeur·es, j’assure la promotion de nos activités… J’apprécie de garder le lien avec les oeuvres culturelles depuis mes études en romanes.” - Florent, diplômé
“Je travaille depuis plusieurs années dans une maison d’édition scientifique internationale. Comme chargée de production, j’étais responsable du parcours entre le manuscrit reçu et son impression. Aujourd’hui, je dirige notre siège bruxellois. À côté de la gestion de l’entreprise au sens strict, je cherche de nouveaux projets et je crée et développe des collections. Être éditeur ne se résume pas à la lecture des manuscrits. La vue photographique est privilégiée la plupart du temps car le texte est appréhendé comme un objet à traiter, à finaliser, à publier… Pouvoir conjuguer le contact social avec des activités de gestion tout en travaillant sur le texte, bref, participer à la mise en place d’un projet éditorial est passionnant.” - Emilie

MÉDIAS ET COMMUNICATION

Une ouverture au monde socio-économique ou une spécialisation dans un domaine culturel particulier peuvent permettre aux romanistes de mettre leurs compétences au service des médias (télévision, presse écrite...). Bon nombre de nos diplômé·es sont aujourd’hui journalistes, critiques littéraires, rédacteurs et rédactrices dans des journaux d’entreprise. Certain·es exercent des métiers directement liés à la communication : attaché·es de presse, responsables de projet dans la publicité...…

“Je suis account executive dans une grosse agence de publicité. Ma mission consiste à assurer le relais entre la clientèle et notre agence. Je dois m’assurer que le projet se déroule bien. Le plurilinguisme est un atout pour travailler avec une clientèle plus diversifiée et plus importante en taille.” - David

RECHERCHE

Certain·es romanistes poursuivent après l’obtention de leur diplôme une activité de recherche, souvent complétée par des tâches d’enseignement, en Belgique et parfois à l’étranger. Les universités et des fonds publics (par ex. le FNRS) peuvent financer la réalisation d’un doctorat. Les docteur·es en philosophie et lettres ont ensuite la possibilité d’enseigner à l’université. Les recherches menées par les romanistes portent sur l’histoire de la littérature française, les arts comparés, la didactique des langues romanes, le langage…

UNE VIE SOCIALE À DÉPLOYER

Au moment de décrocher un premier emploi, la personnalité des candidat·es est souvent aussi importante que leurs diplômes universitaires, d’où l’intérêt de maintenir sa curiosité en éveil tout au long des études, de se construire une vie sociale riche, par exemple en s’engageant dans le monde associatif. Les jeunes romanistes doivent s’attendre à suivre un chemin de carrière parfois sinueux, surtout dans les premières années…

Mais c’est souvent dans ces détours que les personnalités créatives, curieuses et celles qu’anime l’esprit d’entreprendre découvriront le métier qui les passionnera. Certain·es romanistes poursuivent leurs études par une formation ultérieure (communication, langues, informatique, gestion, etc.), ce qui peut faciliter leur insertion professionnelle dans des secteurs d’activité spécialisés.

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