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Sciences politiques

L’Université de Namur ne dispensant d’enseignement en Sciences politiques et sociales que dans le cycle fondamental, les thèmes de recherche sont portés par des équipes de taille variable, en fonction du poids pédagogique dans les programmes de premiers cycles et des domaines dont ils relèvent. Ainsi, les enseignants-chercheurs de la filière des Sciences politiques et sociales travaillent-ils essentiellement autour des axes disciplinaires suivants: les transformations démocratiques, les relations internationales et les études européennes au sein de l’Institut de recherche Transitions.

Le dynamisme et l’excellence de la recherches en sciences politiques à l’Université de Namur se concrétisent grâce à de nombreux succès de ses chercheuses et chercheurs lors d’appels compétitifs du F.R.S.-FNRS ainsi que du European Reseach Council.

Plus d'infos sur le site internet de l'Institut Transitions...

Les transformations démocratiques

La permanence des tensions institutionnelles économiques environnementales ou migratoires transforme la manière dont nos régimes politiques fonctionnent. Certains de ces effets sont marginaux ou conjoncturels mais d’autres induisent de véritables transitions de nos modèles de société sur le long terme. Le pôle des Transformations Démocratiques étudie plus particulièrement la manière dont ces tensions affectent les modes de gouvernance les comportements des citoyen.nes et la conduite de l’action publique au sein de nos régimes politiques du niveau local au niveau international en passant par les niveaux régionaux et européen. Ce centre rassemble des chercheurs et des chercheuses autour des questions de gouvernance climatique populisme représentation des minorités participation citoyenne restructuration de l’offre et de la demande électorale personnalisation de la vie politique – tous ces enjeux touchant aux fondements philosophiques des démocraties modernes. La diversité méthodologique et épistémologique constitue l’une des forces du centre pour étudier ces transformations démocratiques selon plusieurs approches analytiques (process-tracing, analyse longitudinale historique, approche comparée, étude de cas,…) et méthodes d’analyse de données (analyse de discours, machine & deep learning, entretiens, observation ethnographique, analyse quantitative pour panel et cross-sectional data,...).

Relations internationales et études européennes

Ces travaux, dont le centre de gravité est la problématique sécuritaire, mettent en exergue trois lignes de recherche qui sont développées en parallèle et souvent de manière entremêlée: primo, la culture stratégique des ensembles militaires dominants (grandes puissances et organisations régionales); secundo, la transformation sociale des problèmes publics en enjeux de sécurité (sécuritisation); tertio, enfin, l’instrumentation et la gestion des frontières externes de l’Union européenne, en particulier à travers l’affirmation de la compétence communautaire. Ces trois thèmes sont en outre articulés à l’aide de l’approche constructiviste qui saisit l’objet matériel – la sécurité – en termes culturel, discursif et instrumental. Plus concrètement, le défi que ce champ de recherche tente de relever consiste à déterminer comment combiner au mieux le constructivisme et l’analyse des questions stratégiques et de sécurité, sous leurs aspects cognitifs et matériels, à travers notamment le concept de « nouvelle essence de la puissance ».