Aller au contenu. | Aller à la navigation

Université
Facultés
Études et Formations
Recherche
Service à la société
International

L E S   M É T I E R S   D U   P H I L O S O P H E

UNE PALETTE DE COMPÉTENCES RICHE ET VARIÉE

Les offres d’emploi mentionnent rarement l’intitulé « philosophe ». Pourtant, et contrairement à plus d’une idée reçue, les compétences développées par les études en philosophie se révèlent particulièrement précieuses dans le monde du travail.

Une enquête menée auprès des diplômé·es en philosophie de Namur met en lumière les atouts des philosophes face au monde professionnel. La formation des philosophes développe des capacités d’analyse et de réflexion qui, tout en offrant une aisance dans l’argumentation, permettent d’appréhender de manière globale des situations complexes. Cet aspect de la démarche philosophique est un atout certain, tant lors des entretiens d’embauche que dans les moments de prise de décision sur le terrain professionnel. Les philosophes sont également amenés à développer un solide esprit critique : ils ne se contentent pas de « faire » ; ils « pensent ce qu’ils font ». Parmi les autres compétences pointées dans l’enquête, relevons encore la vaste culture générale et la curiosité intellectuelle, autant d’outils qui permettent aux philosophes d’apprendre rapidement et donc d’évoluer professionnellement.

Une part importante des diplômé·es en philosophie poursuivent leur formation initiale par un diplôme complémentaire (en gestion, relations internationales, développement, etc.) ou une formation intensive en langues (anglais, néerlandais), ce qui peut faciliter l’insertion professionnelle dans des secteurs d’activité spécialisés.

 

PRINCIPALES FIGURES DES PHILOSOPHES DANS LA VIE PROFESSIONNELLE

Philosophie et enseignement

Bon nombre de philosophes partagent leur savoir, leur passion et forment la capacité argumentative de leurs élèves. Ils enseignent en école secondaire et supérieure la morale, la religion mais également parfois d’autres cours relevant des sciences humaines.

La philosophie n’est pas que théorie : elle se présente également comme une « pince » qui permet d’appréhender d’autres savoirs de manière critique. En ce sens, les philosophes sont aussi ceux et celles qui peuvent « apprendre à apprendre ». Il n’est dès lors pas étonnant qu’on les retrouve comme formateurs et formatrices dans le secteur de l’éducation permanente, par exemple en alphabétisation.

Notons en outre que les débouchés dans l’enseignement s’élargissent avec la création d’un cours de «Philosophie et citoyenneté» dans l’enseignement secondaire officiel.

 

Philosophie et recherche

Certain·es diplômé·es poursuivent après l’obtention de leur diplôme une activité de recherche, souvent complétée par des tâches d’encadrement, en Belgique ou à l’étranger. Les universités et des fonds publics (par ex. le FNRS) financent la réalisation d’un doctorat. Les docteur·e·s en philosophie peuvent ensuite enseigner à l’université.

 

Philosophie et société

La bioéthique, le développement durable, la santé publique, l’éducation à la citoyenneté : autant de thématiques d’actualité au sein desquelles il est demandé aux philosophes d’intervenir, et qui touchent au coeur même de la question du sens de la vie et des finalités de notre société. La place des philosophes est généralement celle de conseillers et conseillères auprès des personnes chargées de prendre des décisions dans ces différentes matières (directeurs et directrices d’hôpitaux ou de mutualités, responsables politiques, fédérations industrielles, etc.), ou encore de formateurs et formatrices.

Les philosophes disposent d’un recul critique et de capacités communicationnelles qui leur permettent d’agir comme médiateurs et médiatrices dans la gestion des conflits humains. Ils peuvent en faire leur métier. Au sein de l’entreprise, les philosophes pourront notamment évoluer comme conseillers ou conseillères en ressources humaines (sélection et recrutement, accompagnement de carrière).

On retrouve également des philosophes employé·es à des titres divers au sein d’ASBL ou d’ONG (Organisations Non Gouvernementales), notamment en tant que coordinateurs et coordinatrices ou chargé·es de communication. Relevons également la possibilité de travailler dans le domaine du journalisme et aussi dans les différentes administrations publiques.


Philosophie et créativité

Une façon de s’inscrire dans le monde professionnel peut également être de créer sa place. Autrement dit, l’absence d’une case telle que « profession : philosophe » pousse certain·es à proposer de nouvelles structures, et donc à inventer leur propre métier.

Ainsi, plusieurs diplômé·es ont réussi à traduire leur passion pour la réflexion philosophique dans une activité professionnelle. On peut entre autres citer l’animation d’ateliers philosophiques pour enfants, la création de librairies « cafés-philo », le métier d’écrivain·e…

 

Une vie sociale à déployer

Au moment de décrocher un premier emploi, la personnalité des candidat·es est parfois aussi importante que le diplôme universitaire… ; d’où l’intérêt de maintenir sa curiosité en éveil tout au long des études, de se construire une vie sociale riche, par exemple en s’engageant dans le monde associatif. L’ouverture d’esprit couplée à un sens critique aigu feront des philosophes des personnes aptes à assumer des responsabilités importantes dans la vie active.

Restez en contact

Vous souhaitez recevoir les dernières informations sur vos futures études ?

Inscrivez-vous à l'enews.