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Une campagne parrainée par "Madame Stimart"

Qui ne se souvient pas de Jacqueline Pappaert, qui tenait l'épicerie Stimart au coeur du campus namurois, au coin de la rue Grandgagnage et de la rue Grafé ? Jacqueline, dont la voix résonne encore dans la tête de générations d'étudiants et professeurs de notre Université, est aussi la maman de Benoît Poelvoorde qui, de ses propres mots, "a grandi aux Facs". Aujourd'hui, Jacqueline et son fils Benoît montrent leur attachement à l'Université de Namur en soutenant sa première campagne de levée de fonds, qui vise à financer trois projets de recherche sur la thématique du bien vieillir.

Visuel Benoit Poelvoorde"Bien vieillir, c'est pas du cinéma !"

Pour la première fois, depuis sa fondation en 1831, l’Université de Namur lance une campagne publique de fundraising pour soutenir des recherches d’envergure sur un thème majeur. C’est aussi la première fois que Benoît Poelvoorde et sa maman parrainent ce type de démarche. L’acteur explique qu’il est entré dans le projet parce que sa maman y est associée : « Ma mère incarne, sans produit de beauté, sans aucun artifice,… l’art de bien vieillir parce qu’elle a une bonne âme, donc je trouvais que c’était une super idée ». Il ajoute que le thème du bien vieillir nous concerne tous et que même si c’est dans la tête qu’on est vieux ou jeune, il est important que les chercheurs travaillent pour que notre corps puisse faire ce que notre tête a envie de faire. Enfin, l’Université de Namur, c’est un peu comme le berceau de Benoît Poelvoorde, lui qui a grandi dans le quartier universitaire où sa maman, bien connue de tous les étudiants, tenait une épicerie.

Benoît Poelvoorde en parle...

 

Athérosclérose, cancer et bien-être au sein de la société

Soutenir la campagne « Bien vieillir, c’est pas du cinéma ! », c’est soutenir trois projets de recherche pour un total de 900 000 euros. C’est aussi relever un défi primordial de notre société puisqu’en 2030, un Belge sur cinq aura plus de 65 ans et 1,2 million de personnes seront âgées de plus de 80 ans.

Le premier projet porte sur l’athérosclérose, maladie liée au vieillissement des artères qui, progressivement, se bouchent, augmentant ainsi le risque de thrombose, d’embolie, d’infarctus et d’accident cérébro-vasculaire. L’équipe dirigée par le professeur Martine Raes a pour objectif de mieux comprendre le processus de formation des lésions athéromateuses et l’impact de notre mode de vie sur celles-ci. Une recherche qui permettra d’améliorer la prévention, le diagnostic et le traitement de cette maladie, première cause de mortalité en Belgique.

Le second projet concerne le cancer, autre maladie qui augmente significativement avec l’âge. Depuis quelques années, une équipe de l’Université de Namur coordonnée par le professeur Carine Michiels, travaille sans relâche pour vaincre la résistance du cancer au traitement. La soutenir aujourd’hui, c’est renforcer ses capacités à identifier les protéines tumorales responsables de cette résistance, à comprendre le rôle du système immunitaire dans celle-ci et à percer les secrets des cellules souches cancéreuses. C’est aussi permettre aux chercheurs de développer des traitements alternatifs plus efficaces et moins nocifs.

Le troisième projet vise à redessiner la place des personnes âgées et de leurs proches dans notre société et à leur apporter des solutions réalistes aux problèmes qu’elles rencontrent au quotidien. Psychiatres, sociologues, biologistes, spécialistes de l’éthique et experts en mobilité,… l’équipe privilégiera une approche interdisciplinaire, spécificité de l’Université de Namur, pour étudier la problématique du vieillissement dans sa globalité et apporter des réponses concrètes aux questions que se posent les décideurs politiques, les entreprises et les familles.

 

Découvrir les projets de recherche en images

 


Une démarche nouvelle

Cette démarche de fundraising est à la fois « une étape, un défi et une ambition pour nous », confie le Recteur Yves Poullet. « Une étape, parce que c’est la première fois que l’UNamur lance un appel public au financement privé pour soutenir ses activités d’enseignement et de recherche. Un défi, celui de demander à des personnes et des entreprises de financer des recherches sociétales qui n’ont d’autres finalités que l’intérêt général. Une ambition, celle de porter plus loin encore notre niveau de connaissance et d’expertise scientifiques grâce à des moyens supplémentaires ».

Découvrez les projets à soutenir sur www.unamur.be/soutenir

 

Moi aussi, je fais un don et je soutiens la recherche à l'UNamur